sous la lumière des étoiles

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Le paddock du Grand Prix de Monaco bourdonnait d'activité, les écuries rivalisaient d'ingéniosité pour se préparer à la course de l'année. 

Entre les super-yachts et les montagnes de caméras, Carlos Sainz et Lando Norris faisaient leur travail de pilote, la concentration en tête. 

Pourtant, en coulisses, la tension entre eux s'effaçait, remplacée par une affection secrète, une connexion discrète mais puissante qu'ils partageaient loin des yeux indiscrets.

Carlos lança un regard furtif à Lando alors qu'ils passaient en revue les plans de course. Un sourire amusé se dessina sur le visage de son partenaire. 

Ils échangeaient des messages en silence, lisibles dans la courbure d'un sourire, le regard franc d'un clin d'œil, ou le léger frôlement de leurs mains quand personne ne regardait.

Ce soir-là, après les essais, ils décidèrent de sortir discrètement sur le quai. Échapper au luxe tapageur de Monaco, même un moment, leur permettait de retrouver une simplicité perdue dans les projecteurs. 

Ils se dirigèrent vers un coin isolé du port, où les bateaux s'alignaient, bercés par les vagues, et prirent place sur le pont d'un yacht prêté par un ami de Carlos.

Lando rompit le silence le premier.

- Tu te souviens de l'année où j'ai fait mes débuts avec toi en tant que coéquipier ?demanda-t-il en regardant l'eau scintiller sous la lune.

Carlos hocha la tête en souriant. 

- Bien sûr. Tu étais le gamin plein d'audace qui s'obstinait à me défier. À l'époque, je ne pensais pas que ça se transformerait en ça...

Ils partagèrent un sourire, leur passé commun défilant devant eux comme des moments figés dans le temps. Ils parlaient de la saison 2019 comme d'une époque de découvertes. 

Au départ, leur relation avait été une rivalité amicale, un jeu de compétitions sans fin. 

Pourtant, au fil des tours de piste et des voyages partagés, ils s'étaient rapprochés. Ils étaient devenus des complices au-delà des feux des projecteurs.

Lando se tourna vers Carlos, le regard plein de tendresse. 

- Je pensais qu'on serait toujours amis. Jamais je n'aurais imaginé ça...mais maintenant, je ne peux plus me passer de toi. 

Carlos répondit par un sourire doux, posant sa main sur celle de Lando, ses doigts entrelaçant les siens. 

- Moi non plus, Lando. Être avec toi, c'est comme trouver la vitesse parfaite dans le dernier virage. Tout semble aligné, naturel.

Le lendemain matin, ils étaient de retour dans le paddock, prêts pour la course. 

Carlos était nerveux ; Monaco représentait pour lui un lieu mythique, un circuit où chaque erreur se payait cher. 

À ses côtés, Lando percevait cette tension et, dans un moment d'intimité volé, lui adressa un murmure rassurant.

- Ne pense qu'à la piste, Carlos. Je suis là, avec toi. Toujours. 

À ces mots, Carlos sentit un calme intérieur s'installer. 

Le feu de départ s'alluma, et ils plongèrent dans la course, chacun concentré, le moteur vrombissant comme une musique au rythme de leur cœur. 

Les tours s'enchaînaient, les virages se succédaient, et les deux hommes faisaient de leur mieux pour conserver leurs positions, poussant leurs voitures jusqu'à la limite.

En fin de course, Carlos parvint à franchir la ligne d'arrivée en troisième position, offrant à son équipe un podium mérité. 

En descendant de sa voiture, il chercha immédiatement Lando des yeux. 

Ce dernier, ayant terminé cinquième, s'approcha en courant pour le féliciter, le sourire éclatant, les yeux brillants de fierté.

Dans la ferveur du moment, Carlos le prit dans ses bras, lui chuchotant à l'oreille : 

- Merci. Sans toi, je n'aurais pas tenu la pression. 

Ils se détachèrent rapidement, sachant que chaque geste était scruté, mais leur complicité était visible pour ceux qui savaient regarder.

Une fois les obligations de presse terminées, ils se retrouvèrent enfin seuls, au crépuscule, sur le même yacht. 

Le podium, les cris, les feux d'artifice, tout cela semblait déjà loin. 

Sous les étoiles, ils se laissèrent bercer par la tranquillité de la mer. 

Cette nuit-là, Carlos avoua à Lando que ce podium, il ne le devait pas qu'à lui-même, mais à leur relation. Avec Lando, il avait trouvé une force, une ancre.

- C'est étrange, Lando. Pendant toute ma vie, je me suis battu pour être sur le podium, pour être le meilleur. Mais avec toi...j'ai l'impression d'avoir déjà tout gagné, même avant d'arriver sur la ligne de départ. 

Lando, ému, lui répondit en posant sa tête sur son épaule. 

- Alors, que dirais-tu qu'on continue cette course ensemble, encore longtemps ? 

Ils restèrent ainsi, main dans la main, laissant leur amour flotter librement dans la douceur de la nuit monégasque.

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Nouveau chapitre ;)

OS F1 CarlandoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant