Desires in the Dark

Chapitre 17 : Brisée dans la pénombre.

L'odeur du sang imprégnait l'air, un mélange métallique et nauséabond qui me fit vaciller un instant.

— Voilà ce qui arrive quand on me désobéit, déclara Oliver avec un calme terrifiant en remettant son arme dans son étui.

Mon cœur battait si fort que j'avais l'impression qu'il allait exploser. Je voulais fuir, m'enfuir loin de cet endroit, mais mes poignets étaient toujours solidement attachés à la chaise. Tyler s'approcha alors, son sourire tordu revenant sur son visage.

— Dommage, j'aimais bien l'idée de baiser une femme aussi sauvage, lança-t-il en jetant un coup d'œil au corps d'Amber avant de me fixer de nouveau. Maintenant, il ne reste plus que toi.

Il glissa ses doigts autour de mon poignet, caressant ma peau d'une manière qui me donna la nausée. Je sentais la panique monter à nouveau en moi, mes pensées embrouillées cherchant désespérément une issue.

— Reprenons, dit Oliver en revenant vers moi, le regard noir. Parle-moi d'Aaron. Qui lui donne ses ordres ? Pourquoi a-t-il tué mon frère ?

Je secouai la tête, incapable de répondre, ma voix bloquée dans ma gorge. La douleur de la lame qu'il avait plantée dans ma cuisse était encore vive, et mon corps tremblait sous la tension.

Oliver me dévisageait, son regard plein de mépris et de violence, tandis que Tyler regardait la scène d'un coin du hangar. Mon souffle devint soudainement plus court, comme si l'air me manquait d'un coup. Mon cœur battait à toute vitesse, et une sensation de brûlure envahit ma poitrine.

Je savais ce qui arrivait.

Une crise d'asthme.

— Ré... respi... pire, murmurai-je, tentant de tirer de l'air dans mes poumons, mais rien ne passait. Mon souffle devint haché, irrégulier.

Oliver fronça les sourcils, un sourire incrédule se formant sur son visage.

— Tu crois vraiment que je vais tomber dans ce piège ? Me prendre pour un con avec cette petite comédie, hein ? T'es pathétique, dit-il en se redressant.

— S'il... te... plaît... haletai-je, mon corps se tordant sous l'effet de la panique.

— Arrête de faire genre que t'étouffes ! siffla-t-il. Tu crois que je vais te lâcher pour ça ?

Je suffoquais maintenant, mes poumons en feu, mon corps convulsant légèrement sous le manque d'air. Mais Oliver n'y voyait qu'une tentative désespérée de manipulation. Il me fixa un moment, puis son visage se durcit, et dans un geste brutal, il m'asséna un coup violent au visage.

— Arrête ta comédie ! s'écria-t-il en me frappant à nouveau, cette fois dans l'abdomen, me coupant encore plus le peu de souffle qu'il me restait.

Je tombai lourdement sur le côté, la tête tournant, le souffle toujours absent. Ma gorge se serrait, comme si une main invisible me privait d'oxygène. Oliver s'approcha encore, me saisissant par les cheveux pour me forcer à me redresser.

— Parle ou crève, ça m'est égal, hurla-t-il

Mais je ne pouvais plus rien faire. Mon corps ne répondait plus, mes muscles se contractaient de manière incontrôlable, tandis que mon esprit sombrait dans une brume épaisse. Chaque coup qu'il portait me semblait lointain, étouffé par le grondement de mon propre cœur, et la terreur de mourir sans pouvoir dire un mot.

Oliver perdit soudain toute retenue. Un éclat de rage pure déforma ses traits, et il se jeta sur moi avec une violence incontrôlable. Sa main s'abattit encore et encore sur mon visage, des gifles brutales qui résonnaient dans la pièce vide. Ma tête basculait sous chaque coup, mon corps attaché à la chaise incapable de se défendre.