Chapitre 23 : Ma chaire pour te venger.

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- Tout est clair ? Je pars avec elle dans la cabane pendant un mois puis je reviens au manoir une fois que cette rencontre lui sera complètement passée.

- Qui assumera le contrôle de la mafia pendant que tu seras absent ? Me demande Tenres alors que je m'apprêtais à quitter le bureau rempli, ma veste à la main.

- Carlos, je te confie Adibes. Quant à vous deux, mon regard se dirige vers Tenres et Flyer. Vous avez intérêt à ne pas faire brûler le manoir.

Je me dirige vers le garage où La Fugitive est allongée sur les genoux d'Amalya, la faisant trembler de tout son corps.

- Tu as suivi les instructions à la lettre, et tu as eu raison de le faire. Elle ne te blâmera pas pour avoir suivi mes ordres.

- Atan, nous avons anéanti la confiance qu'elle aurait pu un jour nous accorder ! Pourquoi est-ce que tu dois toujours agir de cette façon, bon sang !

- Ne t'avise pas de me parler sur ce ton, Barbi, tu pourrais bientôt le regretter.

- Te rends-tu compte qu'elle n'a que vingt-et-un ans ? Elle n'est libre que depuis sept ans et elle fuit ces gens, et ce soir, tu l'as mise en danger.

- Je sais ! Lorsque ma voix résonne dans le garage, Amalya bondit. N'oublie pas que je suis le seul à connaître tous les détails de ce qui lui est arrivé. Ce n'est pas à toi qui écoutais les adultes donner des mots sur ce qu'ils lui faisaient et comment ils s'en prenaient à elle pour l'empêcher de se débattre. J'ai constamment eu l'impression d'avoir été confiné dans la même pièce qu'elle, tant les détails qu'ils me fournissaient étaient précis. Et tu sais quoi ? J'ai pris plaisir à infliger de la souffrance à chacun de ces hommes jusqu'à ce qu'ils expirent, en répétant à quel point ils étaient désolés. Maintenant, il ne reste plus que deux noms sur ma liste, et crois-moi, je n'éprouve aucune pitié pour Enrico.

- Elle a remarqué que tu te rendais souvent à Philadelphie, elle en conclut que tu travailles pour Enrico.

- Désarme-la, je vais la confiner dans la cabane en plaçant plusieurs de mes hommes devant la porte le temps que je règle mes comptes avec Enrico de manière appropriée.

- Il va te tuer, tu sais qu'il le fera !

- Alors il ferait mieux d'être plus rapide que moi.

Amalya ramasse la dague de La Fugitive puis elle glisse ses mains sur son corps à la recherche d'autres armes potentielles.

- Tu ne peux pas risquer ta vie de cette manière Atan.

- Je ne lui ai jamais collé mon poing en plein visage, jamais ! Ce n'est pas juste un corps, mon doigt se pose sur la Fugitive. Il n'avait pas le droit de lui détruire la vie de cette façon, il n'avait pas le droit de la transformer en une fille qui tente désespérément d'effacer la texture de sa peau de son esprit. J'ai vu à quel point sa peau est rouge lorsqu'elle quitte la salle de bain. Ce ne sont pas de simples douches qu'elle prend, elle fait bouillir sa peau en espérant la nettoyer de ces putains d'enfoirés que j'ai éliminés. Et je compte bien régler mes comptes avec les deux derniers en commençant par Enrico.

- Ne le tue pas Atan... Elle se redresse en laissant la Fugitive sur le sol. Frappe-le, insulte-le, mais ne le tue pas... Ses bras se croisent contre sa poitrine puis elle tourne le visage vers La Fugitive. Le sédatif ne fera bientôt plus effet, tu devrais partir maintenant.

Demande à quatre de mes hommes de me suivre et dis-leur aussi de prendre des armes. Je prends le corps de la fugitive et je la place sur le siège passager de l'Aston. Je boucle sa ceinture, puis je m'installe derrière le volant le temps de faire tout ça, je remarque quatre de mes hommes faire de même en chargeant le coffre de pistolets. Ils m'adressent un signe de tête. Ensuite, je pose mes yeux sur elle.

𝕃𝕖 𝕔𝕠𝕥𝕖 𝕠𝕓𝕤𝕔𝕦𝕣 𝕕𝕖 𝕝𝕒 𝕞𝕒𝕗𝕚𝕒Où les histoires vivent. Découvrez maintenant