La partie n'est pas finie

La force des mots

**Chapitre 18 : La Force des Mots**
Bonne lecture mes staaaars !!!

La tempête médiatique ne s'était pas calmée. Depuis la parution de leur communiqué, Jordan et Gabriel étaient sous les feux des projecteurs d'une manière qu'ils n'avaient jamais anticipée. Les réseaux sociaux étaient en ébullition, les journalistes campaient devant leurs bureaux, et les plateaux télévisés ne parlaient que de leur relation.

Mais malgré cette agitation incessante, une étrange sérénité s'était installée entre eux. Leur amour, bien que maintenant exposé, se sentait plus vrai, plus authentique. Ils n'avaient plus à se cacher. Ils n'étaient plus des ombres dans la vie de l'autre — ils étaient ensemble, au grand jour.

Ce soir-là, après une longue journée passée à naviguer entre conférences de presse et réunions stratégiques, ils étaient de retour chez eux. Le salon, autrefois un sanctuaire de silence où ils se réfugiaient dans la clandestinité, était devenu un espace de vérité et de liberté.

Jordan s'était allongé sur le canapé, un verre de vin à la main, tandis que Gabriel s'affairait en cuisine à préparer quelque chose de simple. Le bruit des casseroles et de l'eau qui bouillait formait une douce mélodie en arrière-plan. Pour la première fois depuis longtemps, ils n'étaient plus accablés par la peur de ce qui pourrait se passer.

Gabriel vint le rejoindre, posant deux assiettes fumantes sur la table basse avant de s'asseoir à côté de Jordan. Ils échangèrent un regard complice, un sourire tendre aux lèvres.

« Tu sais, » dit Gabriel en prenant place, « je ne pensais pas que j'aurais autant envie de pâtes après une journée comme celle-ci. »

Jordan rit doucement, prenant une bouchée. « La simplicité a parfois son charme. »

Ils mangèrent en silence pendant quelques minutes, savourant ce rare moment de calme. Mais sous la surface, Jordan sentait une chaleur grandir en lui, une émotion qu'il n'avait jamais totalement exprimée à voix haute. Il se tourna vers Gabriel, observant chaque détail de son visage, chaque ligne dessinée par la lumière douce du salon.

Gabriel finit par remarquer le regard intense de Jordan. Il posa sa fourchette et sourit, légèrement amusé. « Qu'est-ce qu'il y a ? Pourquoi tu me regardes comme ça ? »

Jordan prit une inspiration profonde. Il savait que c'était le moment. Après tout ce qu'ils avaient traversé, après toutes les batailles qu'ils avaient menées, il était temps de mettre des mots sur ce qu'il ressentait depuis si longtemps.

« Gabriel... » commença-t-il, sa voix légèrement tremblante. « Je crois que je ne te l'ai jamais dit clairement. Pas vraiment. Pas avec les mots qu'il faut. »

Gabriel fronça les sourcils, mais un sourire affectueux étirait ses lèvres. « De quoi tu parles ? »

Jordan se redressa sur le canapé, posant son assiette sur la table basse. Il tourna tout son corps pour faire face à Gabriel, prenant ses mains dans les siennes. Son cœur battait la chamade, mais cette fois-ci, ce n'était pas de la peur. C'était de la sincérité, brute et sans filtre.

« Je t'aime, Gabriel. »

𝓙𝓮 𝓽'𝓪𝓲𝓶𝓮

Les mots étaient simples, mais puissants. Ils résonnaient dans l'air comme une confession longtemps retenue. « Je t'aime vraiment, et je crois que je te l'ai montré de mille façons sans jamais te le dire aussi clairement. Alors voilà, je voulais que tu le saches, que tu l'entendes. »

Gabriel le regarda, ses yeux s'illuminant instantanément. Un éclat de surprise passa sur son visage, suivi d'une vague de tendresse infinie. Ses lèvres s'étirèrent en un sourire radieux, et ses doigts se resserrèrent autour de ceux de Jordan.