Jour 2_Rosia...

1.3K 61 12
                                    

Je me réveillai au son strident du réveil, et par les halètements de Bastard. Je repoussai mon chien et me redressai. Je m'étais endormie toute habillée, mes vêtements étaient complètement froissés. Je me levai en soupirant, puis me dirigeai vers mon dressing. Après un court instant d'hésitation, j'optai pour un pantalon aux genouillères de cuir, un corset noir et un débardeur rouge. J'enfilais mes doc martens noires à écailles, et descendis à la cuisine, suivit de Bastard.

Un bruit m'intrigua; ça venait de la terrasse. Un sourire éclaira mon visage encore endormi.

-Rosia ! Je pensais que vous viendriez dans l'après-midi !

-Bien sûr que non, ma chérie, je me suis déjà absentée une journée entière, c'est bien trop !

Rosia était très attachée au débris qu'était ma famille. Je ne comprenais vraiment pas pourquoi. Ma mère était limite odieuse en sa présence, un complexe de supériorité, sans doute, et mon père l'ignorait complètement. Peut-être que c'était pour moi, toute cette affection. Elle m'élevait lorsque ma mère n'était pas là, elle avait éété ma nourrice lors de ma petite enfance, c'est elle qui m'avait appris à faire du vélo, à faire la roue, à m'épauler lors de mes problèmes, à me féliciter pour mes dessins...

Voilà pourquoi elle était aussi contente de me revoir.

-Comment va votre fils? demandai-je en m'asseyant à la table de la terrasse.

Elle m'avait préparé un petit déjeuner àla française, avec des toasts, du chocolat froid et du beurre. Ma grand mère paternelle était française, je l'adorais, mais elle est morte d'un cancer de la thyroïde avant que j'ai atteint mes 10 ans.

-Oh, il va parfaitement bien, sa femme et lui on eu une petite fille, répondit-elle en battant des main.

-C'est cool, ça, comment l'ont-ils appelée?

-Carolina. Ma petite Carolina. Peut-être que pendant les vacances, vous pourriez la voir. Elle est vraiment mignonne, avec des grands yeux bleus vert, et des tous petits cheveux bruns, j'avais l'impression de vous revoir bébé.

Je souris, puis jetais un coup d'oeil à ma montre. Déjà 7h45.

-Rosia, merci pour tout, mais je dois y aller, dis-je en l'embrassant sur la joue.

-Roh, c'est vrai. J'espère que vous travaillez bien, hein, Chryssie?

-Ce n'est que la rentrée, Rosia.

-Oh...hum, Chryssie, je vous ai préparé un déjeuner, il vous attend sur la table de la cuisine.

-Merci, Rosia ! répondis-je en me dirigeant vers le vestibule. Je prenais mon déjeuner, caressai Bastard puis sortis après avoir pris mon sac. J'enfourchai ma moto et me rendis au lycée, prête à affronter ma journée, et attendant impatiemment le soir.

Win or FallOù les histoires vivent. Découvrez maintenant