Desires in the Dark

Chapitre 12 : Anniversaire inoubliable.

Manoir Sylvester.

Je reste figée, le souffle coupé, incapable de détacher mes yeux de la scène devant moi. Aaron, allongé là, son sang imbibant le sol sous lui, me renvoie à des souvenirs que j'aurais préféré oublier.

— Aaron ! cria Scott en s'agenouillant à ses côtés, ses mains tremblant alors qu'il vérifie son pouls.

Je me ressaisis difficilement, mes jambes sont lourdes, mais je m'approche à petits pas, comme si chaque mouvement me rapprochait davantage de l'horreur. Je m'accroupis à côté d'eux, mon cœur battant si fort dans ma poitrine que je n'entends presque plus rien d'autre.

— Il respire encore, dit Scott, sa voix est tremblante mais pleine de détermination.

Il m'attrape par le bras, me forçant à me concentrer.

— Lex, fais quelque chose !

Comme maman...

— Je ne peux pas perdre quelqu'un d'autre, murmurais-je, presque inaudible.

Je secoue la tête pour revenir à la réalité et agir.

— Installons-le au salon. Est-ce qu'il y a une trousse de secours ici ? demandai-je.

— Oui, je vais la chercher !

Nous passons chacun un bras d'Aaron autour de nos épaules pour le porter jusqu'au canapé du salon. Scott l'allonge doucement puis file à l'étage, courant chercher la trousse de secours.

Pendant ce temps, j'essaie de retirer sa chemise afin de voir où se trouve exactement l'hémorragie.

— Lex... Lexie... murmure Aaron, sa voix brisée par la douleur.

— Je m'en occupe, ne te fatigue... pas, répondis-je, choquée à la vue de sa blessure.

Je prends une grande inspiration pour me donner du courage. Le sang coule abondamment de la blessure, juste sous ses côtes. Mon cœur bat à tout rompre, mais je dois rester concentrée.

— Scott, dépêche-toi... murmurais-je, plus pour moi-même que pour l'appeler.

Aaron tente de parler à nouveau, ses yeux mi-clos luttant pour rester éveillés. Je prends sa main, froide et tremblante.

— Reste avec moi, Aaron, murmurai-je, ma voix se brisant.

Des bruits de pas précipités résonnent, et Scott revient, la trousse de secours en main. Il me la tend, essoufflé.

— Qu'est-ce qu'on fait maintenant ? demande-t-il, visiblement paniqué.

Je prends une grande inspiration pour me donner du courage. Le sang coule abondamment de la blessure, juste sous ses côtes. Mon cœur bat à tout rompre, mais je dois rester concentrée.

— Scott, donne-moi la trousse de secours, lui dis-je, d'un ton qui se veut ferme malgré la panique qui monte en moi.

Scott me la tend, ses mains tremblantes. Je l'ouvre et en sors des compresses, des bandages et de l'alcool désinfectant.

Je presse les compresses sur la plaie pour essayer d'arrêter l'hémorragie. Aaron gémit de douleur, mais je serre les dents et continue. Je désinfecte la zone du mieux que je peux, ma respiration saccadée par le stress et la peur. Mes mains tremblent, mais je n'ai pas le droit de faiblir.

Alors que je regarde la profondeur de la plaie, je réalise avec horreur que je vais devoir faire des points de suture.

Encore...

Je me tourne vers la trousse de secours, fouillant frénétiquement à l'intérieur jusqu'à ce que je trouve le nécessaire pour suturer.

— Je vais devoir te faire des points, Aaron, dis-je, ma voix tremblante mais déterminée. Ça va faire mal, mais je vais faire au mieux.