Ti amo.

19.

POINT DE VUE INÈS ;

📍ITALIE,MILAN
8h43
MAISON LÉO.

En arrivant dans le haul, je me rends compte qu'il y a énormément de personnes dans la maison. Se grouillant tous à déposer des pots de fleurs, installés des tables hautes rondes, des tabourets...

Mais je ne vois pas Léo avant que j'entende sa voix, elle est dans la cuisine avec son frère. Ces derniers rient aux éclats avant de poser leurs yeux ténébreux sur moi.

Je n'en ai pas parlé, mais Léo et Alessandro sont les mêmes, les mêmes yeux, les mêmes cheveux, le même teint basané bien que Alessandro semble plus claire que la brune.

- Salut, toi. Me lance la mannequin un petit sourire.

Je m'avance vers elle lentement, cette dernière tient une tasse de thé dans les mains comme pour se réchauffer.

Alessandro passe à mes côtés non sans manquer de me déposer une tape sur l'épaule.
En arrivant devant mon italienne, sa petite tête se relève, mes mains se posent sur ses hanches à en que je lui donne un baiser sur le front.

- Bien dormis ? Demande elle.

- Je crois que je n'ai jamais aussi bien dormis, c'est vraiment un lit de riche.

Elle ricane avant de me donner une tape sur le bras, elle dépose sa tasse à côté d'elle sur le comptoir et me refait face.

Elle passe ses bras autour de mon cou avant de faire une petite moue.

- Qu'est ce que tu veux ? Je demande directement.

Un petit sourire en coin naît sur ses lèvres pulpeuses et rosés.

- Je n'ai rien à me mettre pour ce soir, tu veux bien aller faire les magasins avec moi ? Me demande elle une moue.

- Une de tes « servante » ne peut pas aller le faire à t'as place ? Lui dis je en la taquinant.

- Gnagnagna, de toute façon je te laisse pas le choix. Dit elle reprenant sa tasse en main.

Léo se dirige vers la sortie de la cuisine avant de se retourner vers moi.

- Je suis prête dans une heure ! Me lance elle.

La détermination de Di Santos m'énervera toujours je pense, mais c'est ce qu'il fait son charme aussi je pense...

Ses longs cheveux noirs balancent dans son dos avant que je ne la vois disparaître dans les grands escaliers.

Je n'attends pas plus avant de monter dans la chambre d'ami, enfin, je veux dire une des chambres d'amis...

Leurs maison est vraiment immense et ça me fait bizarre de la voir avec autant de monde à l'intérieur qui court de partout.

En montant je suis tombée sur le père de la brune en train de crier sur un des majord'homme. Je n'ai pas vraiment voulu m'attarder, il me fait beaucoup trop peur pour ça.