I am the Luna

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ZAIA. Mon cœur bat la chamade lorsque je le sens se lever. "Je m'apprête à m'éloigner pour me diriger vers la salle de bains, lorsqu'il m'attrape le poignet et me fait tourner dans ses bras, ce qui me fait sursauter.

Il est nu et je suis extrêmement consciente de la chaleur de son corps. La sensation de son corps contre le mien... chaque crête et chaque sillon... et sa bite, mais c'est le regard qu'il me lance qui me donne le vertige.

"Tu vas me faire le deuxième plus beau cadeau que je puisse espérer et ensuite t'enfuir ? Il me demande, en m'agrippant le côté du visage. Ne...

Ma respiration est saccadée et je ferme les yeux pour essayer de me concentrer. Sa proximité... son contact... Nous avons déjà franchi aujourd'hui une barrière que nous n'aurions jamais dû franchir. La seule pensée de ce qui s'est passé me fait serrer le cœur à nouveau.

"Je..." ma voix est essoufflée alors que son doigt effleure ma mâchoire. "Malgré tout... tu mérites de les rencontrer, et ils méritent de connaître leur père."

J'ouvre les yeux, me retrouvant dans ses yeux d'argent brûlants. Ils contiennent tant d'émotions et fixent les miens avec une telle intensité que je suis obligée de détourner le regard.

"Regarde-moi, Zaia. Sa voix est douce, rauque et basse alors qu'il me force à tourner la tête vers lui. Son nez effleure le mien avant qu'il ne pose son front sur le mien. Je vous remercie". Il dit doucement. Sa main, qui avait saisi mon coude, le lâche et s'enroule autour de ma taille.

Je ferme les yeux, baissant la tête pour qu'il ne voie pas ce que cela me fait. Il lâche mon visage, me prend l'arrière de la tête et m'attire contre son torse, posant sa tête sur la mienne.

C'est un moment intense, mais d'une certaine manière, le fait qu'il soit nu rend la situation un peu plus amusante et je ne nierai pas que je me sens gênée.

"Je sais que tu es heureux, mais tu es nu ", murmure-je en m'éloignant. Si je reste plus longtemps dans ses bras, j'aurai à nouveau envie de lui. Il me lâche, comme s'il ne voulait pas me contrarier.

Il y a un silence gênant entre nous avant qu'il ne se passe les doigts dans les cheveux. Je secoue la tête, cachant mon sourire en me détournant et en me dirigeant vers la salle de bain.

J'ai mal. Il ne s'est pas retenu, et je sens les séquelles de cette séance de sexe. Je me mords la lèvre, le cœur serré, avant de le regarder par-dessus mon épaule.

"Bonne nuit, Sébastien... Je te contacterai demain", dis-je en entrant dans la salle de bains. Je suis sur le point de fermer la porte quand il m'arrête, saisissant la porte et m'empêchant de la fermer. Mes yeux s'écarquillent et je hausse un sourcil. "Je peux t'aider ?"

"Ma chemise". Il me dit avec un sourire arrogant.
"Oh..." Je baisse les yeux. Il s'appuie contre la porte et croise les bras, montrant clairement qu'il n'est pas prêt de se détourner.

Quelle impudeur !

Ses yeux bleus perçants sont sur moi, ils me déshabillent et même si j'ai envie de lui dire de se détourner... j'ai aussi envie de le taquiner. Je lui tourne donc le dos, faisant lentement glisser la chemise de mes épaules.

J'entends son rythme cardiaque s'accélérer et je souris en la laissant tomber à mes poignets avant de la retirer et de placer un bras sur mes seins ; je me retourne et la lui tends.

"Ta chemise, Alpha ", dis-je d'un air coquet en clignant des yeux. Il expire lentement, déglutit difficilement en me la prenant, et je souris. "Je crois que j'ai gagné ce round ", dis-je avant de le pousser hors du chemin et de claquer la chemise de la porte.