Chapitre 13

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PDV Louis

On était samedi matin, mais pas n'importe quel stupide samedi ou je reste coincé dans ma chambre alors que mes soeurs jouent à se déguiser et crier dans ma chambre. Non, j'avais envoyé un sms à Harry. Son prénom rien que ça m'angoisse et me rassure. Ca fait un peu penser un petit chaton, putain quel psychopathe je fais. Bref je lui avais envoyé un sms hier, vers deux heures du matin, j'osais pas l'appeler ni rien mais j'ai quand même tenté. et c'est pour ça que ce samedi à neuf heures de la matinée, moment ou je devais dormir, j'étais éveillé et surexcité. Je me précipitais hors de mon lit et failli faire tomber la lampe de chevet quand je m'emparais de mon téléphone d'un mouvement brusque. Ma main tremblait un petit peu et un stupide sourire ne voulait pas se détacher de mon visage. Si c'était ça être amoureux je pensais tristement qu'il valais mieux que je reste enfermé dans ma chambre, par peur d'être pris pour un fou. 

message de Harry :

"Hey Louis :)"

Ce simple. Petit. Mot. Me fit perdre la tête. Vous voyez ces fans de groupes rock ou pop ou bref qui sont folles dès qu'elles voient quelque chose en rapport avec leur idole ? Ben ce phénomène s'appelle fangirler. Je fangirlais sur Harry Styles.

Je m'habillais à toute vitesse sans vraiment savoir quoi faire, je descendis les escaliers en courant et me cassais presque la figure en loupant trois marches. Ma soeur Lottie se maquillait tranquillent à table tandis que ma mère beurrais les  tartines de Daisy. 

- Lou ? Mais qu'est ce que tu fais si tôt ? demanda ma mère avec une tete étonnée. Je m'asseyais à table et commençais à me verser un énorme bol de céréales.

- Il est pas chi tôt mam' tu chais. Dis je la bouche pleine. La radio sur la table diffusait une musique hit de l'été dernier et je commençais à fredonner les paroles tout en finissant mon petit déjeuner.

- Tu as l'air de super bonne humeur ! Dis Phoebe en rentrant dans la pièce à moitié endormie. Je lui fit un clin d'oeil et enfilais ma parka et mes chaussures en moins de cinq minutes, je prit mon portable et criais un "au revoir" à ma famille avant de m'engouffrer dans le froid pré hivernal. 

Je me dirigeais vers chez Luke, il avait la chance d'avoir un studio en ville, à seulement dix minutes de chez moi en bus. Les gens autour de moi faisaient la gueule, moi il suffisait que je jette un coup d'oeil au smiley de Harry pour que le meme sourire rayonne sur mon visage. Je lui avais pas répondu et attendais les conseils de mon meilleur ami pour savoir comment faire. Empoté par dessus tout.

Je grimpais les six étages qui me mettaient d'habitude vingt  minutes en moins de temps que possible et arrivais devant la porte déglingué du blond. Je toquais et sonnais sans m'arrêter pour réveiller mon ami surement endormit. La porte s'ouvrit d'un coup alors que je m'apprêtais à l'appeler pour la sixième fois. 

- QUOI LOUIS PUTAIN ? Me cria Luke visiblement énervé, j'eu un mouvement de recul en le voyant torse nu, sa main droite tenant son pantalon pour éviter qu'il ne tombe. Oups.

- Euh bonjo...

 - CA A INTERET A ETRE IMPORTANT LOU JE TE PREVIENS

- Ben enfaite c'est...

- QUOI ? hurla t'il, j'observais ses cheveux en désordre et son air grognon puis enfin compris pourquoi il était dans cet état quand j'entendis la voix de Lucie dans l'appartement. " C'est qui Luke ?"

- Oups. Je savais pas que tu...

- Ouais ben y'a une raison pour laquelle je réponds pas au bout de la sixième sonnerie du téléphone ducon.

- Bon. Je fis une mine déçue mais qui ne sembla pas amadouer Luke qui refermais déjà la porte.

- Je peux voir Lucie ? Demandais je d'une petite voix.

- NON TU PEUX PAS ! Me hurla le blond en reclaquant la porte. Je fis demi tour et sortis dans la rue, quel enfoiré quand il veut. Bon en me mettant à sa place j'imagine que je n'aurais pas réagis différemment si j'étais en train de, enfin voilà avec Harry. Enfin n'importe qui quoi. Merde, Putain, je dois faire gaffe à se que je dis. 

Je reprit le bus mais cette fois en direction du quartier chic, j'allais voir Pina, qui je l'espérais se trouvait comme tous les samedis matins, dans son lit.



the ballet shoeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant