CHAPITRE 34: sueur.

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Je me relève méfiante, sans relâcher ma prise sur mon arme. Trop peur pour ça...

Je recule doucement, regarde brièvement dans quel état se trouve Sacha. Il va bien. Il a eu peur mais il va se remettre.

Je prends sa main et nous nous dirigeons jusqu'à la cellule de sa mère. Elle se sont confiner au fond de la pièce, dans la pénombre elles restent cloîtré attendant que nous les sauvions.

Du coin de l'oeil je me méfie de l'homme prête à intervenir s'il faisait un geste de travers.

Je sors la clé, la met dans la serrure, tourne, déverrouille la porte dont le loquet émet un "clic" rassurant.

Personne ne bouge, pas même moi. Un bruit, que je ne saurai identifier, a retentit.

Je me concentre, tente de me le remémorer. Il ne me semble pas bon du tout.

Trop suspect. Trop bref pour être anodin, on a cherchait à l'étouffer. Quelqu'un ne voulait pas que nous entendions ce bruit.

Mon coeur bondit d'un coup, pour une raison qui m'est inconnue comme pour me dire: "Qu'est ce que tu attends? Fais vite!"

Il me ramène à la réalité et j'ouvre la grille brutalement. La mère et la fille qui s'était relevées dans une position défensive sortent précipitamment n'attendant pas qu'on les y enferme de nouveau.

Cette fois personne ne se prend dans les bras. Trop soucieux de se sauver les un et les autres. La mère peureuse de ne pas pouvoir protéger ses enfants ne se déconcentre pas.

Je fais demie tour, mais dans la cellule en face des libérés un homme et une vieille femme nous hèlent.

- Ouvrez nous! supplient l'homme en mauvais état.

- S'il vous plaît je ne survivrai plus très longtemps ici. gémit la vieille le bras droit totalement inexistant.

Je me retourne brusquement vers eux, les sondes, impassible.

- Justement dehors non plus. je dis simplement en tentant de ne pas penser à ce que je suis en train de faire.

Je reprends ma route les quittant des yeux je croise ceux d'Ella, la mère de Sacha. Elle n'y redit rien, seule ses enfants importent à présent. Seule leur survie compte...

Elle sait pour cette fois que mon acte est inhumain mais, pas le temps, pas le droit de prendre des risques inconsidérés. Non, surtout pas maintenant et encore moins ici.

Nous reprenons le couloir. Chacun essayant de faire le moins de bruit possible. j'ai poussé en tête de file l'homme dont je ne souhaite pas connaître le nom. Il devient mon bouclier et moi je suis l'arme qui sortira Sacha et sa famille de cet endroit.

Ella ferme la marche pourtant son souffle irrégulier et angoissé me parvient tout autant que celui de sa fille. Sacha se tait lui, il fait le moins de bruit possible si bien que s'il ne tenait pas le bas de ma veste je ne saurais pas s'il était vraiment là.

Couteau en main, pointé vers l'homme qui va où je lui dis d'aller. Il ne bronche pas. Etrange comportement de la part d'un homme de sa taille et de sa carrure.

Au loin j'entends encore les clameurs des deux prisonniers aillant trouvés la force de supplier pour leur libération. Ils crient presque mais de rage, envers moi sans doute.

Un bruit, des pas, calme comme les notre. Que faire? Attendre et prendre le risque de se faire piéger. Ou, Attaquer en prenant le risque d'être blesser. l'effet de surprise est bénéfique. Je passe devant l'homme. Sans un bruit, j'attrape la première personne qui conduit les pas adverse et pose mon couteau contre sa gorge. Des long cheveux brun me chatouille le nez et un cri aiguë s'échappe de la personne en question.

Lino, face à moi, les yeux écarquillé et le visage resté bloqué, il n'ose plus bouger.

Noama... Je la lâche, elle se frotte la gorge et déglutit difficilement.

Alexander, les points serrés semble avoir frôlé la crise d'angoisse. Lino, soulagé fond sur moi et me serre contre lui, je fais de même avec mon bras libre mais certainement moins affectueusement que lui.

Alexander serre sa mère ainsi que Sacha et sa soeur dans ses bras.

Une pensé me submerge tout à coup. Aviel, son père et Sym.

Noama semble le deviner, elle me fait signe de la suivre sans un bruit, sans parler. Peut-être finalement est-elle utile. Je jette un coup d'oeil à la famille presque au complet qui reprends conscience de ce que nous faisons. Nous fuyons.

Elle tourne et bifurque quand j'aperçois trois silhouettes. Deux debout, une assise par terre les genoux repliés se tenant le ventre de ses bras. Ce sont eux. Nous avançons, marchons vite plutôt quand Ella bouscule mon épaule en accourant vers son mari et son fils qu'elle avait perdu.

Arrêtéedevant eux trois, Sym me sourit mais je ne lui rend pas, parce qu'Avieldégouline de sueur et est blafard à l'extrême. Un poids s'extirpe de mesépaules parce qu'il est en vie, mais un autre bien plus lourd prend sa place.Certes, il est vivant. Mais pour combien de temps encore? 



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Salut à tous! Encore une fois désolé pour tout ce retard mais si vous n'avez pas vu le message sur mon profil je vous résume tout ça. Mon ordi a planté j'ai eu peur de perdre mes documents Word sur lesquels se trouve pas loin de dix histoires ainsi que le début de ce chapitre. En gros j'attendais d'avoir mon ordi parce que écrire avec un tablette c'est franchement pas pratique. Voilà en gros.

Sur ceux des bisous à ou en espérant que ce chapitre ne vous déçoive pas après tant d'attente!^^ 

LumièreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant