Chapitre 34

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Quand j'arrivai devant notre maison, la première chose que je remarquai fut qu'aucune lumière n'était allumée et que les rideaux dans la chambre de Tomoyo étaient tirés.

Un fois devant l'entrée, je sonnai, puis toqua plusieurs fois à la porte mais seul le silence me répondit. Alors, je sortit les clefs de mon sac et ouvrit par moi-même.

Une fois à l'intérieur, je déposai mes chaussures et mit mes chaussons, comme d'habitude.

Mais soudain, j'entendis de lourd sanglot provenir du salon. J'y accourais donc et découvris Jiyuno, affalée sur le canapé, un gros paquet de mouchoirs entre les mains.

Dès qu'il m'entendit, il leva lourdement la tête et me salua tristement d'un signe de main. Tout son visage était rouge et il avait de grosses cernes, preuve qu'il pleurait depuis longtemps.

<< Qu'est ce qu'il se passe, Jiyuno? demandai-je en m'asseyant près de lui.

Rien, ne t'en fait pas...

Arrête! Je sais bien que c'est faux! rétorquai-je. Il s'est passé quelque chose avec Tomoyo?

Pas vraiment. Elle est toujours dans un sale état et je n'ai pas réussi à la faire manger...

Mais ce n'est pas grave. Elle pourra manger...

Tu ne comprends pas! >> s'écria-il en fondant en larme.

Non, je ne comprenais pas... Alors, je mis ma main sur son épaule pour le réconforter et lui chuchota d'une voix plus calme:

<< Raconte-moi.>>

Jiyuno s'essuya les joues, s'éloigna un peu de moi et commença:

<< Yamauzuro... ou plutot Tomoyo, n'est encore jamais tombé malade. On se connait depuis toujours et même si on s'est perdus de vue pendant longtemps, elle a toujours été infatigable. Alors, pourquoi maintenant?

Il y a une première fois à tout, tu sais...

Non Mayazu! Tomoyo est littéralement increvable! Mais maintenant que ce n'est plus le cas, je crains le pire pour nous... >>

Il se remit alors à pleurer:

<< Tu sais, malgré nos inlassables disputes, j'aime Tomoyo, plus que n'importe qui d'autre sur cette planète. Mais je sais que mon amour pour elle est impossible. Je suis trop différent, ou plutôt... >>

Il n'eut pas le temps de finir sa déclaration car nous entendimes un gros grincement venant de l'escalier. Tomoyo apparut alors dans l'encadrement de la porte, le pas traînant et le teint livide. Elle ne semblait vraiment pas dans son assiette.

Soudain, elle trébucha par sa fatigue mais Jiyuno la rattrapa à temps. En larme, il la serra contre lui et enfouit sa tête dans ses longs cheveux. Tomoyo rougit faiblement et lui chuchota à l'oreille:

<< Ko... Jiyuno! Merci... >>

Puis, elle colla sa tête contre son torse et mit ses mains sur les hanches du garçon.

Toujours assise sur le canapé, je contemplais les deux avec tendresse et envie. J'aurais tant voulu avoir la même relation avec Jinaho, saine, réciproque et consentante, même si en vérité, c'était moi le problème.

Tout à coup, Tomoyo flancha à nouveau et menaça à nouveau de tomber. Jiyuno réessaya de la ramener à elle mais rien n'y fit. Elle s'était évanouie, une fois de plus!

Le garçon gémit de tristesse avant de se retourner vers moi:

<< Viens m'aider s'il te plait. On va la ramener de sa chambre...

Oui >> dis-je.

Une fois que nous fûmes en haut, Jiyuno déposa Tomoyo dans son lit et s'assit sur une chaise près d'elle, à côté de laquelle il y avait une bassine avec de l'eau et un torchon.

<< Merci de m'avoir aidée. Si ça ne te dérange pas, j'aimerai rester un peu seul pour réfléchir!

Bien sur, dit en quittant la salle >>




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Salut et merci d'avoir lu ce chapitre!

Par manque de temps ou pour y caser le reste de l'histoire, les prochains chapitres seront plus courts et feront maximum quelques minutes de moins. Désolé si ça ne vous plait pas :(

Trigger Warning!!!! Le prochain chapitre abordera des thèmes assez matures! Mais si vous êtes assez tolérants, il n'y aura (normalement) pas de problème.

À bientôt!

With love,

- Mango_sp

Les Portes des Étoiles; L'Écho de l'Eau (Tome 1)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant