Desires in the Dark

Chapitre 18 : Entre l'ombre et la lumière.

Sa tête roula jusqu'aux pieds de Tyler. Je tournai la tête et aperçus une silhouette familière dans l'encadrement de la porte du hangar.

Aaron !

Il se mit à courir vers nous, une arme à la main, et la pointa vers Tyler, qui, malgré le choc, tenta de remonter son pantalon, mais sans succès. Aaron visa sa jambe et tira, le faisant s'effondrer.

Dans le regard d'Aaron, une fureur terrifiante brûlait. Il se jeta sur Tyler et commença à le frapper au sol avec le revers de son arme.

— Fils de pute ! hurla-t-il en continuant de le frapper. Tu l'as touchée ?! Tu as osé la toucher, fils de pute ?!

— Et comment, répondit Tyler en soutenant le regard d'Aaron, un sourire provocateur aux lèvres. Elle était tellement bonne que je la baiserais encore maintenant.

Je reste impuissante face à la scène qui se déroule devant moi. Dès l'instant où j'ai aperçu Aaron, tout mon corps s'est relâché ; la moindre parcelle de force qui me restait m'a abandonnée, et la douleur se réveille en moi, intense, brûlante.

— Tu as osé la toucher... Tu as osé, murmure-t-il, comme hypnotisé.

Il pose son arme à côté de la tête de Tyler, puis sort un couteau de sa poche.

— Je vais te couper les couilles et te le faire bouffer, fils de pute, lâcha Aaron avant de commencer à charcuter Tyler.

Ce dernier hurla de douleur, et Aaron profita de sa bouche ouverte pour y enfoncer son organe génital. Puis, il s'approcha lentement de son visage.

— Ce sont ces yeux-là que tu as posés sur elle ? murmura-t-il, inclinant la tête.

Saisissant l'ampleur de la situation, Tyler secoua la tête frénétiquement pour nier.

— Alors, c'était bien ça... murmura Aaron d'un calme glacial, avant de planter le couteau à la verticale dans chacun de ses yeux.

Il se releva ensuite, ramassa son arme et tira plusieurs fois sur le corps désormais sans vie de Tyler.

— Lexie ! Aaron ! hurla une voix au loin.

C'était Scott. Une vague de soulagement me submergea, et les larmes me montèrent aux yeux en le voyant entrer dans le hangar. Il courut vers moi, jetant un regard vers Aaron et la scène macabre, mais il ne s'y attarda pas, se concentrant sur moi pour défaire mes liens aux poignets et aux chevilles.

Soudain, il fut projeté de côté par Aaron.

— Ne la touche pas ! cria-t-il, brandissant son arme en direction de Scott. Personne ne peut la toucher. Personne ne la touchera plus jamais.

— D'accord, Aaron, calme-toi, répondit Scott doucement, les mains levées pour apaiser la situation. Je ne la toucherai pas. Personne ne la touchera, d'accord ?

— Ne la touchez pas, répéta Aaron, sa respiration saccadée comme s'il peinait à reprendre son souffle. Ne la touchez pas...

— D'accord, personne ne la touchera. Prends-la avec toi et ramène-la à la maison. Je vais prévenir Liam pour qu'il passe la voir et s'assure qu'elle va bien.

Les mots de Scott semblaient atteindre Aaron, dont le regard fou commença lentement à s'adoucir. Sa respiration restait irrégulière, mais il baissa finalement son arme, ses yeux glacés se posant sur moi avec une intensité indescriptible.

Il s'agenouilla devant moi, une main tremblante venant caresser mon visage marqué par la douleur. La colère cédait doucement à quelque chose de plus fragile, presque brisé.