Chapitre XIX: Bonne nuit

34 3 23
                                    

Hello mes stars

(Démarrez la vidéo, baissez le volume et détendez vous. Bonne lecture)


Acte 2🟤: lutte intérieur et les non dits


Ce n'est pas l'absence de paroles qui éloigne les cœurs, mais les silences remplis de tout ce qui aurait dû être dit. Simone de Beauvoir








Adeola.




Après qu'il s'est tu et m'a tourné le dos, je me concentre sur le son de sa respiration régulière, tout en continuant à caresser doucement Minou, blottie contre moi. Sa petite tête se pose tranquillement sur mes genoux, se laissant bercer par mes mouvements. Une seule pensée me traverse l'esprit : je n'ai pas envie de retourner à Lagos.

Ma vie d'avant ne me manque pas. Rien de cette vie ne me manque.

"Je t'ai fait une promesse."

"Tu ne manqueras de rien."

Ces mots résonnent dans ma tête, se répétant comme un écho jusqu'à ce que je ferme les yeux, cherchant un peu de repos. Je me concentre sur les légers tremblements du corps de Minou sous la couverture, sentant sa respiration devenir de plus en plus calme et régulière.

Ryan s'est endormi aussi, son souffle s'accordant au silence apaisant de la pièce



L'alarme de mon téléphone brise le silence, m'arrachant des bras de Morphée. Je tends la main vers la table de chevet, encore à moitié endormie, et l'éteins d'un geste brusque. Maudit téléphone, grogné-je intérieurement, en espérant pouvoir me rendormir.

Mais le mot « ALARME » résonne à nouveau dans mon esprit et je me rappelle soudain que nous ne sommes que vendredi. Ce n'est pas encore le week-end.

Je me redresse brusquement, la couverture glissant de mes épaules. La lumière du matin est encore timide, les premières lueurs s'infiltrent à peine à travers les rideaux lourds. Mon téléphone indique 6h50. Je me lève précipitamment.

— Qu'est-ce qu'il y a ? demande Ryan d'une voix encore endormie, alors qu'il se retourne vers moi.

— Il est 7 heures, lui dis-je en me levant de plus belle.

— 7 heures... 7 heures... répète-t-il en murmurant, sa voix trainante me suivant alors que je file vers la salle de bain.

Contrairement à lui, je n'ai pas le luxe de traîner au lit. Il est son propre patron. Je ferme la porte de la salle de bain derrière moi et m'assois, le carrelage froid contre mes pieds nus. Après une toilette rapide, la serviette enroulée autour de ma poitrine, je me dirige vers le dressing et attrape mes sous-vêtements. Un tailleur bleu ciel fait l'affaire pour aujourd'hui. J'enfile la jupe, mais avant que je ne puisse finir de m'habiller, j'entends la porte de la salle de bain s'ouvrir.
     J'ai oubliée de la verrouillée. Je me dépêche d'enfiler le reste de mes vêtements, puis je sors par la porte qui donne sur la chambre. Ryan est de retour dans le lit, allongé, l'air complètement détendu.

— Bonjour, murmure-t-il, les yeux mi-clos.

— Bonjour, répondis-je en me dirigeant vers la coiffeuse. Comment vas tu  ?

J'allume un des éclairages de la coiffeuse pour ne pas trop déranger le maître des lieux. Je commence à ajuster mes nattes rapidement, en regrettant de ne pas avoir le temps pour une perruque

Juste 5ansOù les histoires vivent. Découvrez maintenant