la mission était simple, elle devait aller récupérer un colis suspect dans la partie ouest des bas fond. Elle était seule. D'habitude, la femme brune était accompagné par des personnes peu fréquentables. Là, personne. De plus, son dispositif lui permettant la vue, marchait de moins en moins et elle devait de plus en plus marcher à l'aveuglette.
Tout était étrange. La femme traversa alors les bas fonds et se rendit au point indiqué. Elle était stressée, triste et en colère. Si ses enfants étaient partis, c'était de la faute d'Allan et de ses missions toujours plus horribles les uns que les autres. Elle serra les poings et leva la tête ivre de colère.
Elle arriva enfin à l'endroit indiqué, il s'agissait d'une impasse. La ruelle était sale, chose habituelle pour les bas fonds. Cependant, seul un homme était là, et l'attendait. Les immeubles de trois/quatre étages qui entourait l'endroit, semblaient dominer la rue, la surplomber et l'étouffer. Les bâtiments semblaient déserts et des poubelles avaient été renversés. De l'eau ruisselait et les vitres des bâtiments avaient été brisé en mille morceau. Des gens avaient écrit sur les murs, sûrement des insultes.
Même si cette rue semblait atypique, la femme ne vit rien de tout ça et se concentra sur l'homme qui se tenait au milieu de l'impasse. Ce dernier lui sourit en la voyant arriver.
Homme : ah ! Je vois qu'Allan a envoyé une belle personne pour... elle lui arracha des mains, le sac qu'il tenait. Il recula et fit de n'avoir pas remarquer.
Padmé : merci. À plus. Elle s'en alla en silence, l'homme tendit les bras et soupira. Il voulait plus.
Homme : voyons ma belle ! On ne s'enfuit pas comme ça. Elle serra les dents, et plongea sa main dans sa poche. Il y avait un canif, que sa sœur lui avait offert. Elle ne l'avait jamais utilisé. Elle leva la tête vers l'homme. On devrai plus parler, non ? Tu...
Padmé : SILENCE !
Folle de rage, elle lui enfonça la lame dans la gorge. L'homme tomba au sol mort. Elle retira la lame de sa gorge et ouvrit de grands yeux. La femme regarda le sang de l'homme se verser sur le sol à une vitesse fulgurante. Elle venait de commettre un crime. Elle venait de tuer quelqu'un.
Elle serra les dents et tourna la tête. Elle trembla, elle vit la chaleur quitter le corps de l'homme. Elle recula, trembla et tourna la tête. Elle venait de tuer quelqu'un. La jeune femme se sentit perdu. Son seul réflexe fut de s'enfuir, effrayée par son acte.
Elle courut aussi vite qu'elle put, se prenant murs et passants. Elle voulut hurler... elle se sentait impuissante. Elle arriva à la taverne, essoufflé et leva la tête vers le barman. Elle marcha vers lui, elle trembla.
Padmé : c'est fait. L'homme sourit, il voyait la détresse de la jeune femme. Il en riait presque, il baissa la tête et posa une clé et des objets sur la table. Il s'agissait de ses objets personnels, la clé de sa maison, sa carte d'identité, une photo de ses enfants, et d'autres babioles qu'elle avait oublié. Elle le fixa surprise.
Allan : tu es libre.
Padmé : hein ?
Allan : tu es libre ! Qu'est ce que tu ne comprends pas dans cette phrase ?
Elle ouvrit de grands yeux. Il n'y avait personne dans la taverne, il n'y avait qu'eux. Elle n'y croyait pas. L'enfer était donc fini ? Il la laissait partir ? Mais... pourquoi ? Pourquoi maintenant ? Pourquoi pas avant ?
Elle ne répondit pas et prit machinalement ses affaires et la clé qu'il avait posé et s'en alla. L'homme se mit à rire. Elle se retourna.
Padmé : c'est une blague, n'est ce pas ?
Allan : non, ma belle. Mais si tu veux rester, reste ! « il » aime te voir souffrir.
« Il » ? qui était ce ? Une personne qu'elle connaissait ? Elle serra les dents et fit mine de ne pas avoir entendu. Elle quitta doucement l'établissement. L'homme se rassit lourdement sur sa chaise. Il se tapota le ventre et se racla la gorge. Allan regarda autour de lui et sortit un objet : un holoprojecteur.
Il le posa violemment sur la table et l'alluma. Un hologramme apparaît. Il s'agissait d'un homme sombre habillé de noir. Il avait une capuche et sa tête était baissé. On pouvait voir ses dents complètement jaunes et mal positionnés. Les rides sur son visage indiquaient son âge très avancés. Allan s'agenouilla.
Allan : Dark Sidious... le plan a fonctionné. Cette salope n'est plus en possession des deux gamins.
Palpatine : parfait. Est elle hors jeu ?
Allan : ça, oui. Les jedis ont les gamins et elle, elle n'a que ses yeux pour pleurer. Enfin... ça, elle ne les a pas non plus.
Palpatine : ah ! Elle n'avait pas qu'à me provoquer... Je vais pouvoir m'emparer d'eux... et j'aurai enfin l'apprenti que je souhaite !
******
la femme partit de Coruscante en pleurs, incapable de retourner au sénat demander son poste. Elle était trop sale, en piteuse état et humiliée pour se rendre là bas. Surtout... tout le monde avait dû l'oublier.
Elle prit le premier vaisseau qui allait pour Naboo et s'installe là où personne ne se trouvait. Le voyage fut long. Comment allait elle rentrée ? Son dispositif marchait à peine ! Elle allait devoir se cogner au mur pour aller jusqu'à chez elle. Elle trembla, elle s'effondra en larme. Elle avait tout gâcher.
Padmé arriva enfin au spatioport de Naboo. Elle se dirigea vers la gare pour se rendre dans sa contré lorsqu'elle entendit des cris. On semblait l'appeler. Elle s'en ficha et continua d'avancer. Elle finit par sentir une main sur son épaule. Elle reconnut la voix de l'inconnu.
Palos : tu es devenue sourde, maintenant ?
Elle se tourna vers l'homme qui lui tenait la main. Palos se tenait devant elle, et soupira. La jeune femme aurait voulu se cacher s'enfermer, oublier cet homme. Elle baissa la tête honteuse...
Palos : quelque chose ne vas pas, je présume...
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The Dark Blind
FanfictionLa Guerre des Clones arrive à son terme. Anakin est confronté à un dilemme, sauver sa femme et passer du côté obscur ou la laisser mourir et rester du côté des jedis. Pour compliquer les choses, le jeune homme découvre que son ami, le Chancelier Pa...