Chapitre 4.

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- Bonsoir, je suis la personne chargée de vous expliquer les règles de ce deuxième jeu de confiance.

La femme a les cheveux blonds courts et brillants, avec des yeux bleus pétillants et un sourire accueillant. Elle mesure environ un mètre soixante-dix, ce qui lui donne une allure élancée et dynamique. Sa peau est claire, ses traits du visage sont fins, ses lèvres sont roses et bien dessinées, et elle a une expression déterminée qui suggère qu'elle sait ce qu'elle veut. Elle arbore un jean noir et une chemise blanche, mettant en avant sa silhouette fine et athlétique. Ses chaussures noires ajoutent une touche soignée à sa tenue, et elle arbore une bague à l'annulaire gauche.

- Mademoiselle, veuillez bien retirer vos gants.

Mes yeux se posent sur mes mains gantées alors que je relève la tête vers elle avec incertitue.

- Pour quelle raison ?

elle me sourit et me dit,

- Pour maintenir les couteaux avec une prise plus ferme.

Atan se met à rire aux éclats, se tenant à mes côtés et essayant de réprimer son hilarité. La femme le regarde avec étonnement, comme si elle ne comprenait pas pourquoi Atan trouvait cela si amusant.

- Je ne pense pas qu'elle soit au courant que tu es cette célèbre fugitive, celle qui manie les dagues à la perfection. il chuchote à mon oreille, toujours le rire au nez.

La femme se tourne vers Atan, son regard s'assombrit.

- Jeune homme, voulez-vous parler à ma place ? Sa voix est assurée, mais moins agréable qu'elle ne l'était il y a quelques secondes à peine.

- Absolument pas. Rétorque t'il tandis qu'elle le fusille du regard, visiblement contrariée.

- Alors... Comme vous avez la langue bien pendue, vous passerez en premier. Veuillez vous positionner dos à cette cible.

Elle présente une silhouette dessinée sur le mur, entourée de plusieurs cibles rouges, toutes situées à proximité de la silhouette. Atan s'approche et se plaque contre le mur, en repliant ses bras contre ses jambes.

Les premières cibles se trouvent au-dessus de son visage, deux de chaque côté de ses oreilles, deux près de ses bras et la dernière à quelques centimètres à gauche de son cou. Un placement imprécis de quelques centimètres seulement pourrait affecter des zones vitales, et l'échec n'est pas envisageable pour moi.

- Bien sûr, ce jeu repose entièrement sur la confiance. Si vous avez confiance en votre partenaire, vous n'aurez aucun problème à ce que je lui remette un couteau pour chaque cible. Si vous refusez que la jeune fille lance d'autres couteaux, vous mourrez tous les deux. C'est donc une impasse pour vous, car la confiance est la clé pour sortir d'ici. Jeune homme, avez-vous confiance en cette charmante demoiselle ?

- Absolument. Réplique t'il sans meme y réflechir, elle le regarde avec un air impassible, puis elle se tourne vers moi.

- Voici vos couteaux.

Un frisson d'excitation parcourt mon être alors que je prends en main le premier couteau. Atan me regarde intensément avant de plonger ses yeux dans les miens.

Je tiens fermement le couteau de ma main gauche, le manche fermement serré dans ma paume gantée.

Le couteau traverse la pièce et se plante avec un son métallique net dans la cible à côté d'Atan. Le bruit résonne comme un coup de tonnerre, éclatant dans l'air, qui laisse un silence pesant derrière lui. Atan reste immobile, son visage impassible, mais ses yeux brillent d'une lueur intense.

𝕃𝕖 𝕔𝕠𝕥𝕖 𝕠𝕓𝕤𝕔𝕦𝕣 𝕕𝕖 𝕝𝕒 𝕞𝕒𝕗𝕚𝕒Où les histoires vivent. Découvrez maintenant