Legolas x reader x Thorin || Le jour où la brume s'est levée ||

16- Festivité nocturne

Pdv Hithriel

Bard venait de partir, pour une raison que j'ignorais et Thorin venait de nous expliquer que nous allions voler l'armurerie de Lac Ville. Durant son argumentation, je le toisais les sourcils froncés.

- Non. Je répliquais sèchement.

Tous se tournèrent vers moi. Notamment Thorin qui semblait être préparé à ma réponse.
Je le vis tout de même serrer des poings.

- Écoutes Balin et pour une fois dans ta vie fais preuve de sagesse.
Je me rendis compte, après que les mots aient depassé la frontière de ma bouche, que j'avais fait preuve du tutoiement envers le nain.

- Si vous ne voulez pas venir, rien ne vous y oblige. Répondis sèchement le noireaud. Le fait qu'il emploit le vouvoiement en retour à mon tutoiement me fit un choc que je dissimulais derrière un froncement de sourcil.

La colère monta en moi comme un pique d'adrenaline

- Très bien. Je leur tournais le dos et me dirigeais vers la sortie, sous les regards médusés de mes amis.

- Alors vous partez vraiment ? Demanda Bilbon totalement perdu.

- Non elle ne vas pas partir. La voix de Thorin résonna comme un ordre ce qui me mit hors de moi.

- Je ne suis pas quelqu'un de malhonnête qui vole une ville déjà pauvre et cessez de me donner des ordres !
Thorin me regardait fixement, quelque peu surpris que j'ai haussé le ton.
Je repensais à son regard sur moi quelques heures auparavant, il était si désireux, dévorant des yeux mes lèvres, d'un regard passionné, prêt à braver l'interdit. Et nous étions là, dans cette maison de Lac-Ville, ressassant ce moment hors du temps.

Comme si il avait lu dans mes pensées ses yeux dérivèrent sur ma bouche. Je me mordis la joue pour reprendre mes contenances et il fit de même. Son regard se voila d'un dédin prononcé.

- Nous avons besoin de ces armes, c'est un mal pour un bien.
Fit Fili essayant de soutenir son oncle face à ma colère.

- Les nains je vous jures. Je pestais tout en ouvrant la porte.
Remettez vous en question et revenez me voir quand ce sera fait !
Grondais-je, juste avant de claquer la porte sous leur nez.

Une fois sortie, je m'empressais de chercher Bard pour le prévenir de la situation. Malheureusement je n'avais aucune idée d'où il serait. Les minutes passèrent et la nuit commençait à tomber.
Mince où se trouve t'il à la fin ?
Je continuais mon chemin et arrivais vers le marché et c'est là que je vis Bard sortir précipitamment d'une petite boutique de tapisserie.

Il me rentra presque dedans dans le précipitation, il baissa la tête surpris de me voir et s'excusa maladroitement.

- Ils sont partis c'est cela ?
Me demanda til lorsqu'il vit mon regard désemparé.

- Les nains sont les êtres les plus bornés qui m'ai été donné de cotoyer. Ruminais-je
Ils sont partis à l'armurerie. Déclarais-je en me remettant à marcher tout en accelerant la cadence.

- C'est par là, nous pouvons encore arriver à temps. Fit Bard tout en me prenant l'avant bras pour me guider dans la direction opposé à laquelle j'allais.

Je souris mentalement, où croyais-je donc aller dans une ville que je ne connaissais pas ? Ce nain me fait perdre la tête..
Bard me guidait au travers du village, on ne croisait que peux de personnes, ce qui m'inquiétais.