Ma classe avançait silencieusement dans les couloirs, telle une courte caravane dans des ruines désolées. Nous passâmes à côté de plusieurs classes, longeames l'escalier principale, ouvrimes une porte en verre et montâmes d'un étage grâce à une rampe en béton. Tout de suite, l'ambiance changea complètement.
Si les trois premiers étages étaient vieux avec des murs rouges et des fenêtres ressemblant à des vitraux de temple, le quatrième étage avait une ambiance de laboratoire. C'était surement à cause des murs blanc immaculés et des portes également claires au serrure bien plus conplexe; contrairement au étages du dessous qui se contentait de vieux trous rouillés.
Mme. Yomi ouvrit une autre porte transparente et la tint pour nous faire passer. Je remarquai tout de suite qu'il faisait plus chaud dans cette partie de l'école et regardai vers le haut. Les fenêtres étaient ici sur le plafond et directement exposées au soleil, ce qui expliquait le changement de température. Le plafond était aussi très bas et s'affaissait sur le côté, ce qui valut une bosse à Tomoyo, qui n'avait pas constaté la différence de hauteur.
Ma classe tourna encore une fois à gauche et se retrouva dans un couloir encore plus étroit, presque étouffant, mais non très différent du précédent. À un moment, Mme. Kikomi qui ouvrait la marche s'arrêta devant une porte, blanche elle aussi, et toqua.
Une petite femme avec des cheveux bruns coupés en carré et à la longue robe fleurie vint ouvrir :
« Ah Mme. Kikomi ! Heureusement que vous êtes là ! Ma classe vous attendait ! Ils seront ravis de vous connaitre ! Entrez, Entrez !
– Merci, Mme. Samare, dit la professeure de ma classe. Nous venons! »
La salle de classe de la seconde E reflétait parfaitement l'ambiance du couloir. Cette pièce était également entièrement peinte en blanc et une étrange odeur s'élevait du sol.
J'étais assise près d'un garçon que je ne connaissais pas. Il avait des cheveux noirs très courts et une fine cicatrice sur le sourcil droite. Il semblait ne pas avoir envie de travailler avec moi au vu de la mine dégoûtante, presque abominable qu'il faisait en me voyait. J'ai tout de suite pensé que son apparence pourrait intéresser bien des filles mais quand je le regardais, j'avais l'impression que c'était un garçon tout à fait ordinaire et pas particulièrement beau.
En me retournant, je pus apercevoir Jiyuno, qui partageait sa table avec Ubi, la fille au cheveux rose de ma classe, et qui jetait des regards pensifs à Tomoyo, assise devant lui.
Je ne pus échanger un seul mot avec partenaire de table car un homme, qui était, jusque-là, rester dans l'ombre de la salle
, se leva et s'exclama :
« Je salue fortement les nouvelles arrivantes. Je suis monsieur Jaguchi et je suis le professeur principal de cette classe. Je serai également votre prof. d'histoire et de philosophie. Dans l'heure qui suit, vous allez faire équipe avec votre camarade assis à côté de vous et vous allez simuler un entretien d'embauche. Mes collègues et moi vous avons mis des exemples de questions que vous pourriez poser à votre partenaire au tableau. Cet exercice vous permettra de mieux connaître vos collègues de la classe parallèle. Amusez-vous, travaillez bien et ne faites pas trop de bruit! »
Je regardai alors mon partenaire, qui n'avait pas l'air d'avoir très envie de faire cet exercice et je lus la fiche posée sur la table. La feuille s'intitulait : "Entretien d'embauche chez un électricien"
Le souci, c'était que j'ignorais complètement ce qu'était un électricien. Mizuha n'était vraiment pas aussi avancé technologiquement que ce monde-ci! Là-bas, l'électricité n'existait presque pas, mis à part l'énergie mécanique comme le moulin à eau. En difficulté, mais décidé à mener à bien l'exercice, je me tournai vers mon collègue et demandai :
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Les Portes des Étoiles; L'Écho de l'Eau (Tome 1)
Teen FictionAlors que Mayazu, femme la plus puissante de son monde, est censé passer le meilleure jour de sa vie, tout bascule: des soldats du pays ennemis s' incruste à son mariage et commettent un massacre, ses amies se font enlevés et son fiancés disparait s...