Win or Fall

Envoutement prisonnier

/Juste avant que vous lisiez ce chapitre, je voudrais m'excuser...en effet, ces chapitres étaient écrits depuis, et je ne les ai tout simplement pas poster, car je croyais que c'était fait O.o don pour la peine, je poste les deux chapitres que j'avais écrit.../

J'entendis le déclic de la poignée, mais ne bronchais pas, et restais à la fenêtre. Bastard n'est plus là ; il s'est allongé sous la véranda. Le froid a dû s'épaissir.

Chris émet un raclement de gorge, mais n'engage pas la conversation. Et nous sommes là, lui les bras ballants, et moi tentant de l'ignorer, sans que personne ne fasse le premier pas. Butée comme j'étais, je le laisserais parler en premier. Ca paraissait gamin, c'était gamin même, mais je ne pouvais pas m'en empêcher.

-Chrys... ?

Le son de sa voix était une telle mélodie à mes oreilles....rien que son silence suivant mon nom était une douce musique, comme un cocon dans lequel on se vautre pour ne jamais en sortir. La tension avait disparue, mais l'appréhension restait palpable, fragile note en suspens. J'étais fragile, et il le savait ; il faisait de son mieux pour ne pas me briser, mais c'était trop tard, bien trop tard.

-Chrys, pardonne-moi...pour...pour hier. Je ne comptais pas...

Je me retournai brusquement, voulant affronter ses aveux de face. Cela le déstabilisa, et ses mots restèrent coincés dans sa gorge.

-Je propose qu'on efface ça des mémoires, lançai-je de but en blanc.

Ce n'était absolument pas ce que je voulais. J'avais encore la sensation de son toucher incrusté dans ma peau, et elle en redemandait. Je le voulais près de moi, tout près, sans complexe ni façon énamourée et désabusée. De façon brute, peut-être, comme hier.

-Effacer ?

Sa gorge s'était serrée, et ses yeux étaient emplis de tristesse...mais pas seulement. De la colère. Sourde mais contenue.

-Effacer ? répéta-t-il, plus fort cette fois. Tu veux vraiment tout effacer, Chryssie ? Comme tu l'as fait avant ? Comme tu le fais toujours ?

-Ne te fâche pas, Chris, s'il te plait...

-Me fâcher ? C'est bien trop éloigné de ce que je ressens maintenant. A des lieux d'ici. Je suis furieux, même, que tu puisses vouloir cela ! Tu n'as donc rien ressentis ? Rien que la moindre pointe de sentiments ?

-Si, bien sûr que si...mais je ne sais pas si je le veux, dis-je en m'approchant.

-Ce que tu veux...tu dois carrément te questionner sur l'attirance physique ? Ou psychique ?

-C'est plus que de l'attirance, et tu le sais bien.

Il devenait blessant, frustré par mes répliques. Je m'horripilais moi-même. Les poings serrés, je me tenais aussi droite que je le pouvais, les ongles enfoncés dans les paumes et le souffle court. Il s'approcha de moi, si près que le baiser me revint en mémoire, imprimé sur mon corps, de façon si forte que s'en était douloureux. Il posa une main sur ma joue, et fit glisser ses doigts jusqu'à mon oreille, comme pour remettre en place une mèche rebelle. Son souffle chaud me brûlait les lèvres et le cœur. Ses yeux me transperçaient de part en part, et sa voix se fit grave, éraillée et fébrile.

-Dis moi, Chrys...dis-le moi...Je peux très bien encaisser ce que tu n'es pas capable de supporter...

Mes yeux devenaient larmoyants, c'était d'un pathétique...Je décidais tout de même de me reprendre, et, affrontant son regard, je glissai mes mains jusqu'à sa nuque.

-Je ne connais pas l'amour, Chris. Je ne le sais pas. Ce n'est pas inné, chez moi..., murmurai-je au creux de son épaule.

-Je ne te demande pas de savoir. Juste de ressentir, et de te laisser faire...

Me laisser faire. Jamais cela ne m'était venue à l'idée. Trop d'éléments dans ma vie que je devais contrôler à la baguette, trop de personnes que je devais contenir autour de moi, trop d'émotions que je devais refouler. Si je me laissais aller, j'allais craquer, telle une prisonnière à Auschwitz qu'on libérerait, et à qui on donnerait des rations trop importante pour que le corps résiste.

-Je vais souffrir..., murmurai-je.

-C'est ça l'amour, Chrys.

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Voilà donc pour ce chapitre là !

En relisant, je vois en plus que j'y avais passé du temps, et qu'il était important...

C'est peut-être une façon brute de finir, mais bon...

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Kiss Lil Forgz,

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