Chapitre 4

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Une semaine plus tard...

PDV Ashton, salle d'attente devant le bureau du proviseur, 16h30.

Je tape nerveusement le pied sur le sol, c'est plus une habitude qu'autre chose car je ne suis pas réellement inquiet. Je ne risque pas grand chose à cette convocation, des travaux supplémentaires, des heures de colles que je ne ferais pas. Des menaces dans le vide puisque je ne peux pas être viré. Mon père, riche entrepreneur à en effet financé la moitié de l'académie, c'est un peu l'ange gardien de l'établissement, et le meilleure pote de la proviseur, Madame Viscant.
- Ashton c'est à toi. M'annonce Maria, l'assistante de cette dernière. Je la connais bien maintenant.
Je rentre dans le bureau en traînant les pieds, et je m'affale sur la chaise en face du bureau avec un air hostile. Il en faut à ma réputation.
- Tu vires de pire en pire Ashton. Ton père en sera informé.
- Oua ! Autre chose ? Demandais je moqueur, un sourcil relevé.
- Arrête de faire ton malin, j'ai un dernier avertissement à te faire.
- Avant quoi ? Me virer ? Tu peux pas avec mon père.
- Je t'ai déjà dis de ne pas me tutoyer dans l'enceinte de l'établissement, et en fait c'est avant de renvoyer ton ami, Dallas. Je me relevais d'un bond comme piqué par je ne sais quel insecte.
- Quoi ?
- Et bien si tu ne fais pas ta punition indiquée, je renverrais monsieur Dallas qui à déjà assez fait parler de lui.
Je ralais dans ma barbe, si je détestais bien une chose, c'était d'avoir à m'écraser, et cette femme avait trouvé le moyen de faire pression.
- Monsieur Swan n'a pas apprécié la farce que vous lui avez récemment faite, et il à été très gentil quand à ta punition.
- Et c'est ?!
- Tu iras dans la salle B12, tous les mardis, jeudis et samedis à 19h20. Jusqu'en février, pour rattraper toutes les colles que tu n'as pas faites.
La proviseur m'adressa un grand sourire et fit tinter ses boucles d'oreilles colorés, je la fusillait du regard et quittais la pièce en claquant la porte.
- putain. De. Merde.

Je me calais contre un des poteaux de la cours, vide étant donné que tout le monde était en cours. J'ouvris mon paquet de cigarettes, toujours dans ma poche arrière, l'allumais pour enfin la coincer avec soulagement entre mes lèvres. Je soupirais de bonheur alors que la nicotine faisait peu à peu effet. Pour retirer à nouveau une longue taffe et recracher de la fumée blanche qui s'élevait dans le ciel gris et sombre de ce mois d'hiver.

the ballet shoeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant