Chapitre 16

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16. Je resterai à jamais cet imprévu ?








— Il se fait tard, Sofia, tu dois te reposer.

— Mais...

— Quoi, Sofia ? demanda-t-il, sa voix brisée.

Sofia baissa les yeux vers le pantalon d'Alessandro, fixant la déformation évidente qui trahissait le désir brûlant qu'il essayait de réprimer.

Elle se sentait à la fois captivée et déconcertée par la tension qui s'était installée entre eux.

Le contraste entre ses paroles et les signes évidents de son désir la plongeait dans un mélange de confusion et de tentation irrésistible.

— Tu veux que je me repose alors que tu es encore comme ça ? murmura-t-elle, une pointe de provocation dans la voix, tout en levant les yeux pour le défier du regard.

— Tu joues sur le mauvais terrain, Sofia, répondit Alessandro d'une voix rauque. Si je te prenais ici, ce serait pour toute la nuit ta chatte serait remplie de mon sperme.

Sofia frissonna en entendant les paroles crues d'Alessandro.

— Bonne nuit, Sofia, dit-il en marchant vers la porte.

Sofia le regarda s'éloigner, son cœur battant à tout rompre.

L'air était chargé de tension, presque palpable, et elle savait que quelque chose d'irrévocable venait de se produire entre eux.

Alessandro avait prononcé ces mots avec une brutalité qu'elle n'avait jamais entendue chez lui, une sorte de violence contenue qui laissait entrevoir un conflit intérieur profond.

Il s'arrêta juste devant la porte, sa main posée sur la poignée, mais il ne se retourna pas.

Sofia sentait que, malgré ses paroles, il hésitait, comme si une part de lui-même luttait contre l'envie de revenir vers elle, de céder à ce désir inextinguible.

Le silence était lourd, oppressant. Elle n'osait plus respirer, craignant que le moindre mouvement ne brise ce moment fragile.

Finalement, il ouvrit la porte et quitta la chambre.

Sofia se sentait vide et envahie par une froideur soudaine, comme si la chaleur qui avait embrasé son corps quelques instants plus tôt avait été brutalement arrachée.

En remettant sa chemise, le tissu frottant contre ses seins sensibles provoqua un léger frisson, réveillant en elle les souvenirs encore brûlants du contact d'Alessandro.

Chaque parcelle de son corps semblait encore marquée par ses caresses, par la douceur de sa bouche sur sa peau.

Elle se laissa tomber sur le lit, la respiration courte, les pensées en désordre. Pourquoi avait-il choisi de partir ainsi, au moment même où tout semblait sur le point de basculer ? Elle avait vu la lutte dans ses yeux, la tension dans ses épaules. Ce qu'il avait dit, cette brutalité soudaine, était plus une tentative de se protéger que de la repousser.

Entre l'ombre et le désir Où les histoires vivent. Découvrez maintenant