Scène 7 : un invité inattendu

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Palos lui fit toucher les différentes œuvres. Il préférait la peinture oui, mais il était très doué en sculpture et s'était amusé à représenter diverses choses. Il faisait de l'abstrait et du figuratif. Il fit toucher aussi ses toiles à la femme brune qui sourit en sentant la texture de la peinture.

Le temps passa vite et ils discutèrent, rirent ensemble. Ils finirent par ressortir et Palos la raccompagna chez elle. Il marchait lentement sur l'allée pavé de la rue et regardait de tant à autre l'éclat resplendissant du soleil à travers les petites maisons de pierre et mousse.

Palos : c'était amusant, n'est ce pas ?

Padmé : oui.

Palos : ça m'a rappelé le bon vieux temps.

Padmé : peut-être...

Palos : Padmé... j'aurai dû continuer à faire de la politique.

Padmé : hein ? Non ! Ne dis pas ça ! Tu fais des choses magnifiques, la politique ne t'était pas destiné, mais plutôt...

Palos : je ne t'aurais pas abandonné, tu ne serais sûrement pas devenu aveugle... et j'aurai été le père de tes enfants.

Padmé : elle mit la main sur son épaule. Le passé est passé, il faut aller de l'avant... ils tournèrent en silence, Padmé entendit un bruit, elle leva la tête. C'était quoi ça ?

Palos : des pas sur les pavés... plutôt rapide qui se dirigent vers nous...

Padmé : Ryoo ! La jeune fille s'arrêta devant elle, essoufflée. Que se passe t il ?

Palos : comment as tu deviné que c'était...

Ryoo : Padmé ! Quelqu'un veut te voir !

Padmé : qui ?

Ryoo : un prénommé Obi Wan.

Padmé : OBI WAN ?

Palos : Obi Wan Kenobi ?

Padmé : j'ai compris pourquoi il est là ! À ces mots, elle s'élança à travers les rues, paniquée. Palos jeta un coup d'oeil à la jeune fille surprise.

Palos : comment va t elle faire pour arriver à la maison ?

Ryoo : elle connaît le chemin par coeur.

Elle arriva à la maison essoufflée après avoir frôlé chaque mur. Elle s'arrêta, un homme aux cheveux roux parsemé de cheveux gris se tenait devant la maison. Il se tourna vers la femme qui soufflait. Elle leva la tête, elle n'attendait qu'une chose : que l'homme parle pour qu'elle le reconnaisse.

Obi Wan sourit en la voyant et toussa doucement, Sola passa la tête par la fenêtre et vit sa sœur.

Obi Wan : Padmé... je vois que tout va au mieux.

Padmé : n'y pense même pas, Obi Wan. Elle avança en tâtonnant jusqu'à la portail de la petite maison. Elle monta les escaliers difficilement. Elle se plaça devant l'homme.

Obi Wan : je ne t'ai même pas dit pourquoi je suis venu.

Padmé : j'ai compris, tu ne les amènera pas.

Obi Wan : ah... j'avais compris que tu refuserai. Je voulais te proposer autre chose. Il lui sourit et se tourna vers Ruwee. Ruwee fixa sa fille surprise. Padmé savait bien que tout le monde la regardait. Elle soupira.

Padmé : fais le entrer, papa. Il sourit et baissa la tête.

Obi Wan : content de voir que vous n'avez pas changé, madame.

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