Modern Aristocracy

Chapitre 19 : Le poids de la nuit

TW ‼️🚨 : scènes de violence sexuelle, drogues

UN AN PLUS TÔT :

PDV clem :

Le salon est envahi par une lumière chaleureuse, et le canapé est couvert de coussins moelleux. Giulia et moi sommes affalées là, entourées de pots de vernis et de lingettes, tout en regardant High School Musical pour la millième fois.

-Zac Effron est définitivement l'homme de ma vie lance Giu
-Berk t'as vu sa tête depuis la chirurgie
-M'en fou il reste graveee beau
-Je préfère largement Francois Civil et Pierre Niney, mes combats ces hommes. Pierre est tarpin pote avec ma marraine d'ailleurs, elle m'a promis de m'inviter quand ils iront au restaurant.
- Mais non ! Ils bossent ensemble ?? Sur quel film ?
- Ah ca c'est confidentiel je te dirais pas.
-Je demanderais à Gab, il sait pas garder les secrets.
-Val le tuera s'il te donnes des infos.
-D'ailleurs ça va mieux entre vous ?
Je baisse les yeux et fixe mon regard sur mes doigt que je tirutre.
-On ne s'est pas reparlé depuis, les garçons sont partis faire un stage de basket. Mon frère est venu me voir pour essayer de comprendre mais franchement j'ai aucune réponse à lui donner. Val n'avait jamais fait ça avant.
-Moi j'ai une réponse : il était jaloux ça crève les yeux
-Giu il ne peux pas être jaloux, il n'a jamais été jaloux.
-Peut être parce qu'avant tu n'avais d'yeux que pour lui.
-Quoi ? C'est faux !
-Clem le mec te mettait des bonbons dans ton sac quand ta mère refusait que tu prennes des gouters avant les shootings et toi tu faisais semblant de tomber pour qu'il te porte.
- Quand on avait six ans...Giu tu vas pas recommencé, les Vega sont nos meilleurs amis à Alexis et moi. On a grandit ensemble. C'est comme mon...cousin.
-Je sais, je sais, mais Gab ne t'as jamais offert des roses en cachette à ton anniv en signant au nom de ton père quand il oubliait, il ne t'a jamais demandé en mariage quand vous aviez cinq ans.
Je rigole à ce souvenir.
-T'as raison Valentin Vega est mon amoureux d'enfance. Cependant on a presque 17ans et je ne crois rien t'apprendre en te disant qu'on a tous les deux tourné la page.
-Vous êtes tous les deux des putains d'acteurs. Tu changes de crush tous les deux jours et Val se tape une meuf différente chaque nuit. Tu veux me faire croire que si Val te présentait un meuf sérieuse dont il est amoureux tu ne serais pas hyper jalouse.
-Pas du tout je serais contente pour mon AMI dis-je en grimaçant
-Clem
-Giu
-Je commence à vous connaitre tous les quatre. Val et toi vous êtes amoureux depuis toujours mais ne l'assumez pas pour ne pas blesser les deux autre cons.
-Ok tu veux la vérité ? Val ne trahira jamais mon frere pour moi. Je ne vaux pas le coup de perdre son meillleur ami. Et moi je ne prendrai pas le risque de blesser mon jumeau.
-Mais Alexis...
-...déteste me voir proche de Valentin. Mon frere est un putain d'égoïste, je suis sa soeur, Val est son meilleur ami, point barre. Quand on était petit il a insisté pour faire une seule promesse entre nous quatre : « pas touche à ma soeur » et crois moi ce n'est pas une coïncidence.
-Et Gab...
-...nous considère comme sa famille. Chacun doit aimer les autres de la même façon, si Val et moi allions plus loins, il se sentirait trahi. Je pense qu'il essaierait de se réjouir mais il aurait peur qu'on l'oublie, comme ses parents.
-Mais c'est leur problème ça, pas le votre. T'en a parler avec Val ?
-Comment veux tu que j'en parle avec Valentin alors que les garçons ne nous laisse jamais seuls. Il s'en fiche. Je me suis fait une raison depuis longtemps. Alors oui ça me ferait chier qu'il me présente une meuf et oui on garde toujours un oeil l'un sur l'autre mais non on ne construira rien de plus ensemble.
-C'est ton âme soeur.
-C'est mon ami
-Donc je peux me le faire ? Parait que c'est un dieu au lit me taquine-t-elle avec un sourire malicieux, levant un coussin au-dessus de sa tête.
Je ris et attrape un coussin en réponse, prête pour la confrontation.
- Il est à moi !
Nous nous lançons dans une bataille épique, les coussins volant dans tous les sens. Les rires résonnent dans toute la pièce alors que nous essayons d'éviter les attaques de l'autre tout en gardant nos ongles impeccables. Soudain, Sabrina, entre en trombe dans le salon, le visage en colère.
- La cuisine est dans un état pitoyable mesdemoiselles! » hurle-t-elle en gesticulant. Vous avez transformé l'endroit en champ de bataille !
Je lui lance un regard confus en riant encore. « On a juste préparé quelques cookies, Sabrina ! C'est pas si mal que ça. »
Elle secoue la tête, les bras croisés.
- Cookies ou pas, c'est une scène de guerre là-dedans ! Et c'est vous deux qui allez m'aider à nettoyer tout ce bazar.
Giulia et moi échangeons un regard amusé avant de nous lever en souriant.
- Bon, d'accord, d'accord. On s'occupe de ça, mais appelle nous quand c'est la scène du golf »
Nous nous dirigeons vers la cuisine, encore en train de rire, quand mon téléphone vibre sur la table. Je vois le nom de Charlotte, une fille qui vient d'arriver dans mon lycée, et décroche en espérant qu'elle ne se soit pas encore attiré des ennuis.
-Tout va bien meuf ?
La voix qui me répond est chargée de détresse.
- Salut ! Je suis vraiment désolée de te déranger Arshibald, mais j'ai besoin de toi
ce soir. Je me sens complètement perdue, mes parents viennent de signer le divorce et je pense que sortir pourrait m'aider. Mathis organise une grosse soirée, et j'aimerais que tu viennes avec moi. Je veux juste oublier un peu tout ce qui se passe.
- Je....
- T'aime bien Mathis en plus, tu peux avoir une touche pour une fois que ton frere
n'est pas dans tes pattes.
Je regarde Giulia, qui observe la scène avec une expression préoccupée.
- D'accord, je viens. Je vais me préparer et je te rejoins dans une heure.
- Merci ! Je me sens déjà mieux juste en sachant que tu seras là. À tout à l'heure !
Je raccroche et me tourne vers Giulia, qui m'attrape par les épaules avec un regard sérieux.
- Écoute, avant que tu partes, il faut que je te parle. Je sais que Charlotte est ton amie, mais j'ai un mauvais pressentiment. Ces derniers temps, elle a l'air de vouloir profiter de ta célébrité, elle essaie de se mettre en avant pour attirer l'attention.
Je fronce les sourcils, un peu agacée par ses remarques.
-Giulia, je ne pense pas que ce soit le cas. Charlotte est juste dans une période difficile et elle a besoin de soutien. Je lui fais confiance.
Giulia soupire, visiblement inquiète.
-Je comprends que tu veuilles l'aider, mais sois prudente ce soir. Les soirées chez mathis finissent souvent chez les flics.