Chapitre 12

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PDV Pina

Apres ça, je me levais et restais les yeux dans le vague quelques instant quand je me vis dans le miroir. Comme si je n'étais plus la même, j'étais redevenue la Pina qui ne s'amuse pas et travaille, encore et toujours pour passer une foutue audition. 

- Mes vêtements te vont bien. Dit Ashton dans mon dos, je me retournais en rougissant et un sourire apparu malgré moi sur mon visage.

- Tellement cliché comme phrase.

- Balec.

Je riais tandis que le blond fouillais dans ses affaires pour en extraire des habits qu'il me tendis. Je les pris, j'avais oublié que mes affaires sentaient le vomi et la vodka. Charmant. Je me changeais dans la petite salle de bain, enfilant un petit boxer qu'il avait trouvé soit disant trop petit pour lui et remettant mon soutiens gorge de la veille. J'enfilais ensuite un de ses t-shirt AC DC qui n'avait pas de manche et tombait presque comme une tunique et enfin sautais dans un jogging plutôt grand pour moi. 

- Je ressemble à un phoque. Dis je en sortant de la salle d'eau.

- Un phoque qui porte des habits hyper swag.

- Tu pense que je peux sortir comme ça dans la rue ? demandais je. J'allais me cailler avec ce froid.

- Ah ouais, attends. Je m'assis sur le bord du lit et Ashton retira son sweat shirt et me le tendis. Je l'enfilais sans dire un mot, rougissant comme une gourde. Son vêtement était chaud puisqu'il venait de le retirer, et son odeur était encore présente dessus. Je me surpris a penser que ça sentait incroyablement bon. 

- Merci. Dis je, et ma voix ressemblait plus à un couinement de souris.

- Adorable. Dit il en affichant son sourire mi moqueur mi charmant, tout à fait déstabilisant.

- Trop de gentillesse d'un coup, riais je, on dirais presque qu'on...

- A couché ensemble. me coupa t'il.

- J'allais dire qu'on est en couple, mais c'est sur qu'avec ta délicatesse...

- Ma délicatesse t'emmerde. 

- Aouch. 


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Je marchais d'un pas rapide dans la rue très chic du quartier de mes parents. Enfin je m'arrêtais devant le pavillon style victorien semblable à tousse autres de ce boulevard. Je traversait le petit jardin privé et sonnait frénétiquement à la porte de chez moi, priant pour que ce ne soit pas mes parents qui m'ouvrent. Miranda apparu dans l'encadrement de la porte et lorsqu'elle me vit elle me prit dans ses bras et me fit rentrer. Me grondant avec sa voix rassurante, aux consonances étrangères. 

- Nous étions morts d'inquiétude ma chérie ! Je rougit quand mon ancienne nounou utilisa ce surnom, qu'un garçon blond avait utilisé quelques heures plus tôt. 

Je posais ma parka au porte manteau et retirais mes bottes, quand je me retournais, la bonne femme me détaillais d'un regard outré et je baissais les yeux vers mes vêtements. Et merde. J'entendis des pas précipités se dirigeant vers le hall. Mes parents allaient me tuer. 

the ballet shoeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant