Chapitre 11

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11. Il n'est pas un homme ordinaire




Plus tard dans la soirée, l'entrepôt désaffecté où la réunion devait avoir lieu était plongé dans une obscurité presque totale, à l'exception de quelques ampoules vacillantes diffusant une lumière blafarde.

Alessandro arriva le premier, comme prévu, et se positionna dans un coin sombre, surveillant chaque recoin de l'immense bâtiment.

Son instinct de prédateur était en alerte maximale.

Le bruit des pneus crissant sur le gravier annonça l'arrivée de Lopez.

Ce dernier entra, une silhouette trapue et imposante, son sourire narquois habituel aux lèvres.

Il s'avança vers Alessandro, les mains dans les poches, comme s'il venait simplement discuter de la pluie et du beau temps.

— Alessandro, quelle joie de te voir si ponctuel, lança Lopez sur un ton sarcastique.

Alessandro ne répondit pas, se contentant de fixer Lopez d'un regard glacial et calculateur.

— Tu sais, continua Lopez, l'accord d'hier concernant les clubs que tu as maintenant sous ton contrôle, c'était une bonne affaire.

Mais je me demande combien de temps nous allons continuer à jouer à ce petit jeu avant que l'un de nous ne renverse la table.

— Tu as toujours été impatient, Lopez, répliqua Alessandro d'une voix tranchante. New York m'appartient.

Je suis le seul à diriger cette ville.

Lopez haussa les épaules, feignant la décontraction. Mais Alessandro savait que sous cette apparence se cachait une bête prête à mordre.

— J'aime ton style, Alessandro. Vraiment, je t'admire pour ça. Mais n'oublie pas qu'un dirigeant peut être évincé de son poste.

Le regard d'Alessandro se fit encore plus glacial. Il n'aimait pas les sous-entendus et savait que Lopez jouait avec le feu.

— Ne t'aventure pas trop près des flammes, Lopez, à moins d'être prêt à te brûler.

Lopez éclata de rire, un rire sans joie, lourd de menaces implicites.

— Ne t'en fais pas pour moi.

Je sais très bien ce que je fais.

Mais je ne suis pas venu que pour ça. La fille du club la fois passée, son visage me dit vaguement quelque chose.

— Et en quoi cela te concerne-t-il ? demanda Alessandro, irrité.

— Elle ressemble beaucoup à ma tante disparue il y a 20 ans.

— Tu es donc venu me parler de famille ? demanda Alessandro, froidement.

Un peu plus tard , au manoir, Sofia errait dans sa chambre, incapable de trouver le sommeil.

Entre l'ombre et le désir Où les histoires vivent. Découvrez maintenant