Eh bien parlons (1)

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Certains commencent leur journée le sourire aux lèvres quand d'autres piétinent des pieds et souhaitent qu'elle se termine vite. Ils ne sont pas pressés de faire certaines choses surtout celles prises pendant que leur cerveau fonctionne en mode pilote automatique. Habillé d'un pantalon noir et d'un tee-shirt blanc, Damon se mord la langue. Il ne grimace pas au goût de son sang, mais pour ce qu'il a fait il y a quelques heures. Au lieu de se recoucher aux côtés de Bonnie, il a foncé au salvateur. Après avoir récupéré la carte de son ex-fiancée, il s'est assis à son bureau. Il se souvient des mots qu'il a écrit, effacé puis reformulé. Il fouette énergiquement la pâte à gâteau parce qu'il a fini par envoyé le message à Elena. Il aimerait revenir en arrière. Il n'était pas aussi misérable quand sa belle petite amie circule près de lui. La sensation de gêne, de crainte s'aggrave chaque seconde. Son humeur aigre atteint son apogée. Le fouet se brise sous sa force. Il ne s'énerve pas et recule. Il n'est pas à la hauteur pour l'aider à réaliser le gâteau d'anniversaire de Jax ou pour être sincère avec elle. Il fronce les yeux et pense à leur discussion au sujet qu'Elena peut la ruiner, les déchirer. Si elle l'apprend, il sait comment Bonnie réagira. Elle ne le croira plus et peu importe ce qu'il a dit ou dira pour la rassurer. Ses arguments, ses gestes envers elle lui sembleront faux et creux. Il refoule son angoisse, tente de se recentrer. Il marche en direction de son bol, retire le fouet cassé, le jette. Il prend un autre dans un des tiroirs. Bien décidé à ne pas laisser ses sombres pensées et Elena gâcher ses moments avec Bonnie, il reprend sa tâche. Le vampire a à peine agité l'ustensile qu'il la sent derrière lui. Cette fois quand elle lui offre un câlin, il le savoure. Il pose son dos contre elle tout en resserrant ces bras autour de lui et la regarde.

- « Fatiguée Bonbon ? »

- « Non. » Elle appui son nez sur son biceps et dépose un bisou. « Tu sembles préoccupé, Salvatore. Je me demande juste si tu veux partager tes soucis avec moi.» Damon ne répond pas. Il décide à la place de se tourner vers elle et capture ces lèvres dans une marque d'affection lente et calme. Les gestes valent mieux que des mots. « Wow. » Damon l'a surprise. Elle appuie instinctivement d'une manière souple sa bouche contre la sienne plusieurs fois avant de reculer. « Tu… »

- « C'est sans importance. » Il veut qu'elle oublie. Il souhaite la convaincre de passer à autre chose alors il caresse sa joue. « Maintenant la seule chose dans mon esprit, c'est te taquiner Chaton. » Elle lève les yeux au plafond et ne cache pas son sourire.

- « Tu es si enfantin. Me draguer ou me pervertir ne va pas me faire arrêter de voir l'éléphant. »

- « Enfantin ? Un gamin ne serait pas capable de faire cela. » Il lève son menton et amorce avec une infinie douceur, un baiser. Et tout du long, il l'entraîne à changer de position. Bonnie reprend son souffle, mais il ne lui laisse pas le temps de le rétablir. Il ravit à nouveau sa bouche gonflée et brûlante. Dans chaque bisou plaqué, il y verse toute son adoration pour elle. Il exprime son amour pour ses lèvres en forme d'arc de Cupidon. Elles le rendent à la fois doux et intense. Il aime ce sentiment de dualité. Il ne veut pas qu'il se termine donc le vampire la maintient plus fermement dans ses bras. Il transmute avec lenteur ses morsures en des aspirations plus gourmandes et profondes. Il ambitionne de lui prouver qu'il lui est infiniment dévoué par tous les moyens. Il sourit sentant le gémissement de Bonnie venir. Il la fait avaler en enfonçant sa langue dans sa bouche pensant qu'il est sur le bon chemin. Il traîne ses mains de la mâchoire jusqu'en dessous de la nuisette de Bonnie. Il dessine ces courbes. Il caresse légèrement ces seins puis pétrit ces hanches pour lui confesser. Il veut lui dire à quel point il a toujours faim d'elle. Il mordille son épaule l'avertissant qu'elle est coincée avec lui. Elle doit connaître son besoin instinctif presque primitif de la garder collée à lui. Elle doit comprendre que son seul désir est de prendre soin d'elle, lui faire plaisir. Rapidement, il attrape à l'arrière de ces genoux et la soulève sans aucun effort puis l'installe sur l'îlot central. Droit dans les yeux, il se place entre ces jambes, certain qu'elle finira par le réaliser. Il y travaillera sans relâche tous les jours jusqu'à ce que la personne qui l'amène à se détourner d'elle parte.

Il la cale encore plus proche. Maintenant, il peut voir le reflet de sa propre convoitise dans ces orbes. Il sent le corps tropical de Bonnie nécessiteux de son touché. Bonnie roule ses globes. Il l'observe frotter sa joue contre sa paume, ouvrir les cuisses quand il y glisse son autre main. Chaque morceau de peau découverte à lui semble abrasif. Elle siffle à la brûlure laissée par ces doigts. Elle miaule à la délectation des frissons provoquées par ses minuscules tentatives à rentrer dans sa culotte et de temps en temps frôle ces zones sensibles. La voir se mordre les lèvres l'émoustille. Son regard châtié parce qu'il fait est à la fois intolérable et délicieux. Il sait à quoi elle pense. Elle admet totalement la véracité de l'adage qui dit qu'il n'y a pas de plaisir sans certaines douleurs. Toutefois, elle ne veut pas aller sur ce terrain avec lui, pas avec ces traumatismes. Il la comprend et accepte quand elle remonte sa main sur ces hanches. Elle ne sait pas à quel point son autre mouvement le rend dingue. Voir sa carotide l'envoie à un autre niveau d'excitation. Avec les joues enflammées, il donne une attention plus particulière à la chair sur ces cuisses toniques et le lobe de son oreille.

- « Damon » dit-elle en s'étranglant de plaisir. Mais le bruit du four la ramène sur Terre. Le visage froissé de plaisir, elle tente tant bien que mal de se maîtriser. Elle se pince les lèvres pour lutter contre l'enthousiasme de tous nerfs à être gratté par lui comme les cordes d'une guitare. Elle s'époumone à susurrer de terminer le gâteau. Pour toute réponse, il lâche sa lèvre inférieure pour mordiller sa mâchoire. Il descend, survolant avec sa bouche le long du cou de Bonnie. Il ne se lasse pas de l'arôme de sa peau. Il se refuse de s'éloigner de sa clavicule et la goûte encore. Elle le sent attraper ses mains avec les siennes et les gardes derrière elle. Les cuisses bien écartées, elle ressent un peu plus la partie de son corps qu'elle aime plus en lui. Il commence à frotter son érection contre son sexe en émoi. La chaleur grimpe. Avec lui, elle bouge d'en avant en arrière. Et dans peu de temps, la sensation de chaleur, de pression devient insatisfaisante, elle libère son bras. Attrape une des joues de ces fesses à l'intérieur du pantalon et le presse contre sa fente humide et sensible. Là, elle apprécie la fluidité et l'émotion enveloppante de succion dans son corps. Elle accentue les ondulations en huit de son bassin. Elle baisse la tête, elle remarque sa main posée sur son ventre. Ils ressentent la tension timide, les minis spasmes accumulés en elle. Damon le sent naître. Il lui donne le petit coup de pouce pour l'accueillir. Il prend une bouchée. Il étreint son corps mou frissonnant par la douleur de ses canines plongées dans sa chair tout contre lui. Sa respiration se saccade, ses gémissements sont plus longs. Il est fier qu'elle mendie pour plus de mini succions contre sa peau. Il travaille à rendre cet acte barbare en une action douce lente et sensuelle pour atteindre l'aboutissement de leur désir partagé.

- « OH MON DIEU ! » L'euphorie la gagne. L'extase se distille dans chaque nerf et partie de leurs corps. Instantanément les seins de Bonnie se pressent contre la poitrine de Damon. Dans un rythme lourd et fébrile, ils ondulent chacun l'un contre l'autre. Ils en oublient le bol à leurs côtés et le bousculent à chacun de leurs mouvements. Plus rien n'existent pour eux mise à part la nécessité d'être peau contre peau, de se réunir où la démangeaison se fait plus intense. Machinalement, il déchire sa culotte. Elle abaisse son pantalon. Rapidement, elle croise contre son cul ses jambes et se penche un peu en arrière pour lui donner un meilleur angle. Le temps s'est alors arrêté. Leur respiration est laborieuse. Ils patientent tous les deux se délectant de sentir le début de leur union. Alors qu'il avance sa verge dans son entrée chaude et humide, le bol est déjà arrivé jusqu'au bord de l'îlot et brise contre le carrelage. Leur bulle sexy s'éclate.

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Fin de ce chapitre
Merci d'avoir lu mon histoire 😊

Another loveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant