Quatrième virage

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Quatrième virage.

Sans lui laisser le temps de répondre, Knife l'embrassa. Le tout prit tellement Virus par surprise qu'il ne sut pas comment réagir et ne bougea pas. C'était la deuxième fois ! Quel était le problème avec Knife ?! Il ne comprenait rien à ce qui pouvait bien se passer dans sa tête. Une seconde, il paraissait le haïr ; la seconde suivante, il l'embrassait comme si sa vie en dépendait.

Même si Virus avait voulu réfléchir davantage, il n'aurait pas pu. Le baiser lui coupait le souffle. Il n'avait même plus l'impression que l'oxygène se rendait jusqu'à son cerveau, l'empêchant de penser correctement.

La chaleur monta comme un volcan en éruption dans son estomac, alors que la main de Knife se frayait un chemin dans son pantalon.

— Knife, dit-il en posant une main sur son épaule nue au-dessus des bandages pour ne pas le blesser, tes blessures, tu ne devrais paaas... ngh !

Il ne termina pas sa phrase, alors que les doigts de l'homme se refermèrent sur son sexe. Est-ce que c'était mal ? Knife n'avait pas l'air lui-même en ce moment. Virus ne comprenait pas tout à fait ce qu'il était en train de se passer, mais il n'était pas certain que Knife soit tout à fait conscient de ce qu'il faisait. Alors... était-ce moral de laisser les choses aller plus loin ?

Virus sentit sa culpabilité s'envoler quand les doigts de Knife caressèrent son sexe de haut en bas, lui faisant perdre la tête. Il n'arrivait plus... à... penser... correctement.

— Putain, jura-t-il en fermant les yeux.

Knife sortit son sexe de son pantalon pour mieux glisser sa main sur toute sa longueur. Son pouce se frotta contre le sommet de son gland, propulsant Virus au paradis. Ses mouvements s'accélérèrent au même rythme que son pouls. Virus sentait son membre pulser dans la paume de Knife, la pression devenant de plus en plus intense. Il poussa un cri quand il jouit dans la main de l'homme.

Knife se lécha les lèvres en baissant le regard sur sa main recouverte d'une substance blanchâtre. Il fit passer son autre main sous le T-shirt de Virus, glissant ses doigts le long de ses côtes, de sa taille, dans son dos, puis jusqu'à ses fesses.

Virus comprit immédiatement où Knife voulait en venir quand ses mains agrippèrent son cul, mais cette fois, il mit un frein.

— Hé, attend, je vais le faire pour toi. Laisse-moi te soulager.

Il avait bien trop peur que Knife rouvre ses blessures s'ils allaient all the way maintenant et de cette façon. Non pas qu'il n'en avait pas envie, mais il refusait d'aggraver les blessures de Knife, encore moins d'avoir sa mort sur la conscience.

Lentement, Virus descendit à genoux entre les jambes ouvertes de Knife, toujours assis sur le bord du lit. Ses mains tirèrent l'élastique de son jogging et s'enroulèrent autour de son sexe. Il sortit le membre de son pantalon, puis le prit entre ses lèvres. Knife se crispa et laissa échapper une sorte de grognement satisfait à mesure que Virus le faisait descendre dans sa gorge.

Le biker s'appliqua du mieux qu'il le put. Il lécha la virilité de Knife sur toute sa longueur en évitant d'y mettre les dents, alors que ses mains caressaient ses boules. Il sentit les doigts de Knife agripper ses mèches de cheveux bleus avec une force surprenante, les tirant vers l'avant.

Le sexe de Knife heurta le fond de sa gorge. Virus avait du mal à respirer, mais il s'efforça de contrôler son souffle. Comment le sexe de Knife pouvait-il être aussi imposant ?! Il avait l'impression qu'il avait doublé de volume entre ses lèvres ouvertes.

Yeux clos, Knife prenait son pied, les doigts enfouis dans la chevelure du jeune homme. La bouche de Virus était chaude, parfaite. Bon sang, c'était bon !

VIRUSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant