chapitre 19

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pdv Ashton

- Pina ?!
je cherche dans l'obscurité le visage de cette dernière mais la pièce est si sombre que je me cogne fortement dans un meuble, produisant un bruit sourd.
- Je suis là Ashton, dans le fond ! Je cherche mieux pour enfin apercevoir un petit cadran lumineux vers lequel je me dirige prudemment. A sa hauteur je m'arrête, mes yeux se sont mieux habitués au noir et je m'assois contre le mur avec elle. Je sens qu'elle me scrute, pendant quelques minutes nous restons silencieux. 
- Quels connards... dis je finalement à mis voix en parlant de nos deux "amis". Pina soupire et je la sens bouger à coté de moi. J'ai tellement envie de la serrer dans mes bras.
- J'ai froid. se plaint elle.
- Je sais c'est cliché donc ta gueule. grognais je en lui tendant ma parka chaude. Elle rit doucement.
- Merci. L'ambiance se réchauffe, nous sommes tous les deux plus à l'aise.
- Sinon quoi de neuf ? suggérais je.  autant faire la conversation puisque nous étions coincés.
- Rien, je suis crevée c'est dur en ce moment.
- ah..
- Pourquoi tu ne viens plus jouer dans la salle ?
- Tu sais pourquoi fais pas l'idiote.
un grand blanc plane dans la pièce, comme par hasard je commence à avoir froid. Ça m'énerve qu'elle fasse semblant.
- Tu me manques... soupire t'elle. Je tourne ma tête dans le noir et je perçois aussi son visage en direction du mien. tout semble au ralentis ici, dans cette salle. suspendu dans le temps.
Et comme réponse je lui sourit et pose tendrement mes lèvres sur les siennes. Tout d'abord parce que je le voulais et ensuite car tant pis si on foire tout, nous avons compris que nous ne pouvions pas nous passer l'un de l'autre. Ce seras plus facile après... 

Le petit bip de ma montre indique qu'il est 22h, j'ai les muscles endoloris à force de rester dans la même position, assis par terre. Mais je ne peux pas bouger, Pina dormant sur mon épaule. Je sais pas vraiment si on fait une connerie, enfin plus pour elle que pour moi. Elle si posée et sage... Elle remue et je bouge mes pieds pour retirer l'atroce sentiment de "fourmis dans les jambes". Il fait assez froid, ces abrutis nous servant de meilleurs potes n'ayant pas réfléchis à la température avoisinant les 3 degrés dans la nuit. Je redresse ma parka qui nous réchauffe tous les deux , sans arriver à dormir je cale ma respiration à la sienne. 


the ballet shoeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant