Chapitre 5

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5. Il y'a pas de choix


Après seulement deux arrêts, la porte métallique s'ouvrit sur un autre homme, tout aussi imposant que celui qui l'avait escortée jusqu'ici. Pourquoi tout le monde semblait-il aussi musclé dans cet endroit ?

— Par ici, dit l'homme, en désignant une grande porte devant eux.

Il frappa à la porte puis l'ouvrit. La pièce était sobrement meublée, avec un bureau en bois massif et quelques chaises. Un écran de télévision accrochée au mur diffusait des images de différentes parties du club, permettant de surveiller les activités des clients.

— Monsieur, la voici, annonça l'homme en entrant dans la pièce.

Sofia n'avait pas remarqué la présence de cet homme de marbre qui la retenait prisonnière.

— Vous pouvez disposer, dit l'homme à l'oreillette.

Alessandro, un verre de scotch à la main, s'avança vers Sofia. Son regard était à la fois perçant et impassible, tandis qu'il se dirigeait vers elle avec une assurance déconcertante.

— Je vois que votre nouveau travail vous plaît, dit Alessandro, son regard perçant et son ton empreint de sarcasme.

— Je ne suis pas une serveuse ! Je suis photographe, protesta Sofia, sa voix tremblante mais ferme.

— Je le sais, Sofia, répondit Alessandro d'un ton calme mais déterminé.

Sofia se figea, stupéfaite. Comment connaissait-il son nom ? Elle ne lui avait jamais donné cette information.

— Comment connaissez-vous mon nom ? demanda-t-elle, la voix teintée de confusion et de méfiance.

— J'ai mes sources, répondit Alessandro d'un ton détaché. Dans ce milieu, il est essentiel de connaître les détails.

Il fit un geste vers une chaise en face de son bureau.

— Asseyez-vous, dit-il. Nous avons des choses à discuter.

Sofia hésita un instant, puis s'assit lentement, ses yeux toujours rivés sur Alessandro. Il posa son verre de scotch sur le bureau et croisa les bras.

— Vous êtes ici parce que vous avez été témoin de quelque chose que vous n'auriez pas dû voir, expliqua-t-il. C'est malheureux, mais c'est la réalité de notre situation.

Il se pencha légèrement en avant, ses yeux rencontrant ceux de Sofia avec intensité.

— Vous avez un choix à faire, Sofia. Vous pouvez tenter de jouer les héroïnes, et je peux vous garantir que cela ne se terminera pas bien pour vous. Ou vous pouvez accepter votre situation et coopérer. Croyez-moi, cela pourrait vous faciliter les choses.

Entre l'ombre et le désir Où les histoires vivent. Découvrez maintenant