Chapitre 26

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Pdv d’Héléna :

Ça fait maintenant quelques jours que j’attend un appel venant du commissariat de police.

J’ai été porter plainte accompagnée de Lénie et Victorien la semaine dernière. Elle aussi a porté plainte.

En attendant d’avoir des réponse on fait comme si de rien était et on continue les concerts.

-C’est quand même fou ce tout ce qu’il se passe depuis novembre tu trouve pas ?
Je demande en dédicaçant les tot-bag au marqueur noir.

-J’avoue, je n’aurai jamais crue vivre tout ça.
Me répond Djébril.

-Tu n’a pas peur de ce qu’il vas se passer dans le futur ?

-Si, quand même. Mais je me dis qu’il n’y a pas de raison que ça ne se passe pas bien pour moi. Tu vois ce que je veux dire ?

-Oui, c’est sûr, tu n’a pas à stresser pour savoir si tu vas aller en prison comparé à certains quoi.

Soudain j’entend une sonnerie de téléphone qui m’est familière.

Je décroche le téléphone.

-Oui allô ? Oui c’est bien moi. Oh d’accord, oui ça marche à plus tard.

Djébril fronce les sourcils et me regarde avec questionnement.

-J’ai rendez-vous au commissariat demain à la première heure.

Ça toque alors à la porte.

-Oui ?

Lénie entre alors et m’annonce qu’elle est aussi convoquée mais à la Ciotat demain à la première heure.

On s’organise donc entre nous. On prend des places de train, on partiras juste après être sortit du commissariat.

*****


Je suis assise dans un bureau d’un post de police, soutenue par Lénie.

Ma jambe tremble à cause du stress.

-Très bien, nous allons pouvoir commencer.
M’informe l’enquêteur.

À ses mots, je serre la main à la brune encore plus fort. Mon cœur bat la chamade.

-Nous avons révélé des traces de poison dans le sang que nous avions relevé il y a quelques semaines de cela.
Avec les preuves que vous nous aviez fournis nous pourrons sûrement les condamner.

Soudain, un soulagement me parcours dans tout mon corps.

Sortie de l’établissement, j’étreins Lénie. Tellement fort que je lui coupe le souffle.

Pdv de Lénie :

Après avoir dit au revoir à nos amis, Héléna et moi nous nous  dirigeons vers le train qui nous emmèneras à la Ciotat.

Bien évidemment, nous avons croisée des fans avec qui on a fait des autographes et des photos.

Une fois bien installée et le train en marche, je met mon casque et m’enferme dans ma bulle.

Héléna, elle, s’est endormie sur moi au bout de quelques minutes. Elle était très fatiguée.

Je lui fait des caresses sur son visage et dans les cheveux pour la bercer.

Au bout de quelques arrêt, une dame plutôt âgée s’assied en face de moi.

Elle nous regarde pendant un certain temps puis m’adresse la parole.

-Excusez-moi ?

J’enlève une oreille de mon casque.

ça doit être une fan encore.

Puis elle lâche.

-Vous n’avez pas honte ?

-De ?

-De vous affichez comme ça, avec votre amie. On dirais que vous êtes en couple c’est dégueulasse !

-Ah mais on est en couple !
Dis-je en riant.

-Ayez honte de vous !

Après ces mots, elle part s’asseoir ailleurs.


Je sort à peine du train que j’aperçois ma maman.

-Maman !!
m’écrie-je alors en courant dans ces bras.

Héléna nous rejoint en marchant tranquillement.

-Salut ma chérie !
La salue ma maman en l’étreignant.

Elle nous conduit ensuite au commissariat.

Nous suivons un policier dans un long couloir qui mène vers le bureau.

Une fois la porte ouvert je reconnais tout de suite Tiago, assied sur la chaise de droite, accompagné de son ami qui se poste derrière à côté de la fenêtre.
Je m’assied alors à côté de lui, mon cœur battant la chamade.

-Très bien, maintenant que tout le monde est là on vas pouvoir commencer.
Annonce la jeune commissaire accompagné de son collègue.

Tout se passait bien pour l’instant.

Puis, Tiago demande à prendre la parole et se défend.

-Je n’ai rien fait de mal ! Elle le voulait je le jure!

Je sent des larmes monter en moi mais j’essaie de rester calme.

Je réussis à dire.

-Je n’ai rien voulue arrête de mentir.

-Tu m’a embrassé.
Soudain, je sent la main de ma maman me lâcher, chuchoter quelque chose que je n’arrive pas à décrypter puis, partir de la salle en pleur.

Je sent alors Héléna s’emparer de ma main. Je la serre de toute mes force avant de lâcher.

-J’étais inconsciente ! Je te rappelle que c’est toi qui m’a donné cette bouteille d’alcool. Je n’ai même pas bue la moitié que j’étais à terre, je ne pense pas qu’il y avais que de l’alcool à l’intérieur…

Il baisse le regard.

Le policier lance alors.

-Ça, on ne pourras jamais le savoir. Ça disparaît complètement après 12h.

Après le rendez vous terminé je rejoint ma maman assise sur les marches du commissariat.

Elle se retourne alors en me voyant et saute dans mes bras. Je fond alors en larmes dans ceux là. Puis me tourne vers ma blonde qui a des larmes qui coulent sur ses joues elle aussi, et l’étreint.

-Les filles ça vous dit ce soir restau et marché de nuit ?
Propose alors ma maman.

-Oh mais avec plaisir !
Aquiesse Héléna

-Et toi Lénie ?

-Ça me plaît beaucoup aussi !

Une fois à la maison, je part me préparer.

-Maman. Est-ce que tu peut me prêter une de tes robes ?

-Tu sait c’est qu’un dîner hein. Pas un mariage.

-Je sais, je sais mais je veux qu’Héléna me trouve jolie. Je veux qu’elle soit bouche-bé en me voyant.

-Haha, d’accord. Mais sache qu’elle te trouve splendide que tu soit en robe de soirée ou en pyjamas.
Me dit-elle en m’embrassant le front.

On parcours ses robes les unes aussi belle que les autres en parlant de tout et de rien. Je me demande ce que fait Héléna pendant ce temps.

-Voilà ! C’est cette robe que je veux elle est splendide !!!

Le journal intime de la star ac Où les histoires vivent. Découvrez maintenant