Chapitre 17

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17. Une nuit agitée


Les mots de Sofia étaient comme des flèches perçant les défenses qu'il avait érigées autour de son cœur.

La colère et la douleur dans sa voix étaient palpables, et il sentit le poids de ses propres mots l'écraser.

Il avait tenté de maintenir une distance, mais les accusations de Sofia le frappaient avec une intensité qu'il ne pouvait ignorer.

Ne supportant plus de rester là, Sofia se retourna et quitta la salle à manger au moment où Giovanni entrait.

Elle gravit les escaliers à grandes enjambées, se dirigeant vers sa chambre sans se retourner, cherchant un moment de calme loin de l'atmosphère oppressante.

Dans la cuisine, Giovanni entra, remarquant immédiatement la tension palpable.

— Monsieur, dit Giovanni avec hésitation.

— Quoi ? répondit Alessandro d'une voix glaciale.

— La voiture est prête pour la réunion.

Tout le monde vous attend.

— Allons-y, dit Alessandro, sans émotion.

Allongée sur son lit, Sofia fixait le plafond, lorsque quelqu'un frappa à la porte avant d'entrer.

Elle découvrit Claudine, portant un plateau de petit-déjeuner.

Claudine entra avec une légère hésitation, portant un plateau garni de pâtisseries, de fruits frais et d'une tasse de café fumant.

Elle posa le plateau sur la table près du lit et observa Sofia avec une inquiétude visible.

— Bonjour, Sofia, dit Claudine d'une voix douce.

Je pensais que cela pourrait vous faire du bien.

Sofia lui sourit faiblement, reconnaissante du geste, bien que son esprit soit encore en tourmente.

— Merci, murmura-t-elle, sa voix encore empreinte d'émotion.

Mais je n'ai pas vraiment faim en ce moment.

Claudine s'assit sur le bord du lit, ses yeux remplis de compassion.

— Je comprends, mais il est important de prendre soin de soi, même quand on ne se sent pas bien.

Parler pourrait aussi aider. Voulez-vous en parler ?

Sofia hésita, puis secoua légèrement la tête.

Elle savait que parler pourrait la soulager, mais ses pensées étaient si confuses qu'elle ne savait pas par où commencer.

Pendant ce temps, dans la voiture qui le conduisait à la réunion, Alessandro était plongé dans ses pensées.

Entre l'ombre et le désir Où les histoires vivent. Découvrez maintenant