Don't get Lost

Chapitre 11 : Sécurité

Chapitre 11 : Sécurité

Lydia, dans sa course effrénée, resta près de son frère, sentant son angoisse et cherchant à comprendre ce qui se passait.

« Alec, qu'est-ce qui se passe ? » cria-t-elle en courant à ses côtés.

Alec, le souffle court, jetait constamment des regards en arrière pour s'assurer que Lydia était toujours là, devant lui, en sécurité. « Je t'expliquerai plus tard ! Pour l'instant, continue de courir ! »

Finalement, ils atteignirent le réfectoire, une grande pièce avec des fenêtres barricadées par de lourds volets métalliques. Essoufflés et terrifiés, ils s'y réfugièrent, fermant la porte derrière eux avec précipitation. L'Alpha semblait avoir cessé de les poursuivre, mais tous étaient encore sous le choc de cette rencontre brutale.

Jackson, haletant, fut le premier à parler. « Alec, c'est quoi ce bordel ?! Qu'est-ce qu'on fuit au juste ?! »

Alec, les mains encore tremblantes, chercha ses mots. Il savait qu'il devait leur dire quelque chose, mais comment expliquer l'inexplicable ? « Écoutez... » commença-t-il, sa voix trahissant son désarroi. « On est poursuivis par... quelqu'un de très dangereux. »

Scott, se sentant accablé par la culpabilité, coupa Alec d'une voix grave. « C'est Derek... Derek Hale. C'est lui le tueur. »

Allison, horrifiée par cette révélation, recula d'un pas. « Quoi ?! Mais... pourquoi est-ce qu'il ferait ça ? »

Mais Alec secoua vivement la tête, refusant de laisser cette idée s'installer. « Non, c'est pas Derek. Ce n'est pas lui, » insista-t-il, les yeux fixés sur Scott. « Derek est... »

Mais avant qu'il ne puisse finir sa phrase, Jackson, pris de panique, s'exclama : « On doit appeler la police ! »

Lydia hocha la tête en signe d'accord, attrapant son téléphone. « Oui, c'est la seule chose logique à faire. »

Stiles, cependant, leva la main pour les arrêter, son visage pâle comme un linge. « Non, attendez ! On ne peut pas. Si on appelle la police, mon père... » Il n'eut pas besoin de terminer sa phrase. Tous savaient que le shérif serait le premier à répondre à un appel d'urgence, et l'idée de l'impliquer dans ce cauchemar les glaçait d'effroi.

Lydia, néanmoins déterminée à obtenir de l'aide, passa tout de même l'appel. Le téléphone sonna plusieurs fois avant qu'une voix désintéressée ne réponde.

« Département de police de Beacon Hills, que puis-je faire pour vous ? » dit la voix au bout du fil, sans aucune urgence.

« Nous sommes au lycée ! » s'écria Lydia. « Il y a... quelqu'un nous poursuit ! Nous avons besoin d'aide immédiatement ! »

La voix au bout du fil sembla hésiter un instant. « Écoutez, on nous a informés qu'il pourrait y avoir des plaisantins qui feraient des canulars ce soir. Si c'est un canular, vous feriez mieux d'arrêter. Ce genre de blague peut avoir de sérieuses conséquences. »

Lydia resta sans voix, ses mains tremblantes de colère et d'incrédulité. « Mais... non, ce n'est pas... ! » Mais la ligne avait déjà été coupée. Lydia regarda son téléphone avec un mélange de désespoir et de frustration.

Alec, voyant que la situation leur échappait, prit une décision rapide. Il attrapa son propre téléphone et composa le numéro de son chef de caserne. Après quelques sonneries, une voix grave et familière répondit.

« Alec ? Qu'est-ce qui se passe ? » demanda la voix avec sérieux.

« Chef, c'est une situation d'urgence, » répondit Alec, tentant de garder son calme. « Nous sommes piégés au lycée avec plusieurs personnes. Nous sommes poursuivis par un individu extrêmement dangereux. J'ai besoin d'une ambulance et d'une patrouille de police ici tout de suite. »