Chapitre 23 : le changement c'est maintenant

69 3 0
                                    

Portugal, Figueiras
Rosa :

En toute tranquillité, mon corps s'étire lentement dans le lit en fer forgé noir. Cid tombe à cause de mon pied qui le pousse au sol. Il remonte et me fais une moue de tristesse avant de le prendre dans mes bras. Son haleine fétide du matin me donne la gerbe.

Mes pieds frôlent le parquet en pin couleur sombre, mes mains attrapent la brosse à dent. En même temps, mon pyjama se baisse puis le soulagement fait place. Mes yeux regardent ma serviette hygiénique qui est rempli de sang avec des petites boules noires.

Une nouvelle serviette me rapporte du confort car ça me gêner quand elle était pleine. J'avance vers ma cuisine pour me préparer à manger. Les céréales chocapic tombent dans le bol, le lait tombe après afin que toutes mes céréales sois mouillées.

J'allume la télé en faisant défilés les programmes jusqu'à tombé sur des dessins animés. Mes paupières se ferment quand je croque dans mon petit déjeuner.

Cid s'installe à coter de moi attendant de la nourriture qu'il n'aura jamais.

Un vrai glouton...

Il vient à peine de finir sa gamelle de croquette qu'il quémande de la nourriture.

Toc.toc.toc

Il accourt vers l'entrée en grattant la porte, je pousse un long soupir et mes jambes m'amène jusqu'à la porte que j'ouvre violemment.

Il est au courant de l'heure...

Son sourire narquois sur son visage mate, son bouc suis le mouvement de son visage, ses cheveux bouclés et crépus en même temps son coiffer parfaitement sur sa tête.

- On va courir ? annonce t-il.

J'ai du mal entendre...

- Tu sais quel heure il est ou pas ? 6 heures du matin, je viens juste de me réveiller et j'ai toujours la tête dans le cul alors sors d'ici avant que je lâche mon chien sur toi.

J'essaye de fermer la porte mais il la retient, lève ses sourcils en l'air, me donne un coup d'épaule en me poussant pour entrer chez moi.

Non mais...

Cid ne m'aide surtout pas en lui sautant dessus comme un fou. Mes yeux aussi haut dans le ciel qu'un avion, j'avance vers mon bol de céréales. Une veste vol sur mon visage, un regard taquin apparait sur son minois à la con.

J'ai mes règles et en plus je viens de me réveiller...

Il veut sa mort...

- On va courir 20 kilomètres, tu a intérêt à me suivre jusqu'au bout et de ne pas t'arrêter et surtout stop les petit déjeuners comme ça. M'informe t-il.

Je le tape quand...

Je finis de siroter mon lait, me lève et lui répond avec un doigt d'honneur. A toute vitesse, mes jambes montent les escaliers pour me changer. Par contre les 20 kilomètres il peut se gratter je viens à peine de reprendre le sport alors il va se calmer le rookie.

Mon legging marron assortis avec mon lycra, le gilet de course enfiler sur mes épaules me donne un style de la fashion week. J'attrape mes chaussures de courses et les enfiles en les lassant correctement pour ne pas tomber ni que mon pied bouge dedans.

- TU TE MAGNE J'AI DEJA MIS LE HARNAIS A CID ON T'ATTEND ! crie Elias d'en bas.

Mon souffle est déjà cours d'avoir monté les escaliers, le cardio n'est plus le même qu'avant même si j'ai recommencé la course, impossible de me taper 20 kilomètres de courses. Les rêves c'est la nuit mon grand.

Drift or dieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant