Je vous préviens j'aime vraiment pas cet OS, je le poste histoire de parce que j'ai passé du temps dessus mais bon.. j'espère que vous allez aimer quand même.
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Tout avait commencé lorsque Max s'était découvert une étrange passion pour les habits de Charles. Que ce soit des pulls, des tee-shirts, des casquettes... Il lui piquait dès que l'autre avait le dos tourné, les portant pour dormir avec l'odeur du monégasque. Bien-sûr, Charles faisait semblant de ne pas le remarquer, appréciant secrètement ce trait de son petit-ami, bien que le contenu de son armoire baissait à vue d'oeil.
En plus, les nuits qu'ils passaient ensembles à l'abri des regards dès qu'ils le pouvaient n'aidaient pas cette légère obsession: Le brun se réveillait souvent avec l'odeur d'un petit-déjeuner, se levant allègrement pour rejoindre celui qu'il aimait. Et puis là, préparant une tasse de café fumante, Max portait le tee-shirt de la veille de Charles, laissant l'autre vaquer à ses occupations de la journée torse-nu quand ce n'est pas inapproprié, lorsqu'il ne pouvait pas aller chercher d'autres habits chez lui. Heureusement, le néerlandais trouvait toujours un moyen de se faire pardonner. Il préparait des repas romantiques, lui offrait des cadeaux, ou même parfois l'embrassait simplement, une action qui suffisait amplement pour Charles qui aurait tout fait pour goûter à ces lèvres à tous moments de la journée.
Ça pouvait être un baiser discret dans la driver's room de l'un deux, le goût du danger améliorant inexplicablement le moment, ou encore juste avant une course, donnant aux deux amants tout le courage. Enfin, les préférés de Charles étaient ceux d'après course, souvent passionnés et nécessiteux d'amour.
Enfin, dans tous les cas, Max trouvait une excuse assez recevable pour se permettre de continuer sa collection. Bien-sûr, ce n'était pas réellement un besoin étrange, mais juste l'expression d'un homme amoureux, qui avait besoin de sentir la présence de son partenaire quand il ne pouvait pas le voir, ou pire, quand il ne pouvait pas l'approcher plus que de raison alors qu'ils étaient dans la même pièce.
Un soir, alors que les obligations médiatiques de chacun étaient enfin terminées, Charles tenta de se faire discret, n'attirant pas les paparazzi alors qu'il se glissait à l'intérieur de l'appartement de Max. Ils avaient été les deux sur le podium ce jour-là, et alors qu'il n'avait pas pu exprimer son amour et sa joie devant tout le monde, il comptait bien se rattraper ce soir.
Rapidement, comme à son habitude, il se déchaussa et retrouva son petit ami sur son canapé, se vautrant dans ses bras, inspirant son odeur rassurante alors qu'il reposait sa tête dans son cou.
"Tu vas bien Charles ?
-Hmhm" Il murmura, son souffle provoquant des frissons sur la peau de Max. Alors, resserrant ses bras autour de lui, il lui caressa gentiment le dos.
Après quelques dizaines de minutes, le couple se sépara, uniquement pour se diriger vers la chambre qu'ils partageaient, extériorisant leur amour comme ils le pouvaient après l'adrénaline de la journée. Ils s'embrassaient doucement, amoureusement, les mains se baladant avec ardeur sur le corps de l'autre, se redécouvrant comme si c'était la première fois.
Et bientôt, ils étaient bien plus réveillés qu'auparavant, des gémissements leur échappant sans qu'ils ne puissent les contrôler.
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Le lendemain matin, Max se réveilla au son de son alarme qu'il éteignit immédiatement de peur de réveiller son copain. Doucement, déposant un léger baiser sur le front du monégasque, il s'extirpa du lit, encore légèrement endolori.
Il aurait tout donné pour se reposer dans les bras de son amant encore quelques heures, mais son entraîneur était déjà présent depuis dix minutes et il ne pouvait se permettre de prendre encore plus son temps sans passer pour quelqu'un d'arrogant.
Alors, il se prépara, et descendit dans son sous-sol où se trouvait sa salle de sport après avoir écrit un mot à Charles afin qu'il ne s'inquiète pas.
Après s'être platement excusé à son coach, Max s'était mis au travail, se rendant compte au bout d'un moment que, dans la vitesse du moment, il avait pris le premier tee-shirt qui lui venait sous la main: soit celui de Charles. Et apparement, son amant s'en était rendu compte en même temps.
Charles s'était réveillé avec la lumière du soleil, frissonnant face au froid qu'avait laissé l'absence de Max dans le lit. Doucement, il s'était alors réveillé dans l'objectif de trouver celui-ci.
Seulement, il n'avait pas trouvé son tee-shirt et, levant les yeux au ciel, amusé, il se dit qu'il le trouverait probablement sur son copain qui devait être en train de préparer le déjeuner. Cependant, alors qu'il ne sentait pas l'odeur traditionnelle de ses matinées, il comprit qu'il n'était pas là.
Cette fois, il ne fut pas amusé. Il était à l'appartement de son copain, qui, au passage, possédait uniquement des tee-shirt RedBull, et il avait une réunion en visioconférence avec Ferrari dans à peine quelques minutes.
Cela lui laissait assez de temps pour la seule solution qui s'offrait à lui: aller chercher Max, et l'engueuler au passage. Il descendit les escaliers et, n'entendant aucun bruit, il cria à son attention.
"Max !! Mon tee-shirt !"
Le visage de celui-ci devint livide, et il eut à peine le temps d'adresser un signe aux caméraman d'arrêter de filmer que Charles recommença à parler.
"T'abuses, franchement. Je sais que t'aime me voir torse nu mais quand même !"
Bien-sûr, il ne l'avait pas prévenu de l'arrivée des journalistes, lui même ayant totalement oublié leur présence. Il avait simplement pensé que Charles ne descendrait pas, étant donné qu'il ne le fait jamais. Mais apparement, le sort était contre lui...
Alors que le monégasque continuait son monologue en apparaissant dans le champ des caméras, il se rendit compte que c'était trop tard. Que ceux qui n'avaient pas reconnu sa voix reconnaitront son visage, et il ne pouvait définitivement pas compter sur la discrétion de tous les journalistes pour couper cette scène.
"Oh"
Le visage de Charles se décomposa à son tour. Il apparaissait torse nu, devant les journalistes, dans l'appartement de Max. Oh, et en insinuant qu'ils étaient ensembles.
Merde.
Max bégaya un instant, puis il parvint à demander une pause à toute l'équipe qui l'accompagnait. Charles, lui, n'avait pas bougé d'un centimètre, et restait tétanisé face à l'erreur qu'il venait de faire.
"Eh, Charles, Charles, écoute-moi."
Son regard ne suivait même plus, et Max le fit asseoir au sol.
"Ecoute-moi, c'est bon, c'est pas grave. C'est pas grave mon amour.
-Et la presse ? Et toi ?" Il parvint à articuler faiblement.
"C'est rien, on va s'en sortir, il ne va pas y avoir de problème. Ça va aller, c'est ok."
Charles sembla se détendre, ou du moins être un tout petit peu moins crispé sous le bras de Max, et sous ses doigts qui caressaient ses cheveux. Oui, ça ira.
Pour autant, Max arrêta de voler tous les tee-shirts de Charles, et il lui fit même de la place pour mettre des habits, au cas où. Et ça alla, en effet. Ils s'aimaient.
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Recueil d'OS F1
Fanficpilote x pilote les propositions sont prises avec plaisir :) ° Si besoin, par exemple pour les smut ou sujet sensibles, il y'aura des TW au début des chapitres ° J'écris seulement pour le plaisir et pour (j'espère) faire plaisir aux autres, donc si...