Chapitre 14

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14. Impossible à nier



Quelques minutes après le départ précipité d'Alessandro et de Giovanni, une vieille dame aux cheveux gris entra dans la pièce. Contrairement à l'aura austère du vieil homme du manoir, elle arborait un grand sourire chaleureux, ses yeux pétillant d'une bienveillance rare en ces lieux.

Sofia, encore troublée par les événements récents, releva doucement la tête pour observer la nouvelle venue. Il y avait quelque chose de réconfortant dans la présence de cette femme, une douceur apaisante qui contrastait radicalement avec l'atmosphère tendue et électrique de la maison.

— Bonjour, ma chère, dit la vieille dame d'une voix douce et apaisante. Je m'appelle Claudine. Alessandro m'a demandé de m'occuper de vous. Voulez-vous bien me suivre ?

Sofia hésita un instant, encore sous le choc. Mais le sourire rassurant de Claudine la poussa à se lever lentement. Elle se sentait étrange, comme si elle sortait d'un rêve ou d'un cauchemar, la réalité lui paraissant floue et incertaine.

Claudine, sans perdre son sourire, tendit une main vers Sofia. Celle-ci, après un moment de réflexion, finit par la saisir. La main de Claudine était chaude et réconfortante, une ancre dans le tumulte intérieur de Sofia.

— Ne vous inquiétez pas, tout va bien se passer, murmura Claudine en la guidant doucement hors de la pièce.

Elles traversèrent plusieurs couloirs de la villa. L'endroit semblait à la fois immense et labyrinthique, chaque détour dévoilant un nouveau pan de l'énigme que représentait ce lieu. Sofia ne pouvait s'empêcher de jeter des coups d'œil furtifs autour d'elle, ses pensées tournant en boucle autour d'Alessandro et de ce qui s'était passé dans la salle à manger.

Lorsqu'elles arrivèrent enfin devant une porte, Claudine s'arrêta et se tourna vers Sofia, ses yeux scintillant d'une compréhension presque maternelle.

— Vous devez être fatiguée. Cette chambre est à vous. Reposez-vous et reprenez des forces. Vous en aurez besoin.

Il y avait dans ses mots une sagesse qui accentuait le mystère entourant cette vieille femme. Sofia, bien que fatiguée, ressentait encore une tension persistante dans tout son corps, un mélange de confusion et de désir qu'elle n'arrivait pas à chasser.

— Merci, murmura Sofia en entrant dans la chambre, le poids de l'épuisement commençant à se faire sentir.

Claudine referma la porte derrière elle, laissant Sofia seule dans cette pièce luxueusement décorée. Sofia s'approcha du grand lit, les draps d'un blanc éclatant contrastant avec l'obscurité de ses pensées.

Cette chambre était complètement différente de celle qu'elle avait dans le manoir. Elle s'assit sur le bord du lit, ses doigts tremblants caressant les draps froids. Le souvenir des baisers passionnés d'Alessandro était encore vif dans son esprit, sa peau brûlante là où ses lèvres avaient laissé leur marque.

Entre l'ombre et le désir Où les histoires vivent. Découvrez maintenant