OS F1 Carlando

repas de famille

Carlos regardait son reflet dans le miroir, se passant une main nerveuse dans les cheveux. 

Ce repas de famille, il en avait rêvé pendant des mois. 

Depuis qu'il était avec Lando, il avait envisagé ce moment des centaines de fois : le moment où il présenterait officiellement son petit-ami à ses parents, où il pourrait enfin être lui-même devant eux, sans masque, sans mensonges. 

Pourtant, maintenant que l'instant approchait, une boule d'anxiété lui nouait l'estomac.

Lando posa une main rassurante sur son épaule, un sourire calme aux lèvres.

- Hé, tout va bien se passer, dit-il d'une voix douce.

Carlos sourit en retour, même si son cœur battait toujours à un rythme irrégulier.

- Tu n'as jamais rencontré mes parents en tant que « petit-ami ». Pour eux, tu es...mon meilleur ami.

Lando rit doucement, l'air taquin.

— Oh, je suis bien plus que ça, je crois.

Carlos rougit, repoussant son petit-ami en riant. 

Ensemble, ils descendirent les escaliers pour rejoindre le reste de la famille dans la salle à manger, où l'odeur alléchante du repas préparé par sa mère flottait déjà.

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La mère de Carlos, Maria, les accueillit tous les deux avec un grand sourire, les bras grands ouverts.

- Carlos ! Lando ! Venez ici, mes garçons !

Elle les étreignit tour à tour, plantant un baiser bruyant sur chaque joue. 

Carlos fit une grimace embarrassée, tandis que Lando riait doucement, habitué à l'accueil chaleureux de Maria.

- Maman, arrête, soupira Carlos, gêné.

Son père, Miguel, les rejoignit, écartant les bras dans un geste jovial.

- Ah, les inséparables ! Toujours ensemble, ces deux-là ! s'exclama-t-il en riant.

Carlos échangea un regard avec Lando, ses joues prenant une légère teinte de rose.

- Oui, mais...

- Mon fils et son meilleur ami, dit Miguel avec un sourire attendri. Toujours là l'un pour l'autre, comme quand vous étiez petits.

Carlos se mordit la lèvre. 

Ils avaient grandi ensemble, c'était vrai. 

Lando et lui étaient des amis d'enfance, mais ils étaient aujourd'hui bien plus que ça.

Tous s'assirent à table, et la conversation se fit autour des nouvelles et des souvenirs d'enfance.

La petite sœur de Carlos, Ana, âgée de dix-sept ans, lança un sourire complice aux deux jeunes hommes.

- Ça fait plaisir de vous voir ensemble, vous deux. On croirait que rien n'a changé, lança-t-elle en riant.

Lando répondit par un sourire, mais Carlos sentit une pointe d'irritation monter en lui. Ils avaient beau être ensemble, personne ici ne semblait comprendre ce qu'ils représentaient réellement l'un pour l'autre.

Maria apporta un plat de lasagnes fumant, et tout le monde se mit à manger. 

Le repas avançait, et à chaque anecdote, à chaque souvenir évoqué, Carlos se sentait de plus en plus frustré. Ses parents ne voyaient en Lando qu'un « ami d'enfance ».