CHAPITRE 7: cours!

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Ma montre sonne me sortant de mes pensées. Il est vingt trois heures. Je saute du rocher et refais les lacets de mes chaussures hautes que j'avais défait pour être un peu plus à l'aise.

-Aller debout! criais-je pour réveiller ces marmottes.

Ils sursautent tous et se remettent doucement de ce réveil brutal.

-On repars maintenant. finis-je en lançant mon sac sur mon épaule droite et en reprenant notre route.

-Eh! Mais attends! s'écrient Noama et Lino à l'unisson en accélérant le pas.

Je suis vite rattraper par les retardataires qui reprennent tranquillement leur souffle.

-Alors on va où maintenant? interrogea Noama à qui voudrait répondre. 

-Tout droit. lui répondis-je en tendant mon bras devant moi et en pointant l'horizon toujours aussi noir.

-Comment tu sais qu'on tourne pas en rond? continua-t-elle.

-J'ai ce qui s'appelle une boussole interne! m'exclamais-je.

-Sérieux?s'étonna-t-elle en arquant ses deux sourcils.

Je daigne enfin la regarder.

-Non Noama, je sais seulement qu'on doit aller tout droit, traverser encore au moins quatre ou cinq villes en essayant de marcher sans dévier ni trop à droite ni trop à gauche. poursuivis-je.

-Oh, ce n'est pas très sûr en fait. conclu-t-elle avec une moue boudeuse.

-Rien n'est sûr Noama de toute façon, arrête de poser ce genre de question. intervint Sym en fixant ses chaussures.

-Mais...

-Non, Noama, non. coupa Sym avant que Noama ne recommence à parler en mettant son doigt sur sa bouche pour qu'elle se taise.

Elle lève les mains en signe d'innocence.

Une légère brise de vent me procure des frissons le long de mon échine.

Mon pied butte sur quelques chose me faisant presque trébucher.

Je me retourne donc pour voir ce qui à causé ce désagrément vite  imité par les autres. C'est un petit monticule d'herbe sèche. Sèche, mais de l'herbe quand même c'est très suffisant pour me presser à avancer.

-C'est bon signe? m'interrogea Lino le regard plein d'inquiétude.

-Je n'en sais rien peut-être que oui, on verra à la prochaine ville. lui expliquais-je sans pourvoir retenir un bâillement.

-J'espère que la prochaine ville sera meilleur que la précédente parce que tu as vraiment besoin de te reposer, s'exclame-t-il en me dévisageant, tu as vraiment mauvais mine.

Je le regarde avec de grand yeux.

-Je vais te faire voir si j'ai mauvaise mine. me fâchais-je gentiment en ébouriffant ses longs cheveux provoquant cher lui un rire cristallin malgré son âge.

-Eh! Chut vous avez entendu? nous interrompt Sym en sortant lentement sa machette.

-Non quoi? demandais-je en alerte.

-Ça. indiqua Sym me faisant comprendre qu'il parle d'aboiement de chien, de nombreux chiens, une dizaine au moins.

Dans un regard bien entendu nous nous mettons tous à courir poursuivi par cette probable meute de chiens qui risque de vite nous rattraper. Sauf qu'au bout d'un moment ils ne nous ont toujours pas eus ce n'est pas normal du tout.

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