Mathilde
Quatre semaines plus tard, à Malaga, près de la plage.
C'est enfin le jour tant espéré ! Je porte ma magnifique robe blanche qui épouse à merveille mes courbes et mes longues jambes. Une fente délicate sur le côté gauche dévoile subtilement ma cuisse.
À l'avant, la robe présente un buste délicatement sculpté en forme de coquillage, orné de perles nacrées de diverses tailles, harmonieusement disposées pour insuffler une note de sophistication et d'élégance.
La jupe, quant à elle, est un ballet de voilages blancs et nacrés, s'ouvrant gracieusement sur ma cuisse gauche. Une chaîne de perles blanches, mêlant petites et grandes, se déploie en trois rangées pour sublimer ma taille.
Pour ma mise en beauté, j'ai choisi un look naturel, rehaussant mes lèvres d'un rouge corail éclatant. Un soupçon de fard à paupières doré et une touche de mascara viennent parfaire le tout.
Ma coiffure, un demi-chignon tressé, est embelli de jasmin et de légères ondulations, agrémenté de quelques fils de perles nacrées et blanches qui se mêlent à mes mèches. En guise de touche finale, de délicates boucles d'oreilles pendantes en perles blanches viennent illuminer mon visage.
Bien sûr, Livia, Angela et Marguerite ont été des alliées précieuses dans ma transformation.
Livia m'emmène près du vaste miroir, où je peux admirer l'ensemble de mon reflète.Je suis émerveillée par le résultat, je brille de mille feux pour l'homme de ma vie.
Je ressens une joie immense et une impatience débordante à l'idée de devenir enfin madame Cruz, pour le meilleur et pour le pire.
Une perle d'émotion brille au bord de mes yeux.
- Ne commence pas à pleurer, je n'ai pas envie de devoir retoucher ton maquillage, s'exclame Angela avec un faux air désapprobateur, un sourire malicieux aux lèvres, tout en posant ses mains sur mes épaules.
Je hoche la tête, plongeant mon regard dans le sien. Livia me tend alors un mouchoir, un sourire taquin illuminant son visage. Je m'essuie doucement les larmes, tentant de retrouver mon calme.
Marguerite me présente une tasse de café, sa voix douce comme un murmure :
- Ma chérie, bois un peu de café, cela apaisera tes nerfs. Tu es un peu nerveuse, ce qui est tout à fait normal en ce jour de mariage, mais il faut que tu prennes soin de toi.
- Merci, mamie, tu es vraiment adorable.
- Oh, ce n’est rien du tout. Allez, bois vite, Pablo t’attend depuis une éternité ! Les filles, sortons de la chambre, laissons-la un peu tranquille.
Livia et Angela acquiescent avant de se diriger vers la sortie avec Marguerite.
À l’embrasure de la porte, Angela lance avec entrain :
- On t’attend en bas, ne traîne pas, on a un mariage à fêter !
Puis elle disparaît de ma vue.
Une fois seule, je jette un dernier regard autour de moi en savourant le café qui m’a réchauffé le cœur.
Je dépose la tasse près de la commode avant de rejoindre les filles au rez-de-chaussée de l’hôtel.
L'établissement hôtelier est a proximité de la plage, situé derrière l'hôtel et c'est là-bas que je les rejoins en me dirigeant vers eux.
Elles se tenaient toutes à la porte arrière menant à la plage, joliment décorée pour l'occasion.
Ensemble, elles empruntent le chemin bordé de coquillages de toutes tailles, se plaçant sur le côté droit.
À gauche, Carlos et Luciano se tenaient près du marié, qui était vêtu d'un costume blanc, orné d'une rose bleu pâle dans la poche de sa veste, assortie à sa cravate qui lui allait à merveille.
Une main se pose sur mon épaule, me tirant de mes pensées. C'est Juan, dans son élégant costume bleu royal, avec une rose blanche épinglée à sa veste, qui me regarde avec admiration et émerveillement.
- Tu es éblouissante, Mathy. Pablo sera ravi.
- Merci, Juan.
- Allons retrouver ton époux à l'autel, ajoute mon ami en me tendant son bras.
Alors que Juan et moi franchissons l'allée, les notes envoûtantes de "Wildest Dreams" de Taylor Swift, jouées au violon par Alan Milan, résonnent dans l'air.
L'émotion m'envahit, mais je m'efforce de contenir mes larmes.
Lorsque le regard azuré de mon partenaire croise le mien, un sourire radieux se dessine aux coins de ses lèvres, à la fois séduisant et irrésistible, faisant battre mon cœur un peu plus fort. En un instant, je me retrouve assise à la droite de Pablo, sur un hôtel orné de jasmin et de coquillages en tous genres.
Le prêtre, vêtu de noir, arbore un sourire éclatant. Il entame son long discours, tandis que mes yeux se perdent dans ceux de mon époux, qui ne semble s'intéresser qu'à moi.
Nous sommes plongés dans notre propre bulle de bonheur, bercés par la douce et chaleureuse voix de cet homme de foi en fond sonore.
Nous revenons à la réalité lorsque le prêtre prononce ces mots.
« Pablo Cruz, acceptez-vous de prendre pour épouse Mathilde Perez, ici présente ? Jurez-vous de l’aimer et de la chérir dans les bons comme dans les mauvais moments, jusqu'à ce que la mort vous sépare ? »
— Oui, je le veux.
Le prêtre se tourne alors vers moi.
« Mathilde Perez, voulez-vous prendre pour époux Monsieur Pablo Cruz, ici présent ? Promettez-vous de l’aimer et de le chérir, dans les bons moments comme dans les mauvais, jusqu'à ce que la mort vous sépare ? »
— Oui, je le veux.
« Je vous déclare mari et femme. Vous pouvez échanger vos alliances et sceller votre amour par un doux baiser. »
Sofia et Iria, accompagnées de leur frère Maximiliano près de Livia, s'avancent vers Pablo et moi, portant des coussins ornés de deux alliances scintillantes.
Avec une tendresse palpable, Pablo glisse sur mon annulaire gauche une somptueuse bague en or, où un délicat petit diamant brille fièrement en son centre. À mon tour, je place la bague dorée sur son annulaire gauche avec une douce délicatesse.
Puis, nous scellons ce moment par un baiser ardent, rapidement suivi d'une pluie de pétales de jasmin que nos invités nous lancent avec joie.
☏ 𝐅𝐈𝐍
© Écrit par T_Linda, 2024
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L'Avocat Redoutable [𝐁𝐮𝐬𝐢𝐧𝐞𝐬𝐬𝐦𝐞𝐧 ᵗᵒᵐᵉ ²]
RomanceFiancée à l'avocat le plus redouté de tout l'Espagne, Mathilde se retrouve confrontée à l'ombre ténébreuse du passé de son bien-aimé. Tania Sanchez qui hante les mauvais souvenirs de Pablo refait surface dans leur existence. Parviendront-ils à prése...