LK present :
Lucifer ne vit que pour Lucie. D'ailleurs, son nom est encré sur sa peau.
" je crois que je t'aime Lucie "
" c'était écrit Jeon "
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Présence de 🔞
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- Cette pauvre Sukie a du souffrir pour demander à partir aussi vite.
- Lucie ? Je croyais que tu étais parti.
- J'ignorais être un fantôme, si je suis devant toi c'est que je suis bien là Jeon.
J'ai pris mes dispositions, pourquoi se gêner quand on a le pouvoir de faire comme chez sois. Là, les jambes croisées j'observe Jeon comme si j'étais la cheffe et lui l'employé.
- Alors ?
Jeon ferme la porte de son bureau et avance un peu, il semble bien plus sur de lui maintenant, comme s'il voulait reprendre le dessus. Peut-être qu'il s'est souvenu qu'il était le chef.
- Qu'est-ce que tu fais assise à mon bureau ? Sur ma chaise ?
- Je prend mes marques. Dis-je en regardant autour de nous
Comme si je ne connaissais pas déjà la pièce par cœur.
- Tes marques pour ?Répond le patron en s'avançant encore
Maintenant il est là juste à côté de moi, les bras croisés et debout. Il me toise de toute sa hauteur, mais je ne lui donnerais pas le plaisir de me croire impressionnée. Alors je me lève et sans reculer, me place devant lui, bien droite, je suis plus petite mais je peux le regarder dans les yeux. Un sourire se place sur mon visage ce qui n'est pas le cas de Jeon. Enfaite, ces yeux jouent à un drôle de jeux, ils se déplacent très rapidement de mes yeux jusqu'à ma bouche. Une technique que je connais et qui a un sens, disons... spécial.
- Je vais être ta toute nouvelle secrétaire personnelle.
- De quoi ?
- Je vais continuer à travailler ici, c'est bien ce que tu voulais non ?
- Oui mais...
- Quoi ? Tu ne veux pas de moi à tes côtés ? Je pourrais t'aider.
- Me prend pas pour un con, tu ne veux pas m'aider, je suis prêt à parier que tu ne m'en sens pas digne. Tu veux autre chose et j'ai déjà ma petite idée sur le sujet.Répond Jeon en s'approchant d'avantage
Nos visages sont si proche l'un de l'autre. Je peux sentir son parfum qui m'enveloppe déjà. Agacé, je pose mes mains sur son tors et le fais reculer. Cette sensation est étrange.
- Les papiers sont presque signés de toute façon.Dis-je en contournant le bureau
- Et par qui ? C'est moi le chef, c'est moi le responsable des employés. Répond t-il en rigolant
Jeon tire sa chaise et s'y assoie lourdement, on dirait un ados se foutant royalement de la situation dans laquelle on le met. Tout de suite l'homme devient garçon, mais Jeon est bien un adulte et moi aussi. Alors je me penche un peu et pose mes deux mains sur le bureau. Mon regard plonge dans le siens et je le vois changer. Sa facette de gamin n'aura pas fait long feu.
