chapitre 10

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Je me glisse sur le siège passager, sentant le cuir froid et moelleux s'adoucir sous moi.

Le siège est profond tel que je me sens enveloppée de douceur.

Mes yeux observent l'intérieur de la voiture qui me paraît encore plus luxueuse que je ne l'avais remarqué la première fois.

Les fauteuils sont revêtus de cuir vert foncé, brillant sous la clarté diffusée par le plafond.

Les boutons et les poignées sont en métal chromé, qui reflète la lumière comme des miroirs.

Atan est assis à côté de moi.

Il a les yeux fixés sur l'écran tactile au milieu des deux sièges. Il porte une montre de luxe, qui brille sous la lumière et il est vêtu d'un costume noir, qui semble parfaitement ajusté à son corps.

- Tu as froid ? Il me demande alors qu'il appuie sur des boutons qui chauffent rapidement mon siège sans attendre que je lui donne une réponse.

Mes yeux se perdent sur la fenêtre pendant qu'il démarre rapidement pour quitter le manoir.

Je ressens une légère tension, mais je m'efforce de rester sereine.

Mes yeux sont fixés sur la route qui se déroule devant nous, et je remarque les arbres qui défilent rapidement dans mon champ de vision, tels des ombres vertes.

La voiture avance à une vitesse élevée, mais je ne sens pas de secousse ni de vibration.

C'est comme si nous étions suspendus dans l'air, comme si nous flottions.

Je regarde Atan, qui me lance un regard rapide, ses yeux sont foncés et je ne remarque aucun sourire sur son visage fermé.

Il ralentit puis, il éteint ses phares.

- On est arrivé, je t'attends ici.

J'entre dans le bar et je suis tout de suite enveloppée par les bruits et les parfums qui y flottent.

La musique résonne, les basses sont puissantes et les guitares électriques sont jouées avec maîtrise.

La foule est dense, les gens se pressent autour des tables, des barres et des estrades.

Je sens la chaleur de la fumée de cigarette et de la bière qui flotte dans l'air.

Je me fraye un chemin à travers la foule, mes yeux balayant la salle en quête de cet homme impur.

Les odeurs de sueur et de bière m'assaillent les narines.

La fumée de cigarette me pique les yeux et le parfum des femmes enveloppe dans l'air.

Les gens crient et rient, créant un vacarme assourdissant.

Je regarde autour de moi, en voyant les lumières tamisées des lanternes qui éclairent la salle.

Les murs sont couverts de posters de groupes de rock et de films d'horreur, et les tables sont recouvertes de tapisseries écarlates.

Les tables sont remplies de verres de bière et de cocktails.

Je continue à avancer, mes yeux balayant la salle, à la recherche de cet homme que j'ai simplement aperçu en photo.

Soudainement, je remarque sa silhouette, assis sur un tabouret, un verre de whisky à la main.

Le bruit de mes talons résonne sur le parquet, tapant fortement sur le sol en indiquant ma présence.

Je tire un tabouret à sa droite et m'y installe. Lentement, il tourne la tête vers moi. Son visage est marqué par les rides, sa peau s'affaisse sur ses joues et ses yeux sont rouges, semblant indiquer un homme d'une cinquantaine d'années.

𝕃𝕖 𝕔𝕠𝕥𝕖 𝕠𝕓𝕤𝕔𝕦𝕣 𝕕𝕖 𝕝𝕒 𝕞𝕒𝕗𝕚𝕒Où les histoires vivent. Découvrez maintenant