Chapitre 19

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19. Une atmosphère presque sereine.




Alexandro, bien que grièvement blessé, parvint à reprendre le contrôle de la situation avec une détermination froide.

Les hommes de Lopez, voyant leur chef abattu, s'étaient dispersés dans la panique, incapables de maintenir leur attaque.

La police, qui avait enfin réussi à arriver, n'était pas de véritables renforts, mais simplement des officiers envoyés en éclaireurs.

Pourtant, la menace d'une intervention des forces de l'ordre plus organisée planait, ce qui ajoutait encore à l'urgence de la situation.

Alexandro porta instinctivement la main à sa blessure, sentant le sang s'échapper lentement de la plaie.

La douleur lancinante dans son épaule se faisait plus intense à chaque seconde, mais il savait qu'il ne pouvait pas se laisser abattre maintenant.

Malgré la fatigue qui pesait lourdement sur lui, l'ordre était enfin rétabli, et le calme revenu. Pourtant, ses pensées, agitées et incontrôlables, ne cessaient de revenir à Sofia.

Était-elle en sécurité ? Avait-elle atteint la protection du penthouse, à l'abri de tout danger ? La pensée qu'elle puisse encore être en danger lui causait une douleur plus vive que celle de sa blessure.

— Monsieur, nous devons bouger, dit Giovanni en revenant précipitamment après avoir sécurisé le périmètre.

Les renforts sont en route, mais nous devons quitter les lieux avant que les autorités ne resserrent leur étau.

Alexandro acquiesça d'un léger mouvement de tête, sentant ses forces l'abandonner peu à peu.

Il savait pourtant qu'il n'avait pas le droit de s'effondrer, pas maintenant.

Il devait rejoindre Sofia, s'assurer qu'elle allait bien.

— À la penthouse, ordonna-t-il d'une voix rauque, presque brisée par la fatigue.

Il est temps que je la rejoigne.

Le lendemain matin, Sofia se réveilla en sursaut, le cœur battant à tout rompre.

Le soleil perçait à travers les rideaux épais de la chambre, inondant la pièce d'une lumière crue et dérangeante.

Elle avait l'impression de n'avoir dormi que quelques minutes, bien que le jour soit déjà bien avancé.

Les événements de la nuit précédente se rejouaient en boucle dans son esprit, chaque détail s'imprimant avec une précision douloureuse.

Claudine entra doucement dans la chambre, son visage grave et marqué par la fatigue.

— Sofia... Alexandro est en route.

Il sera là d'une minute à l'autre.

Le cœur de Sofia s'emballa à ces mots.

Entre l'ombre et le désir Où les histoires vivent. Découvrez maintenant