𝐓𝐡𝐞 𝐌𝐨𝐨𝐧 𝐀𝐧𝐝 𝐌𝐞

44. Désillusions

New York- Manathan
FLASHBACK

"La désillusion est un réveil brutal,
où les rêves s'effondrent
et la réalité dévoile sa vérité."

OMNISCIENT

Moon se tenait à la fenêtre de son appartement, les yeux perdus dans le gris des nuages qui s’amoncelent au-dessus de la ville.

La lumière du jour, autrefois pleine de promesses, semblait maintenant se dissoudre dans une brume opaque, et chaque goutte de pluie qui frappait le verre résonnait comme un rappel de sa désillusion.

Elle avait longtemps cru en la beauté du monde, en la bonté des gens. Les rires des amis, les doux souvenirs des promenades au parc, les conversations profondes partagées autour d’un café.

Tout cela lui paraissait authentique, comme des pierres précieuses dans un écrin. Mais aujourd’hui, tout cela semblait si lointain, comme une mélodie que l’on ne peut plus entendre.

Les interactions quotidiennes avaient perdu leur éclat. Les sourires qu'elle croisait dans la rue, les gestes amicaux qui autrefois réchauffaient son cœur, lui semblaient désormais vides.

Elle se sentait comme un spectateur dans sa propre vie, observant des scènes qu'elle ne pouvait plus croire.

Les gens semblaient porter des masques, leurs véritables émotions cachées derrière des façades bien polies.

Elle se souvenait d’un temps où elle voyait la beauté dans les petites choses : le chant des oiseaux le matin, les couleurs vives des fleurs au printemps, la chaleur d’un geste affectueux.

Mais tout cela avait disparu, remplacé par une monochromie de déceptions et de mensonges. La promesse d’un avenir radieux lui apparaissait comme une blague amère.

Chaque nouvelle déception, chaque trahison la plongeait un peu plus dans l'obscurité. Elle se sentait piégée dans une toile d’araignée d’illusions brisées, incapable de s’en libérer.

Le monde qui l’entourait, autrefois vibrant et plein de vie, lui semblait aujourd’hui comme une scène de théâtre, où chacun jouait son rôle sans croire au texte.

Elle soupira, son reflet flou dans la vitre l’observant avec une tristesse palpable. Moon réalisa qu'elle devait retrouver sa lumière, même si cela signifiait se confronter à la douleur de sa désillusion.

Peut-être qu’en acceptant la réalité telle qu’elle était, elle pourrait recommencer à croire, à espérer, et à redécouvrir la magie cachée sous la surface de ce monde imparfait.

Mais pour l’instant, elle se contentait de contempler la pluie, attendant que le soleil perce à nouveau les nuages.

PDV: MOON

Le sommeil m’a finalement enveloppé, me plongeant dans une mer d’obscurité apaisante. Les pensées tourbillonnantes se sont apaisées, laissant place à un silence lourd, mais réconfortant.

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Quand les premiers rayons du soleil percent l'espace que le rideau n'apas caché, je sens une chaleur douce caresser mon visage. Lentement, je m’éveille, le corps encore engourdi, mais l’esprit légèrement present.