Chapitre 1

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Un rayon de soleil entra dans la pièce clair et se posa sur moi comme une plume de lumière qui, en me chatouillant, éliminait mes problèmes. Dommage que ceux-ci ne puissent être éliminés si facilement. Mes quatre ans de souffrance ne pouvaient se régler en un instant, même si j'aurais payé cher pour que ce soit possible.

Même si je le racontais à qui que ce soit, que j' en écrivais des livres, personne ne me croirait. Ils s'exclameraient surement que moi, Erimaa Mazayu, bientôt Namiyota Mazayu, la plus belle et puissante femme du monde de Mizuha, ainsi que la future épouse du prince Jinaho, héritier du trone de Oyachi, le Pays du Sud, n'avait pas le droit d'etre mahleureuse et que c' était injuste envers les gens qui n'avaient rien et les personnes qu m'avaient élever. C'est vrai que si quelqu'un me disait ceci, je ne saurais pas si je pourrai répondre honnêtement car si j'avais été une personne sincère, je ne serais surement pas dans ma triste situation.

En même temps, depuis le jour où je me suis révélé être la quatorzième Erimaa, une magicienne de l' eau ayant une maitrise du liquide bien supérieure à la moyenne et qui, en finissant sa formation, étaient capables de tout ce qui était imaginable, mon chemin avait été tout tracé par les supérieurs de ce monde. Comme si ce n'était pas assez, la treizième Erimaa, qui aurait dû être ma professeur, avait disparu quelques années avant ma révélation, rendant ma formation impossible.

Mais le pire, c'était que mes parents, qui m'avaient abandonnés parce qu'ils avaient peur de moi, m'avaient fiancés, il y a quatre ans, sans mon accord et selon la coutume des Erimaa, avec le prince du royaume du Sud, que je n'avais jamais réussi à aimer. J'avais également payer très cher le fait de lui avoir été infidèle.

Jinaho avait beau être séduisant et aimable, son côté sombre et hypocrite, qu'il ne montrait à personne sauf au personnel de la maison royale, m'avait traumatisé depuis que j'avais 12ans.

Le mariage était dans une heure. à l'aide de Suchimi et de Kori, mes amies de toujours, je mettai péniblement mon kimono cérémonial et ajusta ma broche préféré, celle avec le lys bleu, dans mes long cheveux turquoise, alors coiffés dans un strict chignon tressé. Puis, Kori m'apporta mon Haori*, lui aussi blanc mais parsemé de fleurs, tandis que Suchimi me mit du maquillage autour des yeux et sur les joues. Enfin, elles firent tout deux un pas en arrière pour me contempler, les yeux ronds d'émerveillement:

<< Voilà! s'exclama Suchimi d'un ton convaincu. Je suis sûr que Jinaho ne résistera pas une seule seconde à ton charme et voudra l'épouser tout de suite!

C'est clair! renchérit Kori, inhabituellement détendue. En même temps, tout le monde a toujours su que vous étiez fait l'un pour l'autre!

Je suis si belle que ça? >> demandai-je à Suchimi.

Celle-ci m'apporta un miroir. Mais en regardant mon reflet, j'us l'impression que celle que je vis n'était pas moi, mais une autre fille, une autre Erimaa Mayazu, ressemblant en tout point à sa mère, aimée de tout le monde et follement amoureuse de son prince. Bref, quelqu'un d'autre, mais prenant mon apparence à chaque fois que j'étais en compagnie de quelqu'un, donc tout le temps. Alors, submergée par ces sombres pensés, je me contentai de répondre:

<< Merci les filles, vous m'avez rendu magnifique.

Oui! s'écria Suchimi, ravie. Mais c'est surtout Kori qui...

Attends Suchi! la coupa mon autre amie. Ça va Maya?

Mais oui, ne vous en faites pas, dis-je en regardant par la fenêtre.

Tu vois, Kori! s'exclama Suchi en lui tirant la langue. Tu devrais bien connaître ce genre de chose! >>

C'est vrai que notre amie aux yeux sombres, qui avait trois ans de plus que nous, s'était mariée l'année dernière au fils d'un partenaire de travail de ses parents.

Avant le jour de l'hymen, Kori nous parlait très souvent de son fiancé et à quel point il était romantique.

Mais le jour du mariage, elle avait fondue en larme pendant qu'on l'avait coiffée et semblait assez triste. Depuis, elle avait toujours cet air blasé et ne nous racontait plus rien de son mari.

Pour moi, j'ai toujours pensé que les mariages arrangés n'avaient jamais de fin heureuse et que c'était également le cas de Kori, aussi triste que ce soit.

Soudain, on frappa à la porte et une domestique, aujourd'hui très bien habiller, entra dans la pièce d'un pas timide:

<< Mademoiselle Erimaa, sa majesté vous attend à la coupole dans le jardin royal. Je... je vous prie de me suivre.

Très bien, j'arrive.>> dis-je en me levant péniblement de mon siège.

L'employée de maison m'attendit et me tint la porte, avant de passer devant. Avant de sortir, je me retournai vers mes amies:

<<Vous venez?

– Pas encore, répliqua Suchimi d'un ton joyeux. Nous, on doit encore se préparer!

– Mais ne t'en fais pas Maya, ajouta Kori en souriant. On sera là juste attend pour t'assister à la cérémonie.

– J'espère bien!>> dis-je en m'engouffrant dans le sombre couloir



*Un Haori est la cape du kimono. Par exemple, dans Demon slayer, beaucoup de personnages en portent un par-dessus leurs uniformes. (En gros c'est la nappe de pique-nique de Tanjiro;))

Bonjour et bienvenue dans cette nouvelle aventure!

Ça fait deux ans que j'écris ce livre et j'espère qu'il nous plaira!

Que pensez-vous du début et pourrais-je améliorer quelque chose?

À toute suite pour la suite! ;)

With love,

- Mango_sp

Les Portes des Étoiles; L'Écho de l'Eau (Tome 1)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant