Je me réveil, seule, Noama n'est pas dans le lit et je n'entends que des voix étouffées venant d'en bas. Je pousse la couverture sans bruit, je mets mon pantalon et mes chaussures. Je prends mon sac au cas ou il faudrait fuir et commence à descendre les escaliers. Les voix se font plus clair et je distingue vite celle de Lino et Ava. Je me détends et finis de descendre un peu plus vite pour ne pas paraître méfiante.
Ils se retournent tous en même temps et Noama s'écrie:
-Nous finissons de manger et nous partons!
Je lui sourie bien contente de ne pas avoir eu à me prendre encore la tête pour partir le plus tôt possible et ne pas perdre de temps.
Je m'assied à la même place que la veille, toujours en face de Lino qui engoufre de grosse cuillière de purée dans sa bouche. Je pose mon sac contre mon mollet droit pour le sentir toujours contre moi.
Je me sers une assiette et fais de même pour me remplir le plus posible l'estomac avant de partir.
-Les hommes qui vous poursuivaient sont partis. m'informe Ava qui me sert un verre d'eau.
-C'est une bonne nouvelle! renchérie Sym aillant l'air de déjà être au courant.
Je remercie Ava.
-Oui, j'espère seulement qu'ils ne nous suivront pas encore. lui dis-je en priant de toute mes forces pour que sa n'arrive pas.
Une fois mon assiette finie je me lève et débarrasse. Je remonte et me dirige au toilette que j'avais repérés la veille.
Après ce passage obligé je redescend.
-Bien les enfants! s'exclame Ava, je vous souhaite tout le courage du monde et ne laissez pas tomber surtout! Jamais. nous ordonne-t-elle sans vraiment le faire.
Je compte bien ne jamais laisser tomber. Sur ça, elle peut compter sur moi.
J'hoche seulement la tête pour la remercier tandis qu'elle serre Lino et Noama dans ses bras.
Je suis contente de partir. Loin de cette ville et loin d'Ava. Pas que je ne l'aime pas, c'est juste que les gens qui essais de percer ma carapace, je ne les aime pas vraiment.
Nous sortons prudemment dans la petite ruelle par laquelle nous sommes arrivés et reprenons l'allée centrale où de nombreuses personnes nous dévisage pendant que d'autres, s'en vont à grand pas pour s'éloigner de nous.
Le pistolet que j'ai accroché à ma ceinture tape à chaque pas que je fais un pas, cela me soulage un peu de savoir que je tiens à quelques centimètre de ma main quelques chose qui pourrait tuer en une seule pression. C'est fantastique, et c'est malheureusement de plus en plus facile de tuer avec ça.
Le soulagement fait vite place à l'angoisse. Après tout, tout ça n'est qu'une illusion, comme Haydin l'était avec moi. On se croit en sécurité armé où sois disant bien accompagné mais ce n'est qu'une illusion. On ne peut compter que sur sois même ici, partout, dans ce monde désolé. On ne peut compter que sur nous et, notre capacité à enlever la vie à une personne, plus ou moins innocente. C'est à la fois fascinant, troublant et effrayant. Cette facilité m'obsède, m'angoisse et me paralyse de terreur quand je pense à moi même, à tous ces gens à qui j'ai ôté la vie. Il n'y en à qu'un que je regrette vraiment d'avoir tué, les autres aussi si j'avais su, mais, lui c'était différent , c'état forcé, c'était horrible. C'était par amour.
Amour d'illusion. Les gens aiment croire qu'ils aiment et sont aimés, sa embelli leur vie pour un temps mais fini toujours par la dévaster, comme elle m'a dévasté. De toute façon tout dévaste tout, tout le temps, c'est un fait et on n'y peut rien, l'amour meurt aussi.
Maintenant,j'espère que Lumière n'est pas que dévastation, trahison et, surtout, n'est pas, qu'illusion.
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Salut chers lecteur! J'espère qu'il vous aura plu!
Ce chapitre est court je sais et non ce n'est pas parce que j'étais en retard je l'avais prévu court c'est un fait pardonnez-moi.
Je fais lumière sur les pensées d'Iphigénie. (avez-vous compris mon fantastiquement fantastique jeu de mot...? ) ^^
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N'hésitez pas à me donner votre avis, commentez, critiquez, votez sa ait toujours plaisir! :)
Merci d'avoir lu et à bientôt pour le prochain chapitre de Lumière. ^^
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Lumière
AdventureAucune lumière, je n'ai jamais vu aucune lumière qui ne soit pas artificielle. La violence, la violence est omniprésente. La solitude est insoutenable. La nuit, la nuit devient insupportable. Pourtant, il y a un endroit, où tout est plus sim...