chapitre 18

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PDV Ashton 


La cour est vide, je souffle doucement la fumée blanche dans les air, et forme des "0" parfaits qui s'échappent dans l'air. Il fait froid, glacial même. Mes doigts sont gelés et je consume ma cigarette jusqu'au bout, la braise me mord la paume  contrastant avec le verglas. Je bouge méthodiquement les pieds pour ne pas me fossiliser ici, je devrais prendre ma voiture et rentrer dans mon appart mais Cameron m'a demandé de rester ce soir, apparement il à prévu des trucs à faire ici, à l'internat. LA proviseur n'a pas reparlé de son renvoie mais je  sais que si je continue de sécher mes heures sup. elle n'y manquera pas. C'est le dilemme, Pina ou Cameron. Elle j'essaye de l'oublier, en fait elle a raison, deux mondes trop différents. Je suis un rêveur je me voilais la face... plus facile à dire qu'a faire et quand je passe dans les bâtiments de danse je sens une pointe me piquer.

J'ouvre mon paquet de cigarettes Marlboro, j'ai eu du mal à les avoir celles ci, le gardien me demande souvent de vider mon sac. Il a peur qu'avec l'âge et mon coté rien a foutre je débarque vendre de la beu aux petites ballerines de sept ans. Il me reste une cigarette au fond du paquet. La derniere. Je la fait tourner entre mes longs doigts quelques temps, Cameron me rejoins dans la cours. 

- Tu me la passe ?

- C'est mort tu vois pas que c'est ma dernière ?

- Aller mec tu viens d'en tirer une. 

Je couvre mes mains le temps d'allumer l'objet de convoitise et de le placer entre mes lèvres. Mon meilleur pote me regarde boudeur.

- Bon une seule gaffe alors. Concédais je.

- Quel crevard. Le brun me prends la cigarette et tire une longue bouffée avant de recracher la fumée dans les airs. Je suis pas égoïste, j'en ai besoin c'est tout. 

- Rends la moi Dallas. 

- Non. 

Je reste abasourdi et ne réagis pas sur le moment. Mais Cameron se met à courir avec ma cigarette et je reste planté là, comme gelé sur place.

- CAM BATTARD

Il rit et rentre soudain dans le bâtiment. Je reprends possession de mes faits et geste et m'élance à sa poursuite. "Connard" "connard" "connard"... Je cours derriere lui, cet imbécile s'est foulé la cheville il y a deux semaines et je le rattrape vite. Soudain il tourne et je me retrouve dans un cul de sac. Un porte fermée est seule face à moi, avec un vacarme retentissant à l'intérieur. 

- Piégé ducon. Ricannais je en pénétrant dans la pièce. Je suis d'abord surpris par l'obscurité, puis la porte claque dans mon dos et j'entends des pas courir dans l'autre sens. Je tape contre la porte et me prends les pieds dans des meubles que je ne vois pas.

- OUVRE SALOPARD

Un mouvement brusque me fait me retourner, mon coeur bat 3000 à l'heure. Cameron allait me le payer. 

- Y'a quelqu'un ? Demandais je.

- Ash, Ashton ?

Je me fige,  j'ai reconnu sa voix. 


the ballet shoeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant