CHAPITRE 17: Bientôt

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Faible.

Je me sens si faible et fatiguée, épuisée.

Ils nous traînes jusqu'à nos cellules respectives, enfin je crois. Tout est trouble et difficile à assimiler, chaque paroles, sons et même bouger me semble étranger.

Ni Sacha, ni moi, ne résistons. Nous n'y arrivons pas, ne pouvons pas.

C'est affreux de se sentir à ce point vulnérable et de ne pas pouvoir contrôler notre corps.

Sacha... Il n'a pas bougé d'un poil, n'a même pas ouvert les yeux. Pourtant il n'a pas lâché ma main jusqu'à ce qu'ils nous réveillent pour nous enfermer de nouveau.

Mes pieds traînent lamentablement sur le sol humide.

Infernal cliquetis.

Métal rouillé résonant.

Me voilà enfermée de nouveau et jetée au sol comme un déchet.

Peu importe si je ne suis pas loin de l'autre, j'ai envie de dormir c'est tout.

Les pas de mes bourreaux s'éloignent alors que d'autre s'avancent. On m'assois le dos contre le mur. J'essais de gardé la tête levée et les paupières ouvertes mais...Je veux dormir.

-Il faut que tu boives. me parvient une voix, bois sinon tu vas mourrir.

Je n'ai pas soif. Je veux dormir.

L'homme de ma cellule cale sa main derrière mon cou et me force à boire une importante quantité d'eau. 

L'eau m'aide à prendre conscience mais la fatigue et le manque conséquent de sang dans mes veines sont bien plus fort.

Mes yeux se ferment, je ne m'endors pourtant pas. Non, j'ai bien trop peur pour ça.

Je fais semblant. Je me repose seulement, au aguets du moindre bruit, du moindre danger.

On attrape mon bras. Je sursaute d'un coup avec une énergie que je n'aurais pas cru encore présente. L'adrénaline est encore belle et bien là elle.

J'attrape la main qui me tient et me calme quand je m'aperçois que ce n'est mon compagnon de cellule.

-Qu'est ce que tu fais? marmonnais-je encore dans les vapes mais suffisamment réceptive pour avoir des explications.

Il ne prend pas la peine de me regarder, il continu de regarder mon bras et me répond calmement :

-Je bande ton avant bras, leurs aiguilles ne sont pas tellement propre.

- Et tu crois que ce tissus va changer quelques chose peut-être. crachais-je énervée qu'il ne met rien demandé.

Il souffle.

-Le garçon qui était avec toi je...

-Sacha, qu'est ce que tu lui veux? répondis-je nerveusement en le coupant.

Il relève la tête et plante son regard dans le mien. Un regard verts perçant, plein d'assurance et déstabilisant au possible.

-Je veux savoir comment il va, c'est mon frère. répondit-il en serrant le tissus autour de mon avant bras, si tu me réponds je te dis ce que je sais sur toi.

Je n'hésite pas une seconde de plus, déjà parce que si il demande des nouvelles de Sacha c'est qu'il s'inquiète et puis après tout si il sait des chose sur moi je dois savoir.

-Il avait l'air épuisé déjà en arrivant là bas et en sortant, il n'a pas bougé.

-Il est où maintenant?

-Dans sa cellule celui qui l'emmenait était devant moi.

Il a l'air soulagé d'un coup et s'assied à côté de moi, les jambes à demie repliés les avant bras sur les genoux.

-Il à l'air si jeune. gémis-je tellement désespérée que tout soit si merdique ici et que sans doute Sacha aller bientôt y passer.

-Il l'est, il n'a que treize ans. souffle-t-il certainement dans le même état que moi.

-Comme Lino. murmurais-je plus pour moi que pour lui.

-C'est qui? Ton frère?

-Non, juste un ami.

Reprise d'une conscience nouvelle je me rappelle qu'il avait quelques chose à me dire sur moi.

-C'est quoi que tu devais me dire?

-Pendant que vous vous faisiez pomper le sang j'étais au pioche et y a pas mal de monde là bas mais y a un gars qui arrêté pas de demander où était Noama. Il commence tout juste mais il est facile de comprendre de qui il s'agit.

Sym est en vie.

-Continus, qu'est ce qu'il disait d'autre?

-Il la cherchait et sa doit être quelqu'un d'important pour lui. Il s'arrête un instant, c'est toi Noama?

-Quoi? m'exclamais-je, non ce n'est pas moi mais je la connais et lui aussi d'ailleurs.

Je réfléchis. Sym est en vie, Noama je ne sais pas et Lino non plus.

-Comment on fait pour aller là où tu étais? demandais-je en me tournant vers lui réanimée par un espoir de les retrouver que je n'aurais jamais cru possible.

-Tout à l'heure, ils vont venir nous apporter de la nourriture et ils vont choisir ceux qui iront travailler aux pioches Il va falloir que tu ais l'air en forme sinon ils ne te choisiront pas.

-Parfait, je ferais ce qu'il faut.

-Qu'est ce que tu cherches exactement? m'interroge-t-il en attrapant mon bras.

Je le fixe droit dans les yeux et laisse place à un sourire de vengeance.

-On va se casser d'ici, mais pour ça j'ai besoin de mes amis et de toi aussi peut-être. J'en ai déjà marre d'être enfermé ici et crois moi, ils ne vont pas regoûter à mon sang de sitôt, par contre ils vont s'étouffer dans le leurs.

Il lâche mon bras, détourne la tête, fixe l'extérieur de la cellule et sourit en coin à son tour.

-Je crois qu'on est d'accords. déclare-t-il.

Ouion est d'accords. On arrête la passivité. On va leur faire bouffer leurs entrailles et les noyer dansleur sang. 

Bientôt...Bientôt.



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Chapitre  17 finit! 

J'espère qu'il vous aura plu !^^ Avec la musique qui va avec !!  ;)

Dîtes moi ce que vous en pensez, n'hésiter pas à voter, commenter.

Merci d'avoir lu et à bientôt pour le chapitre 18. ^^


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