Le réveil sonna doucement, tirant mes pensées des brumes du sommeil. Cette nuit avait été la meilleure depuis longtemps, et la raison m'était évidente : j'avais dormi, blotti contre Alexandre. Sa présence, ses bras autour de moi, éloignaient toute inquiétude et apaisaient mon esprit. Pas un seul instant Mélanie ou Liséa n'avaient traversé mes pensées. Je m'étirai en bâillant et jetai un coup d'œil au réveil : huit heures. La sortie avec nos amis était prévue pour dix heures trente.
Je tournai la tête et l'observai, ses traits détendus par le sommeil. L'envie de me recoucher, de profiter encore un peu de sa chaleur, me tiraillait. Si je restais, je savais que je risquais de m'assoupir à nouveau et de rater notre journée. Avec un soupir, je me levai finalement et me dirigeai vers la salle de bain, espérant qu'une douche me rafraîchirait les idées.
Après une douche revigorante et m'être habillé, je quittai la salle de bain, enveloppé dans un grand pull d'hiver. Pourtant, le froid me saisit dès que j'en sortis, et je frissonnai. Dans la chambre, Alexandre dormait toujours. Après quelques secondes d'hésitation, je m'avançai et posai une main sur son épaule pour le réveiller.
« Alexandre, debout, il est presque neuf heures trente. »
Il grogna, enfonçant un peu plus son visage dans l'oreiller.
« Mmmh... encore un peu... »
« Fais pas ton flemmard, ils vont bientôt arriver. »
Sans prévenir, il ouvrit les yeux et, avec un sourire espiègle, m'attira brusquement contre lui, m'emprisonnant de ses bras. Mon visage devint brûlant sous le coup de la surprise, mais avant que je puisse dire quoi que ce soit, il murmura d'une voix douce et ensommeillée :
« Tu sens tellement bon... tellement doux... »
Il rapprocha son visage, ses lèvres frôlant mon oreille, sa voix basse comme un secret. Mon cœur battait si fort que j'avais du mal à respirer, et je me préparais mentalement à une déclaration qui me ferait sûrement rougir encore plus.
« Tu ressembles à une peluche, » chuchota-t-il avec une tendresse qui me désarmait. « Ma peluche, mon doudou. »
Je sentis tout mon corps s'enflammer. Ses lèvres se posèrent délicatement sur mon cou, y laissant des frissons brûlants, et mon cœur s'emballa, éclipsant toute autre sensation. Je tremblais, partagé entre le désir de lui demander d'arrêter et celui qu'il continue. Je n'arrivais plus à parler, laissant échapper des sons à peine audibles sous l'effet de ses baisers, ses bras m'enlaçant toujours plus fort. Sa respiration se fit sentir contre mon oreille, et il s'arrêta un instant.
« Ils arrivent à quelle heure, mon chou ? »
Je tentai de reprendre mes esprits malgré les battements furieux de mon cœur, qui semblaient se propager jusqu'au bout de mes doigts.
« Dix... dix heures... »
Il sourit, ses joues légèrement rouges. Sa main vint caresser ma joue, et ce simple geste fit fondre les dernières résistances que j'avais. J'étais prêt à lui céder tout.
« Alors, on a encore le temps... » murmura-t-il.
J'hochai la tête, ensorcelé. Il approcha son visage du mien, et nos lèvres se retrouvèrent dans un baiser profond, empli de tendresse et de passion. J'étais totalement absorbé, totalement à lui, dans un univers où n'existait que l'amour que nous partagions. Plus rien d'autre n'avait d'importance, et tout ce qui me tourmentait s'évanouissait. J'étais sûr que rien ni personne ne pourrait jamais nous séparer. Je lui appartenais, et il m'appartenait.
On finit par rompre le baiser, cherchant à reprendre notre souffle. Nos regards, remplis de promesses et d'amour, se rencontrèrent.
« Je t'aime, mais je t'aime tellement... » murmura-t-il. « Chaque chose de toi, je l'aime. »
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Moi-même [TERMINÉ + EN CORRECTION]
General FictionLéon, Mark et leur petite sœur formaient une fratrie soudée, mais sous une pression écrasante. À 20 ans, Léon, l'aîné, brillait dans ses études de médecine, prêt à suivre les attentes imposées par leurs parents stricts et fortunés. Il devait incarne...