Aaron resserrait son étreinte autour de moi, son souffle chaud dans mon cou. Ses mots, doux et réconfortants, résonnaient encore dans mon esprit. Je restais immobile, savourant la tendresse et la vulnérabilité qu'il me montrait.
— Je n'ai jamais laissé personne entrer aussi loin dans ma vie, murmura-t-il finalement. Mais toi... Je te veux de tout mon être.
Je fermai les yeux un instant, touchée par cette confession. Il n'était pas seulement blessé physiquement, mais aussi émotionnellement, et malgré son apparente dureté, il s'ouvrait enfin à moi.
Lentement, desserra son étreinte, me permettant de me retourner face à lui. Nos regards se croisèrent, et dans ses yeux sombres, je pouvais voir cette lutte constante entre la douleur, la colère et l'espoir.
— Tu ne m'as pas encore vu à mon pire, dit-il avec une pointe d'amertume. Je ne sais pas si tu serais toujours là après ça.
Je lui pris la main et la serrai fermement.
— Je n'ai jamais eu peur de toi, Aaron. Et je ne compte pas commencer maintenant.
Tout à coup, quelqu'un se mit à tambouriner la porte et on entendit Candy hurler.
— Aaron ! Mon chéri, tout va bien ?!
— Putain... lâche Aaron.
Tu peux le dire...
— Bon, assez rigolé, dis-je en reprenant un ton sérieux. Tu dois te reposer. Tu la dégage ou je le fais ?
— Comment tu comptes t'y prendre ?
— Ça ne sera pas joli à voir, crois-moi.
Il amena sa main devant sa bouche, un sourire provocateur sur le visage et un sourcil arqué comme s'il cherchait à me défier.
— Voyons ça, dit-il, amusé, avant d'ouvrir la porte.
À cet instant, Candy se précipite sur lui, et Aaron lève les mains, me montrant qu'il ne compte pas intervenir.
— Candy, dis-je d'une voix calme mais ferme. Il a besoin de repos. Je te conseille de t'en aller.
— Je peux très bien m'en occuper, c'est MON chéri, répond-elle en croisant les bras. Toi, par contre, tu ferais mieux d'aller vérifier s'il n'y a pas des poubelles à sortir ou de la vaisselle à faire.
Je sentais la rage monter en moi, chaque mot de Candy étant comme une lame de plus qui venait s'enfoncer dans ma patience déjà réduite à néant.
C'en était trop.
— Sortir les poubelles ? Mais carrément ! dis-je avec un large sourire.
D'un mouvement rapide, je m'approchai d'elle et attrapai violemment ses cheveux, tirant sa tête en arrière. Elle poussa un cri aigu, surprise et déstabilisée par la force avec laquelle je la tenais. J'aperçus du coin de l'œil Aaron et Scott qui nous observaient, stupéfaits, mais ils ne bougèrent pas d'un pouce.
— Sors de MA maison, crachai-je en la regardant droit dans les yeux, ma voix remplie de mépris.
Candy tenta de se libérer, mais je resserrai ma prise, la forçant à suivre le mouvement alors que je la traînais vers la porte. J'ouvris cette dernière d'un coup sec, puis la poussai dehors sans la moindre douceur, la faisant presque trébucher sur le pas de la porte.
Elle vacilla, tentant de se relever, complètement abasourdie. Elle jeta un regard désespéré à Aaron, espérant qu'il intervienne, mais il resta impassible, les bras croisés, la mâchoire serrée, comme s'il appréciait le spectacle.
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Desires in the Dark
RomanceDans une ville où l'ombre se mêle à la lumière, Lexie Harris se débat avec les démons de son passé. Chaque pas qu'elle fait résonne comme un écho des choix qu'elle aurait pu éviter, des secrets qu'elle aurait pu garder enfouis. À l'âge de vingt-sept...