Première fois (+18)

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Hello 😊, 

Je vous fais ce petit message en début d'histoire pour m'excuser de pas avoir poster plus tôt. Je sais pas si vous vous souvenez mais j'avais expliqué qu'il y avait un type d'histoire que j'avais du mal à écrire mais je me suis quand même lancé. Mais ça m'a pris beaucoup plus de temps que pour les autres histoire et en plus c'est la plus longue que j'ai écrite. 

Je vous laisse avec cette histoire qui vous l'avez peut-être compris est +18. Si vous êtes à l'aise avec, je vous souhaite une bonne lecture et pour les autres, je vous dis à dans quelques jours pour une nouvelle histoire. 

___________________________________________

Ça y est, ils n'étaient plus que quatre dans l'aventure. Quatre à rentrer au château, quatre à avoir accès à la demi-finale. Julien, Axel, Helena et Pierre revenaient d'un prime riche en émotions. L'élimination de Lénie les avait tous profondément touchés. Ils la voyaient aller en finale, peut-être même gagner l'émission. Le retour sans elle fut lourd, surtout pour Helena, qui avait trouvé en Lénie une véritable amie, un soutien sur lequel elle pouvait compter. Le château lui paraissait plus vide sans la présence joyeuse de la benjamine du groupe.

Fatigués, ils décidèrent de se préparer pour une nuit de sommeil bien méritée, sachant que la semaine à venir serait éprouvante, notamment pour Julien et Axel, qui s'affronteraient lors de la première demi-finale.

« Allez, on va tous se coucher, » lança Axel en se frottant les yeux, à peine capable de tenir debout.

Julien hocha la tête, encore silencieux, et ensemble, ils se dirigèrent vers l'étage. Après une rapide douche, ils se glissèrent sous leurs couvertures et s'endormirent instantanément, l'épuisement de la journée prenant le dessus.

Helena, quant à elle, s'attarda dans le salon. Elle s'assit sur le canapé, le regard perdu dans le vide. Pierre la rejoignit peu après, s'asseyant à ses côtés. Ils ne parlèrent pas tout de suite, un silence confortable s'installant entre eux, chacun perdu dans ses pensées. Après quelques minutes, Helena laissa échapper un soupir, se tournant légèrement vers Pierre.

« J'ai l'impression d'avoir volé la place de Lénie. Je me sens mal d'être revenue ici alors qu'elle, elle a été éliminée. C'est moi qui aurais dû partir, pas elle. » avoua-t-elle à mi-voix. « Je... je ne sais même pas pourquoi je suis encore là. »

Pierre, qui écoutait son amie avec attention, sentit une légère pointe de tristesse lui serrer la poitrine. Il savait que Lénie était une grande chanteuse, une des plus talentueuses de la compétition, mais entendre Helena douter de sa propre valeur lui fit mal au cœur. À ses yeux, Helena possédait une voix unique, probablement la plus belle de l'aventure, sans parler de son parcours incroyable. Elle méritait sa place en demi-finale, peut-être plus que quiconque, et il n'avait aucun doute sur le fait qu'elle pouvait aller jusqu'à la finale, voire remporter la victoire.

« Tu n'as volé la place de personne, Hele. » dit-il en lui lançant un regard doux, sincère. « À ce stade de la compétition, chaque élimination est difficile, c'est vrai. On est tous bons, tous talentueux, mais tu dois vraiment te mettre en tête que tu mérites d'être là. »

Elle baissa les yeux, visiblement peu convaincue, mais Pierre continua.

« Sérieusement, tu as une voix incroyable. Lénie ne voudrait pas te voir comme ça. Et moi non plus. Tu as tout ce qu'il faut pour aller plus loin. »

Helena hocha la tête, le cœur encore lourd, mais les mots de Pierre la réconfortèrent légèrement. Ils restèrent encore quelques instants à parler, Pierre tentant de la rassurer du mieux qu'il pouvait. Finalement, après avoir traîné un moment de plus sur le canapé, la fatigue commença à les rattraper.

« Allez, on va dormir, » conclut Pierre en se levant.

Ils se levèrent pour aller chacun prendre une douche avant de se glisser sous les draps, espérant une nuit de repos bien méritée.

Dans sa salle de bain, Helena se démaquilla lentement, l'esprit toujours encombré par les événements de la soirée. Elle commença à se déshabiller, mais un problème inattendu surgit : la fermeture de sa robe refusait de s'ouvrir. Elle tenta de la faire descendre à plusieurs reprises, mais en vain. Après plusieurs tentatives infructueuses, elle abandonna, réalisant qu'elle n'y arriverait pas seule.

Le hic, c'était qu'elle était la dernière fille dans l'aventure, et ses deux autres camarades, Julien et Axel, dormaient déjà profondément. Ne lui laissant guère de choix, il ne lui restait plus qu'une seule personne à qui demander de l'aide.

Helena sortit de la salle de bain, hésitante, et se mit à la recherche de Pierre. Elle le trouva dans la salle de bain des garçons, torse nu, prêt à entrer sous la douche. L'entrée inattendue d'Helena le fit sursauter légèrement, son regard se posant sur elle avec surprise. Le jeune Normand était étonné de la voir ici.

« Qu'est-ce que tu fais là ? » demanda-t-il, un sourire fatigué mais doux se dessinant sur son visage. « T'es pas encore sous la douche ? »

Helena, trop épuisée pour remarquer l'état de semi-nudité de Pierre, s'approcha de lui sans hésiter. Elle lui tourna le dos, dévoilant la fermeture récalcitrante de sa robe. « Tu peux m'aider à ouvrir la fermeture de ma robe ? Je n'y arrive pas seule, » dit-elle dans un souffle, la voix empreinte de lassitude.

Surpris par la demande d'Helena, Pierre resta un instant figé, comme s'il ne savait pas comment réagir. Après quelques secondes de silence, d'une voix un peu plus grave et hésitante qu'à l'ordinaire, il répondit :

« Bien sûr. »

Il s'approcha d'elle d'un pas légèrement incertain. Arrivé derrière elle, il repoussa doucement ses cheveux blonds sur son épaule, dégageant ainsi sa nuque. Il commença à descendre délicatement la fermeture éclair de sa robe.

Ses doigts frôlèrent accidentellement la peau nue du dos d'Helena. Une décharge électrique les traversa tous les deux, les prenant de court. Helena sentit le souffle chaud de Pierre effleurer sa nuque, et un frisson parcourut son corps entier, partant de sa colonne vertébrale et remontant jusqu'à sa nuque. Pierre, lui, ne put s'empêcher de remarquer ce frisson, comme si leurs corps avaient trouvé une nouvelle façon de communiquer.

L'atmosphère se transforma subtilement, la fatigue de la soirée s'évapora peu à peu, laissant place à une tension plus palpable. Ce geste anodin qui, au départ, ne signifiait rien de particulier, semblait avoir déclenché quelque chose qu'ils ne maîtrisaient plus. C'était la première fois qu'un contact physique entre eux leur faisait ressentir une telle intensité.

Ils étaient habitués à être proches. Depuis le début de l'aventure, ils avaient toujours été tactiles, cherchant instinctivement le contact l'un de l'autre. Que ce soit dans des câlins lors des moments de stress ou en se blottissant l'un contre l'autre sur le canapé ou le lit, une tête posée sur l'épaule pour se réconforter, leur proximité était naturelle, presque nécessaire. Un contact physique se faisait souvent sans même qu'ils s'en rendent compte, comme un rituel silencieux qui les apaisait.

Mais ce soir, dans cette salle de bain, isolés des autres, à l'abri des regards et des caméras éteintes, il se passait autre chose. Leurs corps répondaient différemment. Comme si cette tension, qui avait toujours existé en filigrane, venait soudain de prendre vie. Leurs corps avaient toujours été attirés l'un par l'autre, mais ils avaient, jusqu'à ce moment précis, ignoré les signes.

Pierre sentit son souffle devenir plus court, tandis qu'il terminait de descendre la fermeture. Ses doigts tremblèrent légèrement, et malgré l'étroit espace entre eux, il avait l'impression qu'un gouffre immense venait de se créer, un gouffre qu'ils étaient sur le point de franchir.

Helena, de son côté, sentit une vague de chaleur envahir son corps, contrastant avec le frisson initial. Elle comprenait à présent pourquoi elle cherchait toujours le contact de Pierre, pourquoi elle se sentait naturellement attirée vers lui. Ce n'était plus seulement de l'amitié. C'était plus profond, plus viscéral. Ils n'avaient simplement pas encore réalisé que ce moment viendrait.

Pierre était complètement enivré par la présence d'Helena et la douceur de sa peau sous ses doigts. Le désir qu'il tentait de refouler depuis des semaines commençait à se manifester avec une intensité brûlante. Une fois la fermeture éclair de la robe complètement descendue, il murmura doucement « Voilà. »

Ses paroles brisèrent le silence qui s'était installé entre eux. Ce simple mot sembla ramener Helena à la réalité. Elle le remercia doucement, mais aucun des deux ne bougea. Le moment semblait suspendu, comme figé. Pierre leva alors les yeux et croisa le regard d'Helena dans le miroir. Elle le regardait déjà, ses joues légèrement rougies par l'émotion, trahissant les effets de cette proximité nouvelle, et ses yeux brillants d'une émotion qu'elle peinait à cacher.

Helena sentait son coeur battre fortement dans sa poitrine. Jamais elle n'avait ressenti une telle intensité, une telle connexion avec quelqu'un. Et dans ce silence chargé, leurs regards restèrent fixés l'un sur l'autre, révélant un désir profond qu'ils avaient jusqu'alors soigneusement dissimulé.

Doucement, Pierre laissa sa main glisser le long du bras d'Helena. Une fois arrivé à sa main, il entrelaça leurs doigts. Ce geste simple mais significatif effaça toute ambiguïté. À cet instant, ils comprirent que l'un comme l'autre désirait la même chose, que cette tension qui s'était construite entre eux n'était plus à ignorer. Leurs yeux parlaient pour eux, laissant transparaître le désir qui les consumait tous les deux.

Dans un mouvement presque instinctif, Pierre se rapprocha encore plus d'Helena. Leurs corps étaient désormais collés, et l'électricité dans l'air ne faisait qu'amplifier cette proximité. Guidé par ce désir qu'il ne pouvait plus contenir, Pierre posa doucement ses lèvres sur le cou d'Helena. Ce geste, empreint d'une tendresse brûlante, fit frémir la jeune femme. Il laissa ses lèvres parcourir chaque parcelle de peau qu'il pouvait atteindre, embrassant lentement et intensément le cou d'Helena.

Helena, totalement submergée par la tournure inattendue de la situation, ferma les yeux pour mieux savourer ce moment. Le désir qui montait en elle semblait prendre le contrôle de tout son être, la plongeant dans une sensation qu'elle n'avait jamais connue.

Avant d'aller plus loin, Pierre voulait s'assurer qu'elle était sûre de ce qu'elle voulait. « Tu es sûre ? » murmura-t-il, sa voix douce mais teintée d'un mélange d'envie et de retenue.

Helena hocha légèrement la tête, incapable de formuler une réponse claire tant le désir la submergeait. Son corps lui criait ce qu'elle voulait, mais les mots semblaient se coincer dans sa gorge. Pourtant, Pierre voulait l'entendre.

Il déposa un baiser tendre dans le creux de son cou, puis posa ses mains sur ses hanches pour la tourner doucement vers lui. Face à face, le regard de Pierre chercha à nouveau celui d'Helena. Ils étaient nez à nez, leurs souffles se mêlaient, leurs corps si proches que chaque mouvement semblait amplifié. Il lui posa encore une fois la question, sa voix emplie de tendresse : « Est-ce que tu es sûre ? »

Helena sentit ses yeux se remplir de larmes. Jamais auparavant, quelqu'un ne lui avait demandé si elle voulait vraiment aller plus loin, si elle était prête. Jamais elle n'avait été aussi considérée. Cette question, pourtant si simple, éveillait en elle un profond sentiment de reconnaissance envers Pierre. Sans quitter ses yeux du regard, elle lui répondit enfin, d'une voix légèrement tremblante, mais chargée de sincérité : « J'en ai envie. »

En entendant ces mots, un sourire apparut sur les lèvres de Pierre, doux et rassurant, avant que l'envie et le désir ne reprennent le dessus dans ses yeux. C'était réel, elle était là, en face de lui, et elle partageait ce même désir qu'il avait enfoui au plus profond de lui pendant des semaines. Il en avait tellement rêvé.

Sans attendre davantage, Pierre l'attira encore un peu plus contre lui, faisant disparaître toute distance entre leurs corps. Leurs respirations se mêlèrent, et Helena posa ses mains sur sa taille, sentant sous ses doigts la chaleur qui émanait de lui. Elle réalisa à quel point leur proximité physique était enivrante. Un frisson parcourut son corps au contact de sa peau, mais cette chaleur entre eux ne faisait que grandir.

Pierre posa son front contre celui d'Helena, leurs nez se touchant délicatement, et dans ce geste intime, leurs yeux se fermèrent presque simultanément. Ils savourèrent cet instant où chaque centimètre de leurs corps était en contact, où l'air semblait s'être épaissi autour d'eux. La seule chose qui les séparait encore était cette robe qu'Helena portait.

Toutes les parties de leurs corps se touchaient, sauf une : leurs lèvres.

Ils respiraient le même air, leurs souffles s'entremêlant, devenant plus forts, plus courts. Leurs corps tout entiers réclamaient l'autre, mais ils savaient qu'après avoir attendu si longtemps, ils ne pouvaient pas tout précipiter. Ils avaient attendu trop longtemps pour précipiter ce moment. Ils n'étaient plus à cinq minutes près.

Pierre posa délicatement sa main droite sur la joue d'Helena, la caressant doucement, tandis que sa main gauche, toujours posée sur sa hanche, se resserra légèrement, la rapprochant un peu plus de lui. Il déposa un baiser tendre sur son front, puis laissa ses lèvres explorer son visage. D'abord son nez, puis son menton, la commissure de ses lèvres, sa joue et enfin, juste sous son oreille. Chaque baiser était comme une caresse qui laissait une trace brûlante sur la peau d'Helena. La chaleur qui bouillonnait dans son ventre grandissait à chaque contact.

Elle ferma les yeux, savourant chaque baiser que Pierre lui offrait, se laissant totalement emporter par l'instant. Puis, il murmura doucement à son oreille, presque dans un souffle : « C'est tellement difficile d'être si proche de toi sans pouvoir t'embrasser... de te tenir dans mes bras sans vouloir plus. »

Helena frissonna à ses mots, un frisson de désir pur. Elle ouvrit légèrement les yeux et répondit tout bas, dans un souffle : « Alors embrasse-moi... Je ne veux plus être loin de toi. »

À ces mots, Pierre se recula légèrement, juste assez pour la regarder. Leurs regards se croisèrent à nouveau, intenses, brûlants. Ils avaient suffisamment attendu, suffisamment pris leur temps. D'un seul mouvement, ils se rapprochèrent, leurs lèvres se rencontrèrent pour la première fois. Leurs lèvres se trouvèrent, comme si elles s'étaient cherchées depuis toujours. Ce premier baiser était mille fois plus puissant que tout ce qu'ils avaient imaginé.

Helena glissa une main dans les cheveux de Pierre, avide de cette nouvelle proximité. Leurs lèvres ne se séparaient que le temps de reprendre une brève bouffée d'air avant de se retrouver à nouveau. C'était comme si le monde extérieur n'existait plus, comme si chaque seconde passée sans ce contact devenait insupportable.

Les mains de Pierre glissèrent dans le dos d'Helena, ses doigts effleurant la peau nue révélée par la fermeture de sa robe qu'il avait descendue plus tôt. La sensation de sa peau sous ses doigts était électrisante, et chaque mouvement accentuait l'intensité de ce qu'ils vivaient.

Entre deux baisers passionnés, Pierre souffla doucement : « On ferait mieux d'aller dans la chambre des filles... ». Il pensait à l'intimité qu'ils pourraient y trouver, mais Helena secoua doucement la tête, un sourire aux lèvres.

« On était censés se doucher, tu te souviens ? » lui rappela-t-elle. Pierre la regarda un instant, visiblement perplexe, avant de comprendre. Son regard s'éclaira, et il se mordit discrètement la lèvre, réalisant où elle voulait en venir. Un frisson d'anticipation le parcourut alors qu'il se mordit la lèvre, imaginant les instants à venir. Sans un mot de plus, Helena attrapa doucement sa main, la chaleur de sa paume contre la sienne accentuant encore le désir qui brûlait en eux. Elle se retourna vers la porte, tirant Pierre avec elle.

Ils s'éloignèrent silencieusement de la chambre où Axel et Julien dormaient profondément, se dirigeant vers l'autre aile du château. Arrivés dans la salle de bain, Helena referma doucement la porte derrière eux. Aussitôt, comme si le temps s'était arrêté, leurs lèvres se retrouvèrent à nouveau. Ils avaient à peine été séparés, et pourtant, c'était comme s'ils avaient attendu des heures.

Pierre, n'y tenant plus, laissa ses mains glisser sur les épaules d'Helena, déterminé à retirer la robe qui, selon lui, n'avait plus lieu d'être. Ses doigts chauds effleurèrent la peau douce de ses bras alors qu'il faisait glisser les manches de la robe. Helena frissonna sous le contact, son désir s'intensifiant. Elle voulait sentir les mains de Pierre sur chaque centimètre de son corps.

La robe glissa lentement le long de son corps, jusqu'à atterrir au sol dans un bruissement léger. Helena, désormais en sous-vêtements, sentit le regard de Pierre la détailler. D'habitude, elle aurait pu se sentir mal à l'aise, peu confiante avec son corps. Mais ce soir-là, avec Pierre, c'était différent. Il la dévora du regard, prenant un moment pour admirer celle qu'il aimait. Il lui inspirait une telle confiance, un tel sentiment de sécurité, qu'elle ne ressentait aucune gêne. Son regard n'était pas celui du jugement, mais celui d'un homme amoureux, complètement captivé.

Pierre s'approcha à nouveau, ses mains se posant sur les hanches d'Helena, savourant enfin le contact direct avec sa peau nue. Il se pencha pour l'embrasser à nouveau, mais cette fois, avec une tendresse particulière, un baiser plus doux que les précédents. « Tu es magnifique, » murmura-t-il contre ses lèvres avant de les faire glisser dans son cou, traçant une route de baisers délicats le long de son épaule, jusqu'à sa clavicule et la naissance de sa poitrine encore cachée sous son soutien-gorge.

La respiration d'Helena s'accélérait à chaque baiser, chaque geste. Elle murmura son prénom, sa voix trahissant à la fois son désir et son impatience. « Continue, Pierre... » demanda-t-elle doucement, le suppliant presque.

En réponse, Pierre fit glisser lentement les bretelles de son soutien-gorge, révélant ses épaules nues. Ses mains, caressaient chaque centimètre de sa peau, cherchant à retenir chaque détail. Elles glissèrent jusqu'à l'attache du soutien-gorge, qu'il détacha. Le sous-vêtement tomba doucement au sol, rejoignant la robe déjà étendue à leurs pieds.

Maintenant presque nus, leurs corps se rapprochèrent à nouveau, et la poitrine d'Helena se pressa contre le torse de Pierre. Elle entoura son cou de ses bras, tandis qu'il passa une main dans son dos pour la serrer contre lui, comme s'ils ne formaient qu'un. Sa deuxième main descendit le long de ses côtes, et son pouce caressa doucement le bas de son sein. Cette simple caresse envoya une vague de sensations à travers le corps d'Helena, au point qu'elle interrompit leur baiser pour murmurer doucement le prénom de Pierre.

Un son que Pierre trouva irrésistible, encore plus que sa voix lorsqu'elle chantait. Ce son attisa son désir, et il était bien décidé à l'entendre encore. Il glissa ses mains sous les cuisses d'Helena, la soulevant avec facilité, et elle enroula ses jambes autour de sa taille. Ils se dirigèrent vers l'une des cabines de douche, où Pierre la redéposa doucement.

Helena, jusqu'alors guidée par Pierre, décida de prendre les devants. Ses mains glissèrent dans son dos, jusqu'à atteindre le dernier vêtement qu'il portait. Ses mains suivirent la courbe de ses fesses, glissant sous le tissu jusqu'à faire tomber son caleçon au sol. Elle l'ôta en douceur, profitant de chaque seconde du contact avec la peau de Pierre. À ce simple contact, Pierre ferma les yeux, et un sourire s'étira sur les lèvres d'Helena, satisfaite de la réaction qu'elle venait de provoquer.

Avant qu'il ne rouvre les yeux, Helena fit glisser sa propre culotte, se retrouvant enfin complètement nue devant lui. Lorsqu'il rouvrit les yeux, son regard était assombri par le désir, et ce regard, chargé d'envie, fit frissonner Helena d'excitation. D'un pas, Pierre réduisit la distance entre eux, collant leurs corps nus l'un contre l'autre et la plaqua doucement contre le mur de la cabine de douche Leurs lèvres se retrouvèrent dans un baiser fougueux. Helena, sans interrompre leur étreinte, alluma l'eau qui commença à couler sur eux.

Le jet d'eau s'abattit sur eux, mais cela ne perturba en rien leur étreinte. Au contraire, la chaleur de l'eau intensifia l'atmosphère. Helena glissa ses mains dans les cheveux de Pierre, tirant parfois doucement dessus, tandis que lui laissait ses mains explorer chaque partie du corps de la jeune femme.

Les mains de Pierre s'aventurèrent jusqu'à ses seins, ses doigts caressant la peau sensible d'Helena, provoquant des vagues de plaisir qui se traduisaient par de légers gémissements. Helena n'avait encore rien ressenti d'aussi intense, et chaque caresse semblait la rapprocher d'un point de non-retour.

Pierre descendit alors sa main vers l'intimité d'Helena, caressant doucement son centre de chaleur. La bouche d'Helena quitta la sienne, et elle gémit à nouveau son prénom, l'encourageant à poursuivre. Déjà à bout de souffle, elle sentit une vague de chaleur envahir son corps lorsque Pierre commença à la caresser. Ses lèvres quittèrent les siennes pour laisser échapper un gémissement qui résonna dans la cabine de douche.

Lorsqu'il glissa un premier doigt en elle, Helena bascula la tête en arrière, la laissant reposer contre le carrelage froid de la douche. Pierre en profita pour parsemer son cou de baisers brûlants, sentant la tension monter.

Alors que le plaisir montait en elle, il glissa un deuxième doigt, accélérant le rythme de ses mouvements. Ses gémissements se faisant plus fréquents et plus intenses. Helena était submergée par un plaisir qu'elle n'avait jamais connu auparavant. Sa respiration devint saccadée, et elle lui demanda de continuer, sa voix entrecoupée par le désir. L'amour qu'elle ressentait pour Pierre amplifiait chaque sensation. Faire l'amour avec quelqu'un qu'on aime, songea-t-elle, amplifie tout.

Mais juste avant qu'elle n'atteigne l'extase, Pierre s'arrêta brusquement, retirant ses doigts. Un râle de frustration s'échappa de ses lèvres, son corps plus. Pierre posa à nouveau ses lèvres sur les siennes avec une tendresse qui apaisa en partie sa frustration. Il voulait faire durer cet instant, savourer chaque moment avec elle.

Après cet instant de plaisir intense sous la douche, Pierre savait que, malgré leur désir brûlant, ce n'était pas le lieu idéal pour continuer. Il éteignit doucement l'eau, sa respiration toujours haletante, et murmura à l'oreille d'Helena : « Maintenant, je pense qu'il est temps de rejoindre un lit... Je veux que ce soit parfait. »

Helena, encore légèrement frustrée par cette interruption, sortit rapidement de la douche. Elle attrapa une serviette pour se sécher brièvement, avant de l'enrouler autour de son corps. Pierre la suivit, nouant sa propre serviette autour de son bassin. Sur le chemin de la chambre, il saisit un préservatif et, le cœur battant d'excitation, rejoignit Helena.

À peine étaient-ils entrés dans la chambre qu'il l'attira à nouveau à lui, leurs lèvres se retrouvant immédiatement dans un baiser passionné. Ils reculèrent doucement vers l'ancien lit d'Helena, et Pierre s'assit dessus, l'entraînant à califourchon sur ses cuisses. Leur étreinte se fit plus lente, comme s'ils voulaient savourer chaque seconde. Il fit glisser la serviette qui recouvrait le corps d'Helena, la laissant tomber au sol, révélant à nouveau son corps nu sous ses mains, tandis qu'Helena s'occupa de dénouer la sienne.

Leurs intimités, désormais sans aucune barrière, se frôlèrent, déclenchant une vague de chaleur et de désir encore plus forte qu'auparavant. Ils profitèrent quelques instants du silence et de la chaleur de leurs corps.

Pierre attrapa le préservatif posé à côté de lui sur le lit, le regard malicieux, et l'agita doucement devant les yeux d'Helena. Elle comprit immédiatement ce qu'il attendait. Sans briser leur échange de regards, elle prit le préservatif et, lentement, l'ouvrit. Elle se rapprocha, collant presque leurs corps, et glissa délicatement sa main sur l'intimité de Pierre. Elle commença à faire des mouvements lents.

Pierre, les yeux clos, laissa échapper un gémissement, savourant chaque seconde du contact. Son emprise sur les hanches d'Helena se raffermit tandis qu'elle continuait ses mouvements pendant quelques instants avant de lui enfiler le préservatif. Helena, satisfaite de la réaction qu'elle provoquait, continua ses mouvements quelques secondes de plus, avant de se redresser légèrement. Helena se redressa légèrement, positionnant son intimité contre celle de Pierre. Elle glissa lentement sur lui, et leurs corps s'unirent enfin provoquant un soupir de plaisir simultané chez les deux amants.

Leurs corps s'emboîtaient parfaitement, comme s'ils étaient faits l'un pour l'autre. Helena commença à bouger, montant et descendant lentement sur Pierre, leurs respirations s'accélérant à mesure que le plaisir montait. Les gémissements d'Helena se firent de plus en plus audibles, rythmant chacun de ses mouvements, son souffle entrecoupé par le prénom de Pierre, qu'elle murmurait par moment.

Pierre, sentant son rythme cardiaque s'emballer, pressa ses lèvres sur celles d'Helena pour étouffer ses sons, craignant que leurs bruits ne réveillent les autres. Helena laissa tomber sa tête en arrière, offrant son cou à Pierre, qui s'y aventura avec ses lèvres, embrassant sa peau douce et humide. Pierre continua, descendant lentement jusqu'à sa poitrine, déposant des baisers ardents sur ses seins. Ses lèvres s'attardèrent sur son sein gauche, tandis que sa main caressait tendrement le droit.

Les minutes passèrent, chaque mouvement les rapprochant de l'extase. Le plaisir montait en eux. Pierre, sentant qu'ils approchaient du point de non-retour, décida de reprendre les rênes. Il bascula Helena sur le lit, s'allongeant doucement au-dessus d'elle. Il se guida à nouveau en elle, reprenant ses mouvements avec plus d'intensité. Ses mouvements devinrent plus rapides, sentant l'orgasme arrivé.

La chaleur dans leurs ventres devint de plus en plus forte, et il captura les lèvres d'Helena dans un baiser. Helena, submergée par le plaisir, enfonça ses doigts dans le dos de Pierre, griffant doucement sa peau. Elle atteignit l'orgasme, son corps tremblant sous le sien, rapidement suivie par Pierre, qui laissa échapper un gémissement profond tandis que son corps se libérait en elle.

Leurs mouvements se firent plus lents, plus tendres, accompagnant la vague de plaisir qui les traversait. Jamais ils n'avaient connu une telle intensité. Leurs corps se détendirent lentement, toujours enlacés. Pierre se laissa tomber doucement sur Helena, reposant sa tête sur sa poitrine, tandis qu'elle glissait ses doigts dans ses cheveux humides. Ils restèrent ainsi, essayant de reprendre leur respiration.

Ils étaient épuisés, mais comblés par l'intensité de leur étreinte. Leurs corps, encore enlacés, se détendaient peu à peu, et Pierre pouvait entendre les battements rapides du cœur d'Helena. Leurs respirations s'accordaient doucement, cherchant à retrouver un rythme normal après ce moment hors du temps.

Malgré la fatigue, un sourire flottait sur les lèvres d'Helena. Pierre releva légèrement la tête, cherchant le regard d'Helena. Aucun mot ne semblait nécessaire. Dans ce silence, ils se comprenaient parfaitement. Leurs yeux parlaient pour eux, transmettant l'amour et la tendresse qu'ils partageaient.

Pierre se pencha pour déposer un baiser doux sur les lèvres d'Helena, un baiser léger et plein de douceur, bien loin de la passion intense qu'ils venaient de vivre. Il murmura doucement : « Ça va ? » Helena hocha la tête en souriant. Oui, ça allait. Tout allait bien. Ils étaient seuls dans leur bulle, loin du monde extérieur.

Pierre roula doucement sur le côté et l'attira dans ses bras. Helena se blottit contre lui, sa tête nichée dans le creux de son épaule, son corps trouvant naturellement sa place contre le sien. Elle savourait la chaleur réconfortante de ses bras. Ils restèrent ainsi, allongés, sans parler, simplement à savourer ce silence paisible, coupé uniquement par le son régulier de leurs respirations.

Pierre caressait doucement les cheveux blonds d'Helena. Malgré ce moment parfait, les pensées d'Helena commencèrent à s'agiter. Elle ne pouvait plus ignorer la question qui lui brûlait les lèvres. Maintenant qu'ils avaient franchi cette étape, elle voulait savoir où ils en étaient, ce qu'ils étaient réellement l'un pour l'autre.

Elle finit par rompre ce calme. « Pierre... qu'est-ce qu'on est, toi et moi ? » demanda-t-elle, sa voix légèrement hésitante, trahissant ses craintes.

Pierre se décala légèrement, assez pour se mettre sur le côté et faire face à Helena. Il prit le temps de chercher son regard, et quand leurs yeux se rencontrèrent, il vit cette peur mélangée à l'espoir. Malgré ce qu'ils venaient de vivre, un voile de pudeur les entourait à cet instant. Ils savaient tous deux ce qu'ils ressentaient, mais ils avaient encore besoin de l'entendre, de s'assurer qu'ils étaient sur la même longueur d'onde.

Pierre leva doucement une main, écartant une mèche de cheveux du visage d'Helena, puis posa sa main sur sa joue, la caressant avec tendresse.

« Helena... peu importe la place que tu es prête à m'offrir dans ta vie, je l'accepterai. Je ne m'imagine pas une vie sans toi. Je t'aime, et au-delà de ça, je suis fou amoureux de toi. Mais si tu veux qu'on reste amis, je le respecterai. Seulement, si tu veux plus... si tu veux toi aussi que l'on soit plus, tu ferais de moi l'homme le plus heureux. »

Ses mots avaient un effet immédiat sur Helena. Les larmes lui montèrent aux yeux face à cette déclaration sincère. Une larme glissa lentement sur sa joue, et Pierre l'essuya délicatement du bout des doigts, sans jamais quitter son regard.

« Je t'aime tellement, » répondit-elle, sa voix tremblante d'émotion, avant de l'embrasser doucement. Lorsqu'ils se séparèrent, elle ajouta dans un souffle : « Bien sûr que je veux plus, Pierre. »

Le cœur de Pierre s'emplit de bonheur à ces mots. Il l'embrassa à nouveau, cette fois avec plus d'assurance, plus de certitude. Leur relation venait de franchir un cap, et ce moment marquait le début de quelque chose de beau et de profond. Ils restèrent encore quelques instants dans les bras l'un de l'autre, savourant cette nouvelle proximité, conscients que les semaines à venir allaient les mettre à l'épreuve. Mais pour l'instant, ils étaient là, ensemble, dans cette bulle de bonheur.

Ils savaient, au fond d'eux, que ce qui les attendait dans les semaines à venir et à l'extérieur de ce château demanderait probablement quelques sacrifices, peut-être même des moments de retenue, mais pour l'instant, ils profitaient pleinement de ce moment, sans se soucier du reste.

Il était 4 heures passées, et la fatigue commençait à rattraper Pierre et Helena. Il remarqua qu'elle luttait pour garder les yeux ouverts. Avec un sourire tendre, il lui murmura qu'il était temps qu'ils rejoignent leurs lits respectifs. Même s'ils étaient dimanche et que les caméras ne se rallumaient pas avant midi, ils savaient qu'ils risquaient de s'endormir là, nus, dans les bras l'un de l'autre. Et Julien et Axel, qui allaient certainement se lever plus tôt qu'eux, les découvriraient ainsi, ce qu'ils voulaient éviter à tout prix.

Helena, bien qu'heureuse et paisible dans les bras de Pierre, se rendit à l'évidence. Avec un soupir résigné, elle acquiesça et se redressa. Ils sortirent du lit, prenant soin de tout remettre en ordre, effaçant toute trace de ce qui s'était passé. Ils attrapèrent leurs serviettes laissées au sol avant de sortir discrètement de la chambre.

Helena retourna dans la salle de bain pour enfiler son pyjama et ramasser ses vêtements qui traînaient encore sur le sol. Elle sourit en repensant à la robe qu'elle avait demandé à Pierre de lui défaire plus tôt dans la soirée. Après avoir rangé ses affaires, elle se dirigea vers la salle de bain des garçons, où Pierre venait de terminer de se préparer pour la nuit.

Il la surprit en lui souriant doucement, et son cœur se serra. Elle se mordit la lèvre, les souvenirs de leur nuit encore vifs dans son esprit. Voyant qu'elle était perdue dans ses pensées, Pierre la ramena doucement à la réalité : « Prête à aller au lit ? »

Amusée, Helena lui lança son caleçon qu'il avait laissé dans l'autre salle de bain, celui qu'il avait abandonné dans l'urgence sur le sol de la salle de bain. « Ne l'oublie pas, » dit-elle avec un sourire espiègle. Pierre, riant doucement, mit le caleçon dans le panier à linge et se dirigea vers la porte. Juste avant de sortir, il s'approcha d'Helena, incapable de résister à l'envie de l'embrasser une dernière fois. Un premier baiser fut suivi d'un autre, puis encore un. Ils s'embrassèrent longuement, ne parvenant pas à se séparer, mais après quelques minutes de tendres échanges, ils décidèrent enfin de regagner leurs lits.

Ils se glissèrent silencieusement dans la chambre, prenant soin de ne pas réveiller Julien et Axel qui dormaient paisiblement. Chacun se coucha dans son lit, mais l'euphorie de ce qu'ils venaient de vivre les empêcha de trouver immédiatement le sommeil. Le réveil fut difficile pour tous les deux, la fatigue pesant sur leurs corps, mais le sourire qu'ils partageaient trahissait le bonheur qu'ils ressentaient.

Helena fut la première à descendre rejoindre Julien et Axel, qui prenaient déjà leur petit-déjeuner. Un sourire radieux illuminait son visage, surprenant les deux garçons. Ils se souvenaient pourtant de l'état dans lequel elle était la veille, peinée par le départ de Lénie. Son changement d'humeur soudain les laissa perplexes, mais ils ne dirent rien, supposant que son bonheur était lié à sa place en demi-finale et que la nuit avait apaisé sa peine.

Pierre descendit une vingtaine de minutes plus tard, arborant un sourire similaire à celui d'Helena. Julien et Axel échangèrent un regard interrogateur, trouvant étrange que ces deux-là soient si joyeux. Mais encore une fois, ils préférèrent ne pas poser de questions.

La journée se déroula tranquillement. Le débrief du prime fut fait, et les évaluations annoncées. Helena et Pierre, bien que profondément liés par ce qu'ils avaient partagé, réussirent à prendre sur eux et à maintenir un comportement relativement discret, jouant leur rôle à la perfection pour que personne ne devine ce qui se passait réellement entre eux.

Toutefois, Julien et Axel, attentifs, notèrent que quelque chose semblait avoir changé. Helena et Pierre semblaient un peu plus proches qu'à l'accoutumée, un peu plus connectés, mais pas au point de provoquer des soupçons. Pour eux, tout cela restait dans la normalité de leur amitié.

Plus tard dans la soirée, Julien et Axel étaient concentrés sur la préparation du dîner tandis que Pierre et Helena chantaient dans le salon leurs chansons préférées. Ils passaient d'une chanson à l'autre, riant entre deux couplets. La bonne humeur régnait dans le château, mais Axel et Julien ne pouvaient s'empêcher de remarquer à quel point Pierre et Helena semblaient plus proches que d'habitude.

Axel lança en rigolant : « Il s'agirait que ces deux-là ne se pécho pas devant mes yeux. »

Julien, qui était en train de se faire à manger, éclata de rire : « Tellement ! »

Axel hocha la tête, l'air faussement désespéré : « Franchement, je veux bien les défendre, mais là... »

Julien sourit en acquiesçant : « Mais oui, c'est terrible. »

Ils étaient bien conscients que, dehors, les spectateurs avaient probablement déjà des soupçons concernant Pierre et Helena. Tout en continuant de chanter, Pierre se dirigea vers la cuisine pour voir si les garçons avaient besoin d'aide, les mains dans les poches, l'air décontracté mais avec ce sourire qu'il ne quittait plus.

Axel, sans perdre de temps, le taquina : « On vous dérange pas avec Helena ? »

Pierre, un peu pris au dépourvu, sourit en secouant la tête : « Non mais ça va, y'a rien. »

Axel haussa un sourcil, espiègle : « Je veux bien vous défendre, mais à un moment, si vous êtes tous les deux dans le salon à chanter des chansons d'amour, les yeux dans les yeux... On pourra plus vous défendre ! »

Pierre haussa les épaules, riant doucement. « Mais c'est pas grave... »

À cet instant, Helena, restée seule dans le salon, appela Pierre d'une voix douce et impatiente : « Pierre, t'es où ? »

Alors qu'Axel et Julien le regardaient d'un air amusé, il commença à faire marche arrière pour aller la rejoindre.

« Non, mais Pierre... », commença Julien, amusé du fait qu'il n'hésite pas à interrompre leur conversation pour rejoindre la jeune femme.

Pierre tourna le dos aux garçons en haussant les épaules : « Vous voyez, elle m'appelle ! »

Helena ajouta : « Pierre, tu viens ou quoi ? »

Il répondit en sortant de la cuisine : « Oui, j'arrive, j'arrive ! »

Alors qu'il s'éloignait, Axel et Julien échangèrent un regard amusé. Julien, les yeux toujours rivés sur la préparation de son repas, reprit la conversation sur un ton plus sérieux : « On est d'accord qu'il s'est passé un truc entre eux cette nuit, non ? »

Axel acquiesça, son regard tourné vers le salon : « On est d'accord, y a clairement un truc en plus par rapport à d'habitude. »

Julien sourit en coin, pensif : « Déjà que d'habitude, ils sont proches, mais là... aujourd'hui ils se sont pas lâchés une seconde. »

Axel rigola doucement : « C'est clair, ils sont pas possibles ces deux-là. »

Après un instant de réflexion, ils décidèrent de ne pas pousser davantage la discussion. S'ils voulaient leur en parler, ils le feraient d'eux-mêmes. Pour l'instant, ils respectaient leur secret et étaient juste heureux de voir leurs amis si complices. Peu importe ce qu'il se passait entre eux, ils méritaient d'être heureux, et c'est tout ce qui comptait pour eux.

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Voilà !!! J'espère que vous avez aimer cette nouvelle histoire. 

J'en profites pour dire que je suis hyper fière de voir que nos deux artistes sont nommés dans la catégorie révélation francophone de l'année et qu'Helena est également nommée dans la catégorie révélation belge de l'année. Alors on hésite pas à aller les soutenir en votant pour eux. Et on a la possibilité d'avoir 2 votes par jour en votant à la fois sur nrj.fr (il vous faut un numéro de téléphone français) et sur nrj.be (avec une adresse mail). C'est uniquement sur le site de nrj.be que vous pouvez votre pour la révélation belge de l'année. Donc en France, on a deux votes, et pour les francophones, le site belge est dispo. Et on oublie pas de vérifier ses mails pour confirmer ses votes. 

Je vous souhaite une belle soirée et je vous dis à très vite pour une prochaine histoire qui sera certainement la suite de "Bulle musicale". 😊

One Shot - PierrinaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant