I am the Luna

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ΖΑΙΑ.

Il est tard, sûrement plus de deux heures du matin, et pourtant nous sommes tous les deux bien réveillés. C'était... incroyable...

Le plaisir me parcourt encore rien qu'à l'évocation de ce souvenir, et mes joues brûlent à l'évocation de ce souvenir. Sébastien est un dieu irrésistible que j'aime de tout mon être. Je suis assise dans la baignoire chaude, trempant mon corps fatigué.

Sébastien va me rejoindre dans quelques minutes. Je l'entends, par la porte ouverte, dépouiller la literie et faire un bruit sourd en retournant le matelas. Après cette séance, j'en avais bien besoin.

Je rougis, me sentant extrêmement rassasiée malgré l'épuisement qui en découle. Même si nous avons tous les deux besoin de sommeil et que nous nous endormirions volontiers dans les bras l'un de l'autre, la suggestion de Sébastien de faire trempette dans la baignoire était une implication évidente que ce soir n'est pas fini.

Nous devons parler. C'est quelque chose que je sais, et j'espère qu'il est prêt à s'ouvrir. Il entre à nouveau dans la salle de bains, magnifiquement nu, tenant les deux verres de vin et le plateau de chocolats et de fraises.

"J'ai pensé que tu aurais peut-être faim", dit-il en posant le plateau sur le tabouret à côté de la baignoire. Mes yeux se posent sur sa virilité et il sourit. "Distraite ?

"Peut-être... Je me mords la lèvre tandis qu'il se penche, m'embrasse doucement et me passe un verre. Il s'installe ensuite dans la baignoire en face de moi, ses jambes musclées et fortes de part et d'autre de la mienne.

Ses yeux papillonnent sur mes seins qui sortent de l'eau et, bien sûr, je vais le taquiner à mon tour. Je brosse mes cheveux en arrière, levant les bras en les tordant, ce qui lui donne une meilleure vue de mes seins.

"Putain, ne me tente pas". Il grogne, ce qui me fait glousser. "La bête n'est pas rassasiée ?" Je le taquine en effleurant sa virilité avec mon pied.

Oh, il est à nouveau dur.

Mmm...

"Es-tu rassasié ?" se moque-t-il. Je roule des yeux, "Je suis une femme. Nous ne sommes pas aussi excitées que les hommes". Je dis, même si je ne crois pas qu'ennuyer Sébastien soit un passe-temps extrêmement amusant.

"Nous savons tous les deux que ce n'est pas vrai. Je veux dire, c'est toi qui m'as dragué", répond-il avec arrogance en levant son verre et en buvant une gorgée. "Je ne me souviens pas que cela soit arrivé". Je rétorque, ce qui le fait sourire.

"Oh ? Eh bien, je suppose que je t'ai vraiment baisé la cervelle. Mais je ne vais pas me plaindre. J'ai envie de toi à chaque heure de la journée". Texte © 2024 NôvelDrama.Org.

Mon cœur s'emballe à ses mots et je passe mon pied sur ses couilles.

"Je vais te laisser gagner ce round."

"Me laisser gagner ? Je crois que j'ai gagné", répond-il. J'ai raté ça. "Les choses sont différentes cette fois-ci, n'est-ce pas ? Je veux dire, entre nous, même si c'est toujours nous." Je m'interroge.

"Il y a un lien plus fort, c'est certain. Je t'ai toujours aimée, Zaia. Mais il y a eu un manque de communication. C'est de ma faute si j'ai voulu tout gérer... et de la tienne si tu as toujours mis de côté ce que tu ressentais, tant que j'étais heureux." Il est sérieux maintenant que je sirote mon vin et j'acquiesce.

"Je suis d'accord, alors faisons en sorte que la communication soit toujours la clé", murmure-je alors qu'il se penche, prend une fraise et la fait tourner dans le chocolat.

Je la croque lentement, regardant son regard s'attarder sur mes lèvres avant qu'il ne me donne le reste de la fraise et se penche à nouveau en arrière.