Oscar x Arthur

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C'était la trêve estivale, et tous les pilotes savaient que bon nombres des soirées entre eux étaient organisées à cette période là. Seulement, Oscar, étant célibataire depuis bien trop longtemps à son avis, était réticent à s'y aventurer: comme les autres le disaient si bien, c'était entre eux. Ainsi personne de nouveau qui pouvait charmer son coeur. 

De plus, presque personne  n'était au courant de ses attirances, personne à part Lando, bien-sûr. C'était donc celui-ci qui l'avait mené de force jusque dans cette maison en plein coeur de Nice, où se déroulait sans doute la cinquième soirée de la semaine. Et on était vendredi. 

Un Charles un peu trop éméché leur ouvrit la porte, bandana sur la tête, une habitude qu'il avait pourtant perdu depuis quelques années. 

"Oscar !!" lança-t-il, bien trop fort. Devant les sourcils froncés de celui-ci, il baissa la voix. "C'est super de te voir enfin ici, entrez tous les deux ! Il y a un invité de plus que d'habitude, au fait." 

Alors, l'australien s'avança prudemment, se demandant silencieusement qui ça pouvait bien être, se maudissant en même temps. Lui qui n'était pas fan des rencontres et interactions sociales, il allait devoir sortir de sa coquille pour ne pas être vu comme insociable. 

Très vite, le monégasque revint à la charge, l'attrapant par les épaules. Oscar sursauta, mais Charles n'en tint pas compte. 

"Je vais te le présenter, viens avec moi."

"Oscar, Arthur. Arthur, Oscar." Avec un sourire, il s'éloigna, laissant les deux cadets se toiser en silence. Peut-être était-ce ça le coup de foudre, pensa Oscar, avant de se reprendre pour sauver les apparences et lui tendit la main. 

"Salut. Je suis-

- Je sais qui tu es." le coupa Arthur en rigolant. "Ravi de te rencontrer, tu es.." Il s'arrêta un instant, le regardant de haut en bas. "Epoustouflant." 

Oscar ne sut quoi répondre, et resta là, bouche-bée, les joues rouges. Si il avait sut que la soirée commencerait comme ça...

"Excuse-moi, c'était trop ?" Arthur reprit. "Je voulais dire que tu es très beau." 

Les deux étaient maintenant rouges, mais ils furent vite coupés par l'intervention de Lando, qui cria depuis la cuisine. 

"JEU D'ALCOOL !! TOUT LE MONDE VIENT" puis, un peu plus bas. "Oscar et Arthur aussi." 

Après un regard et un sourire gêné, ils se mirent en route, l'australien préférant passer au dessus du fait qu'il tenait très mal l'alcool. 

Son dernier souvenir de la soirée fut la voix d'Arthur, qui sonnait désormais comme une chanson à ses oreilles, appelant son prénom. Puis, le trou noir. 

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Le lendemain matin, il se réveilla les membres endoloris, sans presque aucun souvenir de la veille. De plus, personne ne put lui rappeler ce qu'il s'était passé, tous en gueule de bois. Il rentra donc chez lui bredouille, Lando le chariant sur "l'amitié" qu'il avait apparement développé avec le frère de Charles et personne n'en parla plus pendant 2 semaines, jusqu'à la fin de la trêve. Tout semblait tellement comme un rêve qu'il n'envoya même pas de message à Arthur, se contentant de l'ajouter sur les réseaux. 

Il avait préféré essayer d'oublier cet essai chaotique de sortir de sa zone de confort, se promettant de ne plus boire autant. Ni de tomber sous les charmes d'un monégasque, d'ailleurs. 

Les courses reprenant avec le Grand Prix de Zandvoort, il tenta de se reconcentrer sur ce qu'il savait si bien faire, allant avec plaisir jusqu'à plusieurs heures devant le simulateur. 

Le jeudi matin, il se présenta tôt au paddock, hâtif de retrouver son univers. Quelle ne fut pas sa surprise pourtant de croiser des yeux bleus qu'il connaissait bien, à peine passé devant le garage Ferrari. Alors qu'Oscar pressa le pas, il remarqua du coin de l'oeil le blond s'approcher en trottinant, ne voulant pas attirer l'attention des journalistes. 

Il le rattrapa avant que l'australien n'atteigne le confort de McLaren. 

"Osc !!" 

Etaient-ils proches à ce point-là ? Se demanda Oscar, étant donné que seul Lando lui donnait ce surnom. Il se retourna à contre-coeur, de peur de tomber amoureux, mais aussi vexé que celui-ci n'ait pas tenté de le joindre plus tôt. 

Essoufflé, Arthur reprit. 

"Comment tu vas ? Je suis content de te revoir." Et il l'encercla de ses bras. 

Habituellement, Oscar n'était vraiment, vraiment pas du genre à aimer les contacts physiques, mais il se plongea dans ce câlin comme si sa vie en dépendait. Et c'était presque vrai, il dépendait presque d'Arthur, maintenant. 

Pour ne pas tomber amoureux, c'était raté. 

Plus tard, ils se retrouvèrent dans la drivers room d'Oscar, seulement pour quelques minutes afin de préparer un rendez vous, où cette fois, il n'y aurait que eux. Ils se décidèrent donc sur un cinéma, deux semaines plus tard, lors d'un week end sans course. 

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Monaco, deux semaines plus tard

On toqua à la porte d'Oscar, et celui-ci passa une dernière main dans ses cheveux, indécis depuis au moins deux heures sur le style qu'il voulait porter. Un cinéma, c'était plutôt chill, donc pas de chemise ? Mais quoi, alors, un short et tee shirt ne paraissaient pas être assez pour un premier rendez vous, presque une première impression, sobre cette fois. 

Il s'était donc décidé sur un jean baggy et un tee shirt noir, simple, impossible de se tromper. Pourtant quand il ouvrit la porte il se sentit ridicule. Arthur était si rayonnant qu'il crut ne pas être capable de se retenir de l'embrasser. C'est avec peine qu'il détourna son regard du sourire charmeur qu'arborait le blond pour aller se promener dans les rues natales de ce dernier. 

Sur le chemin, leurs doigts se frôlèrent plusieurs fois, déclenchant des frissons dans l'échine des deux jeunes hommes. 

Sûrement se sont-ils reçus des regards désapprobateurs, leur attitude montrant parfaitement qu'ils ressentaient des sentiments plus qu'amicaux, mais ils ne s'en soucièrent pas et bientôt ils étaient installés l'un à côté de l'autre, attendant le début du film d'horreur. 

Pendant les deux heures qui suivirent, leurs mains se lièrent et Oscar se reposa confortablement contre le torse d'Arthur, qui s'efforçait de faire ralentir le battement de son coeur. Les quelques screamers auxquels ils eurent le droit ne leur permit que de plus se rapprocher, feignant la peur. Pourtant, aucun n'avait été plus apaisé dans sa vie qu'à ce moment-là, et il aurait duré toute une vie si ils avaient pu arrêter le temps. 

Le trajet retour jusqu'à l'appartement d'Oscar se fit enjoué, chacun apprenant réellement à connaitre l'autre en profondeur, bien que les soirées à discuter devant les étoiles ou autour du feu ne manqueraient pas à l'avenir. C'était seulement le début de leur histoire, mais cela leur paraissait tellement évident. 

Arrivé devant la porte qui mettrait fin à leur rendez-vous, ils se scrutèrent une dernière fois, comme lors de leur rencontre chez Charles, et après quelques secondes, ou peut-être des heures d'admiration silencieuse, ils s'embrassèrent enfin. 

Ils ne surent dire lequel des deux avait fait le premier pas, mais ils étaient certains de partager tous leurs sentiments dans ce baiser tant voulu. Et finalement, Oscar se dit qu'il avait eu raison; c'était bien ça, le coup de foudre.





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Les updates viennent vraiment aléatoirement désolé ahah j'écris quand l'inspiration me vient. J'avoue que cette fois l'OS est un petit peu inspiré de moi, ou en tout cas de mes espoirs ahahaha

J'espère que vous avez aimés, n'hesitez pas a commenter ce que vous en avez pensé !!



Recueil d'OS F1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant